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Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes ancĂȘtres L'hymne interprĂ©tĂ© par Tri Yann, Alan Stivell, Gilles Servat, Soldat Louis, CĂ©cile Corbel, Gwennyn, Clarisse Lavanant, Rozenn Talec Hymne de Bretagne Paroles François Jaffrennou 1898 Musique James James 1856 Fichier audio "Bro gohz ma zadou "version officielle adoptĂ© par la rĂ©gion Bretagne, recomposĂ©e par FrĂ©dĂ©rique Lory. modifier Le Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes pĂšres est un chant en langue bretonne, adoptĂ© en 2021 par la rĂ©gion Bretagne comme hymne officiel[1] et parfois prĂ©sentĂ© comme l'hymne national de la Bretagne[N. 1]. Cette Ɠuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pĂšres. On trouve un Ă©quivalent en cornique, la langue celtique apparentĂ©e au Breton parlĂ©e dans les Cornouailles britanniques, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pĂšres, qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposĂ©es dans l'usage. Historique[modifier modifier le code] Les origines galloises[modifier modifier le code] Selon la version populaire de ses origines, James James aurait imaginĂ© l'air de la chanson tandis qu'il se promenait au bord du fleuve Rhondda, d'oĂč le fait que le premier nom Ă©tait Glan Rhondda Les rives de la Rhondda. Lorsqu'il le chanta Ă  son pĂšre Evan James, tisserand et poĂšte de Pontypridd, celui-ci en Ă©crivit les paroles[rĂ©f. nĂ©cessaire]. D'aprĂšs François Jaffrennou, le processus de transmission a Ă©tĂ© inverse. Voici ce qu'il explique dans un article en 1935 le pĂšre, un modeste clergyman, membre du collĂšge des bardes gallois sous le nom de Ap Iago » aurait Ă©crit un dimanche de janvier 1846
 un couplet et le refrain d'un hymne patriotique qu'il intitula Hen Wlad Fy Nhadau Vieux pays de mes pĂšres. Puis il appela son fils James James qui savait jouer de la harpe, et lui demanda de composer un air pour la poĂ©sie qu'il venait d'Ă©crire »[3]. La piĂšce fut jouĂ©e publiquement pour la premiĂšre fois en janvier ou fĂ©vrier 1856 Ă  la chapelle de Capel Tabor par une chanteuse appelĂ©e Elizabeth John[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En 1895, Williams Jenkyn Jones, missionnaire baptiste gallois envoyĂ© en mission Ă  Quimper en 1882, fait connaĂźtre l'air en Bretagne en l'Ă©ditant dans un recueil de cantiques, Telen ar C'Hristen La Harpe du chrĂ©tien. Le cantique 77, le dernier du recueil, s'intitule Doue ha va Bro Dieu et mon pays » et se chante sur l'air de l'hymne gallois Hen Wlad Fy Nhadau[4],[5]. Contexte de crĂ©ation[modifier modifier le code] La Bretagne connaĂźt Ă  la fin du XIXe siĂšcle un dĂ©veloppement de l'idĂ©e panceltique, et les Ă©changes avec d'autres pays celtiques comme l'Irlande, l'Écosse, ou le Pays de Galles gagnent en importance. Ce dernier devient pour certains rĂ©gionalistes bretons de l'Ă©poque un exemple Ă  suivre[6]. À la mĂȘme Ă©poque, et contrairement Ă  ces pays, la Bretagne ne dispose pas d'un hymne, et l'idĂ©e d'en adopter un commence Ă  ĂȘtre lancĂ©e dans le milieu rĂ©gionaliste, qui commence Ă  se structurer avec notamment la naissance de l'Union rĂ©gionaliste bretonne en 1889[7]. François Jaffrennou, alors Ă©tudiant au lycĂ©e de Saint-Brieuc, sous la supervision de son professeur de breton François VallĂ©e , tous deux futurs membres de la Gorsedd de Bretagne, créée l'annĂ©e suivante, entreprend d'adapter les paroles de l'hymne gallois en breton. Il s'inspire de ses paroles, tout en utilisant sa maĂźtrise du gallois pour remonter au texte original sans en faire une traduction littĂ©rale, crĂ©ant la version que l'on connaĂźt aujourd'hui[4]. Son texte est publiĂ© une premiĂšre fois en 1898 dans l'hebdomadaire, La RĂ©sistance de Morlaix, et est imprimĂ© sur feuilles volantes avec le sous-titre Henvelidigez Adaptation. Il paraĂźt dans le recueil de poĂšmes de Jaffrennou, An Delen Dir, en 1900 la harpe d'acier »[7]. Adoption et diffusion[modifier modifier le code] Livret intitulĂ© Chants nationaux bretons » et contenant le Bro Gozh. L'hymne est une premiĂšre fois chantĂ© lors d'un congrĂšs de l'Union rĂ©gionaliste bretonne Ă  Guingamp en 1900, mais ce n'est que plus tard que ce mouvement lance un concours pour sĂ©lectionner un hymne. Jaffrenou en propose deux, le Sao Breiz izel et le Bro Gozh[7]. C'est ce dernier qui est choisi par le jury de l'Union rĂ©gionaliste bretonne et proclamĂ© chant national », au nom de la fraternitĂ© qui rapproche Bretons et Gallois au congrĂšs de Lesneven le 5 septembre 1903[8]. Une controverse concernant la paternitĂ© du morceau Ă©clate quelques annĂ©es plus tard entre Jaffrenou et Jones. Ce dernier considĂšre que Jaffrenou l'a plagiĂ©, et il proteste en 1904 dans une lettre adressĂ©e Ă  la librairie Le Dault. Il explique que le texte de Jaffrennou a une forme un peu modifiĂ©e » de sa composition, mais la librairie tranche en faveur de Jaffrennou[4]. Ce dernier sans nier l'origine galloise dĂ©clarera plus tard Je n’ai pas inventĂ© l’air du Bro goz ma zadou. Je l’ai transplantĂ© et popularisĂ© en Bretagne »[9]. Le morceau commence Ă  ĂȘtre mĂ©diatisĂ© lors des annĂ©es suivantes, et connait plusieurs adaptations. Le 24 avril 1905 a lieu la premiĂšre exĂ©cution publique parisienne Ă  l'occasion de la premiĂšre de la piĂšce de théùtre en breton, Marvaill ann Ene Naounek de Tanguy Malmanche[10]. Une partition pour piano d'Owen Alaw est le fait du pĂšre de Camille Le Mercier d'Erm, imprimeur Ă  Niort[11]. En 1906, Maurice Duhamel Ă©crit une nouvelle harmonisation pour piano et il est enregistrĂ© par PathĂ© frĂšres, de Paris, sur disques phonographiques en 1910[12]. D'autres accompagnements ont Ă©tĂ© Ă©crits, entre autres, par Georges Arnoux et l'abbĂ© Jean-Louis Mayet, organiste de la cathĂ©drale de Quimper[13]. Popularisation[modifier modifier le code] L'hymne commence Ă  sortir du cercle des milieux rĂ©gionalistes dĂšs 1900. Il est ainsi adoptĂ© Ă  cette Ă©poque par les Ă©tudiants bretons de Rennes, qui en font leur chant de ralliement[N. 2], et son utilisation est toujours attestĂ©e dans les annĂ©es 1930[14]. Il est Ă  la mĂȘme Ă©poque connu dans les cercles bretons de Paris[15] Lors de sa visite Ă  Morlaix le 30 mai 1920, le marĂ©chal Foch, qui avait une rĂ©sidence prĂšs de cette ville, avait prononcĂ© aprĂšs avoir entendu le Bro Gozh de Taldir Votre chant est aussi beau que la langue qui l'exprime et que le cƓur qui l'inspire. Gardez bien l'un et l'autre. »[rĂ©f. nĂ©cessaire] Il est jouĂ© sur les quais de la gare de Guingamp en 1923 pour accueillir le prĂ©sident du Conseil, Raymond PoincarĂ©, venu cĂ©lĂ©brer Ă  TrĂ©guier le centenaire de la naissance d'Ernest Renan. François Jaffrennou relĂšve qu'en 1930, le prĂ©sident de la RĂ©publique, Gaston Doumergue, a pu aussi Ă©couter son exĂ©cution sur le Cours d'Ajot Ă  Brest par une chorale carhaisienne. Le 3 aoĂ»t 1940, il est diffusĂ© par Radio Londres, dans une Ă©mission consacrĂ©e Ă  la Bretagne[16]. Ce chant est entonnĂ© par des otages du camp de Chateaubriant avec L'Internationale en breton, le 15 dĂ©cembre 1941, lorsque le Dr Jacq, militant communiste et mĂ©decin au Huelgoat, est fusillĂ© par des soldats allemands[16]. Le Dr Jacq a dispensĂ©, durant sa captivitĂ©, des cours de breton pour les autres otages du camp et mis en place une chorale bretonne. Il existe plusieurs traductions en français[5]. La premiĂšre traduction fut publiĂ©e en 1936 par Henry Lemoine, Ă©diteur Ă  Paris, dans le livret Ugent Kanaouen "20 chants". D'aprĂšs Griffiths, cette version aurait Ă©tĂ© faite par Taldir lui-mĂȘme. La seconde version est publiĂ©e chez le mĂȘme Ă©diteur en 1933 sous le titre Vieille Terre de Mes PĂšres. Aucune de ces traductions n'a acquis la popularitĂ© de la version en breton. Une version en gallo a Ă©tĂ© publiĂ© par l'hebdomadaire Ya ! le 16 mars 2012. Elle est signĂ©e Fabien LĂ©cuyer. Au centre de Lesneven, ville oĂč il a Ă©tĂ© lancĂ© solennellement, une place a reçu le nom de Bro goz ». En 2014, la chaĂźne France 3 Bretagne lance sur Internet le dĂ©fi Bro Gozh », un jeu-concours faisant appel aux internautes pour rĂ©interprĂ©ter l'hymne et partager les vidĂ©os au plus grand nombre. Le dĂ©fi est remportĂ© par la chanteuse Kaelig, accompagnĂ©e dans sa vidĂ©o par Dour/Le Pottier Quartet, qui gagne un tour du monde de trois semaines pour promouvoir l'hymne[17]. Utilisations[modifier modifier le code] Politiques[modifier modifier le code] L'hymne a Ă©tĂ© repris Ă  plusieurs reprises par des personnalitĂ©s politiques bretonnes, ou lors d'Ă©vĂ©nements officiels. En ouverture du procĂšs de l'Amoco Cadiz en 1982 Ă  Chicago par 150 Ă©lus bretons[18], ou par la prĂ©fĂšte de rĂ©gion Bernadette Malgorn lors de son dĂ©part de la rĂ©gion en 2006[19]. Ce chant est Ă  plusieurs reprises chantĂ© au sein du Conseil rĂ©gional de Bretagne, notamment le 24 juin 2011 lors de la visite du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones[20],[21], ou lors de l'Ă©lection du nouveau prĂ©sident du conseil rĂ©gional LoĂŻg Chesnais-Girard le 22 juin 2017[22]. Le 22 juillet 2011, dans le cadre du festival de Cornouaille, le Bro Gozh est mis en valeur Ă  l'occasion de la cĂ©rĂ©monie du Collier de l'Hermine avec la participation des chƓurs de Plomelin et Concarneau[23]. Le chant national est entonnĂ© lors des rassemblements du collectif des Bonnets rouges, Ă  Quimper[24], Ă  Carhaix[25] fin 2013 ainsi que lors des manifestations Ă  Nantes pour la rĂ©unification de la Bretagne 19 avril et 28 juin 2014. Le 11 janvier 2018, au Couvent des Jacobins Ă  Rennes, les hymnes nationaux gallois et bretons sont interprĂ©tĂ©s devant Carwyn Jones, Premier ministre gallois, et Loig Chesnais-Girard, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, par l'Orchestre Symphonique de Bretagne et 160 choristes dont 50 du BBC National Choir of Wales. Le 6 avril 2021, sur les marches du Palais Bourbon, Ă  Paris, le Bro Gozh est interprĂ©tĂ© par le dĂ©putĂ© Paul Molac et ses collĂšgues bretons Ă  la suite de l'adoption de sa loi de promotion des langues rĂ©gionales par l'AssemblĂ©e nationale[26]. Sportives[modifier modifier le code] Le Bro Gozh est jouĂ© lors des rencontres de l'Ă©quipe de Bretagne de football[rĂ©f. nĂ©cessaire] le 21 mai 1998 Ă  Rennes contre le Cameroun, le 20 mai 2008 Ă  Saint-Brieuc contre la RĂ©publique du Congo, le 19 mai 2010 Ă  Ajaccio contre la Corse et le 21 mai 2010 Ă  Bastia contre le Togo. Il a Ă©galement Ă©tĂ© jouĂ© le 2 juin 2011 Ă  Saint-Nazaire contre la GuinĂ©e Ă©quatoriale et le 28 mai 2013 Ă  Carquefou face au Mali. Lors de la finale de la Coupe de France de football 2008-2009 qui opposa deux clubs bretons, le Stade rennais FC et l'En Avant de Guingamp[27], le prĂ©sident de rĂ©gion Jean-Yves Le Drian Ă©tait intervenu pour que l'hymne soit jouĂ©[28] l'interprĂ©tation enregistrĂ©e du groupe Mouez Port-Rhu de Douarnenez[29] est diffusĂ©e au Stade de France avant le match, en dehors du protocole officiel[30]. À la fin de la rencontre, le chanteur Alan Stivell demande le micro de l'animateur, et avec l'accord d'un reprĂ©sentant de la FFF, il chante l'hymne a cappella[31],[32]. Cet hymne est Ă©galement diffusĂ© avant chaque rencontre Ă  domicile du Stade rennais, au Roazhon Park, lors des matches de championnat et de coupe[33]. Le Bro Gozh est interprĂ©tĂ© lors de la rencontre internationale de football gaĂ©lique entre les Ă©quipes de Bretagne et de Galice le dimanche 11 aoĂ»t 2013 Ă  Lorient[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Pour la premiĂšre fois dans l'histoire de la finale de la Coupe de France de Football organisĂ©e par la FĂ©dĂ©ration Française de Football, un second hymne le Bro Gozh est intĂ©grĂ© au protocole officiel au cĂŽtĂ© de l'hymne français, La Marseillaise, lors de la finale du samedi 3 mai 2014 entre les deux clubs bretons Guingamp et Rennes[rĂ©f. nĂ©cessaire]. C'est Ă  la demande du Conseil rĂ©gional de Bretagne que cette prĂ©sence du Bro Goz est officialisĂ©e[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Au Stade de France Ă  Saint-Denis, le Bro Gozh est intĂ©grĂ© dans le protocole officiel et est interprĂ©tĂ© par Nolwenn Leroy devant 80 000 spectateurs dont François Hollande, prĂ©sident de la RĂ©publique et Jean-Yves Le Drian, ministre de la DĂ©fense, notamment[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En 2016, le Bro Gozh est interprĂ©tĂ© lors d'un match de hockey sur glace Ă  Brest entre les Albatros brestois et les Red Devils de Cardiff[34], ainsi qu'Ă  plusieurs reprises lors du Championnat europĂ©en des luttes celtiques organisĂ© Ă  Brest Arena par la fĂ©dĂ©ration de [[gourengouren[rĂ©f. souhaitĂ©e]]]. Depuis la saison 2016-2017, le Rugby club de Vannes met l'interprĂ©tation du Bro Gozh en introduction de ses matchs Ă  domicile en Pro D2[35]. Depuis septembre 2018, le club de football de Lorient, le FCL, diffuse au stade du Moustoir le Bro Gozh lors des mi-temps[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Depuis cette saison 2018-2019, le club de basket de Quimper, l'UJAP, ouvre certains de ses matchs Ă  domicile par l'interprĂ©tation du Bro Gozh[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En juillet 2019, est signĂ© le protocole des Derbys bretons, au stade de la Rabine Ă  Vannes, Ă  l'initiative du ComitĂ© Bro Gozh en prĂ©sence de Loig Chesnais-Girard, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, de David Robo, maire de Vannes, et des reprĂ©sentants des Ă©quipes de football professionnelles de Bretagne[rĂ©f. nĂ©cessaire] ce protocole qui implique le Conseil rĂ©gional, l'association La Nuit des Etoiles, Sonerion et le ComitĂ© Bro Gozh consiste, lors des Derbys bretons, en une sĂ©rie d'animations dont l'interprĂ©tation du Bro Gozh par un/e artiste ; ce protocole a rencontrĂ© un grand succĂšs populaire jusqu'Ă  son interruption par la pandĂ©mie de mars 2020[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Depuis aoĂ»t 2019 , le FC Lorient ouvre systĂ©matiquement ses matches Ă  domicile par le Bro Gozh[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Reprises artistiques[modifier modifier le code] Tri Yann, l'un des groupes Ă  avoir repris le Bro gozh ma zadoĂč La chanson est au rĂ©pertoire de nombreuses chorales[36]. Elle a Ă©tĂ© reprise par plusieurs musiciens sur des albums ou en concert, comme Alan Stivell sur l'album Brian Boru avec des chƓurs et sur le live 40th Anniversary Olympia 2012 avec Nolwenn Leroy et Pat O'May, Tri Yann sur plusieurs de leurs albums comme La Tradition symphonique, La Tradition symphonique 2 ou 30 ans au ZĂ©nith, Tri Bleiz Die sur l'album Milendall, Targas sur Buffalo reel, Daonet sur Donemat, Soldat Louis[37], Mouezh Paotred Breizh, Didier Squiban Trio[38], TornaoD dans la chanson Keltia[39], Nolwenn Korbell sur le troisiĂšme CD de L’histoire de Bretagne pour tous[40], ou encore Gwennyn[41]. L'interprĂ©tation par Nolwenn Leroy sur son album Bretonne – vendu Ă  1 200 000 exemplaires – et en tournĂ©e, lui a donnĂ© une diffusion qu’il n’avait jamais connu »[42]. Pour Celebration de Dan Ar Braz, Clarisse Lavanant chante en breton Bro yaouank hon bugale qui cĂ©lĂšbre le jeune pays de mes enfants »[43]. La DJ Miss Blues, connue pour sa Breizh'n'Bass », remixe la musique[44] et rĂ©alise un clip avec les paroles en langue des signes par une jeune Bretonne sourde[45]. Dans le film Turned towards the sun de Micky Burn, un long extrait du Welsh-Breton National Anthem, interprĂ©tĂ© par un chƓur gallois, accompagne les images, commençant par les paroles en breton puis en gallois[46]. En mars 2017 sort le single Bro gozh ma zadoĂč, enregistrĂ© en collĂ©giale par Clarisse Lavanant, Gwennyn, CĂ©cile Corbel, Rozenn Talec, Alan Stivell, Tri Yann, Gilles Servat et Soldat Louis pour l'album Breizh eo ma bro ! Sony Music[47],[48]. Ce collectif est prĂ©sent Ă  Quimper le 5 juillet pour interprĂ©ter la chanson dans le cadre de l'Ă©mission Les Copains d'abord en Bretagne, diffusĂ©e le 23 septembre sur France 2[49]. Culturelles[modifier modifier le code] La SNCF a utilisĂ© ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon Ă  la fin des annĂ©es 1960[50]. En 2004, le centenaire du Bro gozh est fĂȘtĂ© Ă  Lesneven en invitant notamment une dĂ©lĂ©gation de la ville jumelĂ©e de Carmarthen[51]. Les 10 et 11 janvier 2018, le Couvent des Jacobins Ă  Rennes est inaugurĂ© avec l'interprĂ©tation en commun des hymnes breton et gallois par l’Orchestre Symphonique de Bretagne et 190 choristes dont 50 du chƓur national gallois de la BBC[52]. Le Poellgor Bro Gozh ma ZadoĂč Le Poellgor Bro Gozh ma ZadoĂč ComitĂ© Bro Gozh ma ZadoĂč », est créé en novembre 2010 dans le but de promouvoir l'hymne national breton »[53] par l'Institut Clturel de Bretagne, par la FĂ©dĂ©ration Kanomp Breizh et par le ComitĂ© Bretagne-Pays de Galles. Il organise une sĂ©rie de concerts Ă  l'occasion de la FĂȘte de la Bretagne 2011, avec des chorales bretonnes et un chƓur gallois d'Aberteifi[54]. Un prix Bro Gozh est dĂ©cernĂ© annuellement par ce comitĂ© pour rĂ©compenser la personne, l’artiste, l’association ou l’institution ayant le mieux promu l’hymne national breton l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente » ; il est remis Ă  Alan Stivell en 2011[55] Ă  Nolwenn Leroy en 2012[56] au Stade rennais en 2013[57], Ă  la fĂ©dĂ©ration Kanomp Breizh en 2016[58], Ă  Tri Yann en 2017[59], au Rugby club de Vannes en 2018[60]. Le ComitĂ© Bro Gozh a co-produit un DVD sur l'histoire de Bro Gozh, Kan ar Galon, rĂ©alisĂ© par Mikael Baudu ; ce film est diffusĂ© par Ă©pisode sur France 3 Bretagne. Le premier trophĂ©e Bro Gozh est remis en 2016 au ComitĂ© d'organisation des championnats de luttes celtiques Cocelic[58] et Ă  Mikael Bodlore-Penlaez en 2017 pour son ouvrage et la crĂ©ation d'une exposition sur le Bro Gozh ma ZadoĂč[61]. À l'occasion du Festival Interceltique de Lorient de 2018 consacrĂ© au pays de Galles, le ComitĂ© Bro Gozh remet un prix spĂ©cial Ă  Carwyn Jones, Premier ministre du pays de Galles et Ă  Lena Louarn, vice-prĂ©sidente du Conseil rĂ©gional de Bretagne, pour souligner les relations sĂ©culaires entre les deux nations[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Un TrophĂ©e Bro Gozh est remis Ă  la mĂȘme occasion Ă  l'[[Orchestre symphonique de BretagneOrchestre Symphonique de Bretagne[rĂ©f. souhaitĂ©e]]] en la personne de son directeur musical, Grant Llywelyn, lui-mĂȘme gallois. Le samedi 26 mai 2018, le Bro Gozh est entonnĂ© par Clarisse Lavanant pour l'inauguration du MĂ©morial NominoĂ« sur le site de la bataille de Ballon en Bains-sur-Oust, prĂšs de Redon, en prĂ©sence de nombreux Ă©lus et responsables culturels[rĂ©f. souhaitĂ©e]. En aoĂ»t 2019, le Prix Bro Gozh est remis au Festival interceltique de Lorient[rĂ©f. souhaitĂ©e]. Paroles[modifier modifier le code] Breton Traduction en français Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad A skuilhas eviti o gwad Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro Ra vezo digabestr ma Bro! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer Enne kousk meur a Vreizhad taer! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv Gwerz trist, son dudius a ziwan eno O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč braz He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz Dihunet out bremañ, ma Breizh! Refrain Nous, Bretons de cƓur, aimons notre vrai pays! RenommĂ© est l'Armor Ă  travers le monde. Bravement au milieu de la guerre, nos pĂšre si bons, VersĂšrent pour elle leur sang. Refrain Ô Bretagne, mon pays, j'aime mon pays, Tant que sera la mer comme un rempart autour d'elle, Sois sans chaĂźnes mon pays ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'y a pas d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque mont, chaque vallĂ©e, Ă  mon cƓur est superbe, LĂ  repose plus d'un Breton ardent ! Refrain Les Bretons sont des gens robustes et forts; Il n'y a pas de peuple plus courageux sous les cieux. Complaintes tristes, chansons charmantes germent lĂ , Ô que tu es beau, mon pays ! Refrain Si la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue dans les grandes guerres, Sa langue est toujours aussi vivante que jamais. Son cƓur ardent bat encore dans sa poitrine, Tu es dĂ©sormais rĂ©veillĂ©e, ma Bretagne ! Refrain Notes et rĂ©fĂ©rences[modifier modifier le code] Notes[modifier modifier le code] ↑ Par exemple par le ComitĂ© Bro gozh ma zadoĂč, comitĂ© de promotion de ce chant. ↑ Selon la version rapportĂ©e par François Jaffrennou, alors Ă©tudiant Ă  Rennes, dans l'article citĂ© plus haut de An Oaled 1935. RĂ©fĂ©rences[modifier modifier le code] ↑ Le Bro gozh ma zadoĂč » devient l’hymne officiel de la Bretagne », sur Le Telegramme, 24 novembre 2021 consultĂ© le 25 novembre 2021 ↑ Welsh anthem - The background to Hen Wlad Fy Nhadau », BBC, 12 janvier 2008 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 163. ↑ a b et c Xavier Maugendre, L'Europe des hymnes dans leur contexte historique et musical, Éditions Mardaga, 1996, 456 p. lire en ligne, p. 99-101. ↑ a et b Gwyn Griffiths, L'hymne national gallois » traduction de Jacqueline Gibson, Agence Bretagne Presse ↑ Chartier 2010, p. 259 ↑ a b et c Chartier 2010, p. 253 ↑ Coupe de France. Jour de gloire pour le Bro gozh », Le TĂ©lĂ©gramme, 8 mai 2009. ↑ Chartier 2010, p. 255 ↑ Texte du carton reproduit dans GwennolĂ© Le Menn, Istor ar brezhoneg, 4, Roll-gerioĂč Jabadao 1903, Gaston Esnault 1874-1971. In Hor Yezh, no 234, Mezheven juin 2003, p. 9. ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 164. ↑ Disque PathĂ© saphir 4926 interprĂ©tĂ© par Jaffrennou "Taldir" source "RĂ©pertoire des Disques PathĂ© Ă©dition juin 1912 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935. ↑ HervĂ© Le Goc, L’Association GĂ©nĂ©rale des Étudiantes et Étudiants Rennais de 1919 Ă  1940 Un exemple du corporatisme estudiantin de l’entre-deux-guerres, Rennes, UniversitĂ© Rennes 2 Haute Bretagne, mĂ©moire de maitrise d'histoire contemporaine, 1999, 155 p., p. 83 ↑ Logann Vince et JĂ©rĂŽme Cler directeur de mĂ©moire, DĂ©buts des bagadoĂč, Chroniques d'un succĂšs annoncĂ© L'expansion du nouvel orchestre breton 1943-1970, Paris, universitĂ© Paris IV, 2010 lire en lignep. 143 ↑ a et b Bretons 2013, p. 35 ↑ Emilie Colin, DĂ©fi Bro Gozh Kaelig remporte le concours », sur France 3 Bretagne, 3 dĂ©cembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, L'histoire de l'hymne breton Ă  l'Ă©cran », Ouest-France, 24 fĂ©vrier 2011. ↑ La PrĂ©fĂšte de RĂ©gion Bretagne chante l'hymne breton pour son dĂ©part », Agence Bretagne Presse. ↑ [vidĂ©o] Conseil rĂ©gional. Le Bro Gozh chantĂ© par l'ensemble des conseillers », Le TĂ©lĂ©gramme, 24 juin 2011. ↑ Didier Gourin, Le Pays de Galles fait envie aux Bretons », Ouest-France, 25 juin 2011. ↑ Philippe CrĂ©hange, Conseil rĂ©gional. Les Bretons ont un nouveau prĂ©sident », dans Le TĂ©lĂ©gramme, le 22 juin 2017, consultĂ© sur le 22 juin 2017 ↑ Le Bro Gozh ma ZadoĂč pour saluer les HerminĂ©s - Quimper », Ouest-France, 23 juillet 2011. ↑ La manifestation des Bonnets rouges Ă  Quimper », 20 Minutes, 4 novembre 2013 "certains ne peuvent s'empĂȘcher de verser une larme" ↑ Plus de 25 000 Bonnets Rouges Ă  Carhaix un succĂšs sans prĂ©cĂ©dent pour faire bouger l'État français », Agence Bretagne Presse, 30 novembre 2013 "un petit garçon qui se mit Ă  entonner avec beaucoup de doigtĂ© et d'assurance, le Bro gozh va ZadoĂč »" ↑ Des dĂ©putĂ©s chantent dans des langues rĂ©gionales devant l'AssemblĂ©e nationale », Ouest-France,‎ 9 avril 21 lire en ligne ↑ L'“hymne” breton retentira au Stade de France », Le Point, 4 mai 2009. ↑ L'hymne Breton au Stade de France ? », Le TĂ©lĂ©gramme, 1er mai 2009. ↑ Mouez-Port Rhu au JT de TF1 lundi midi », Ouest-France, 12 fĂ©vrier 2011 ↑ Coupe de France. 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Servi Ă  toutes les sauces », Le TĂ©lĂ©gramme, 12 janvier 2012, consultĂ© sur le 12 janvier 2012 ↑ Piste 8 de l'album Concert Ă  Mexico 2008 de Didier Squiban Trio. ↑ Le clip du groupe Tornaod tournĂ© en pleine forĂȘt », Le TĂ©lĂ©gramme,‎ 29 juillet 2006 lire en ligne ↑ FrĂ©dĂ©ric Jambon, Livre. L'histoire bretonne contĂ©e en musique, Le TĂ©lĂ©gramme, 5 avril 2012 ↑ Football. Gwennyn chantera le Bro gozh ma zadoĂč avant Rennes-Lorient », dans ouest-France, le 4 novembre 2014, consultĂ© sur le 4 novembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, la jeunesse retrouvĂ©e d’un hymne », Cultures bretonnes 2013 H-S Ouest-France, p. 19. lire en ligne ↑ FrĂ©dĂ©ric Jambon, CĂ©lĂ©bration. 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Remis ce vendredi Ă  Nantes », Le Telegramme,‎ 10 mai 2017 lire en ligne, consultĂ© le 11 mai 2017 Voir aussi[modifier modifier le code] Bibliographie[modifier modifier le code] Ouvrages[modifier modifier le code] document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article. Jean-Yves Carluer, Bro Goz ma Zadou, ou Doue ha va bro ? Retour sur une controverse », dans Langues de l'Histoire, Langues de la Vie. MĂ©langes offerts Ă  Fañch Roudaut, Brest, Les Amis de Fañch Roudaut, 2005, p. 309-317. Erwan Chartier, La construction de l'interceltisme en Bretagne, des origines Ă  nos jours mise en perspective historique et idĂ©ologique, Rennes, thĂšse de l'universitĂ© Rennes 2, 2010, 722 p. lire en ligne Georges Cadiou, EMSAV Dictionnaire critique, historique et biographique, Coop Breizh, 2013 Jean Ollivro, Bro gozh ma zadou = l'identitĂ© territoriale bretonne », dans Bretagne 2100 IdentitĂ© et avenir, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 27-35. Sion T. Jobbins, The Welsh National Anthem Its story, its meaning, 2013, Y Lolfa, 64 p. Mikael Bodlore-Penlaez, Bro Gozh ma ZadoĂč, l'hymne national breton Trilogie des symboles de Bretagne, SpĂ©zet, Coop Breizh, 2015, 36 p. ISBN 978-2-84346-724-0 Articles de presse[modifier modifier le code] Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, La jeunesse retrouvĂ©e d'un hymne », Cultures bretonnes, Ă©dition 2013, Hors-SĂ©rie Ouest-France, p. 19 Bernard Lasbleiz, Bro Goz Ma ZadoĂč. L'histoire mouvementĂ©e de l'hymne breton », Musique bretonne, no 195, mars 2006, p. 28-33 Donatien Laurent, Deux hymnes cousins », ArMen, no 8, avril 1987, p. 28-29 Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, Le Bro gozh ma zadoĂč Les 110 ans d'un hymne mĂ©connu », Bretons, no 90,‎ aoĂ»t-septembre 2013, p. 34-36 Film[modifier modifier le code] Mikael Baudu, Kan ar Galon L'histoire de l'hymne national breton, coproduction Gwengolo FilmoĂč et France 3, 2011, 30 min. versions français et breton, DVD ComitĂ© Bro gozh ma zadoĂč Liens externes[modifier modifier le code] Fichier audio du Bro gozh ma zadoĂč [MP3] site entiĂšrement consacrĂ© au Bro Gozh, hymne national breton blog du ComitĂ© Bro Gozh ma ZadoĂč Ressources relatives Ă  la musique en AllMusic en MusicBrainz Ɠuvres Parlegallois, anglais, breton et français. C onnaĂźt le dialecte du Dyfed. Son professeur de breton a Ă©tĂ© Mark Kerrain. (source J. Gibson). S'intĂ©resse aussi Ă  la langue cornique. Gwyn Griffiths et la Bretagne . Il a toujours Ă©tĂ© attirĂ© par la Bretagne :" Le climat y est meilleur . qu'au Pays de Galles, ainsi que la nourriture, les

1Parler de web territorial a-t-il un sens, alors que les informations qui circulent sur les rĂ©seaux ignorent les frontiĂšres ? L’adĂ©quation supposĂ©e entre un territoire, un État et une nation, une institution et une culture est peut-ĂȘtre abusive mais elle ne tient plus lorsqu’on veut traiter du web et identifier la sphĂšre d’influence d’une de ces entitĂ©s. Nous procĂ©derons Ă  trois dĂ©centrements successifs, institutionnel, mĂ©diologique et monadologique pour discuter cette adĂ©quation qui est en fait constamment travaillĂ©e, reprise et rĂ©inventĂ©e Anderson, 2002, Thiesse, 1999 selon les supports mĂ©diatiques mobilisĂ©s. Sommes-nous capables de suspendre un instant les certitudes ou les Ă©vidences sur ces entitĂ©s, institution ou culture, pour analyser ce qui les fait tenir, en observant ce qui les compose sur le web ? 2Entre 2006 et 2009, nous avons observĂ©, dĂ©crit et analysĂ© un web dit territorial » Ă  une Ă©chelle rĂ©gionale, autrement dit une partie du web en lien avec un territoire, et oĂč ces adĂ©quations restent prĂ©cisĂ©ment Ă  questionner. Nous avons traitĂ© manuellement 591 sites web qui ont d’une façon ou d’une autre un lien avec ce territoire, la Bretagne. La mĂ©thode que nous avons mise en place pour constituer ce corpus de web territorial » se compose de 6 Ă©tapes. L’analyse sĂ©miotique de 15 sites web est l’une de ces Ă©tapes et a permis de dĂ©montrer la prĂ©sence d’un lien entre ce territoire et le web Ă  partir de 5 mĂ©diations dont la carte Le BĂ©chec, 2012. 3GrĂące Ă  cette approche, nous pouvons prĂ©ciser la façon dont se compose une Ă©chelle territoriale rĂ©gionale sur le web, en Ă©tant attentif Ă  toutes les mĂ©diations qui la font tenir. Par mĂ©diations, nous entendons tout autant des supports mĂ©diatiques, et nous serons alors proches d’une mĂ©diologie, que des entitĂ©s Ă©lĂ©mentaires nous restons dĂ©libĂ©rĂ©ment vague sur leur statut pour l’instant qui peuplent cette Ă©chelle, et nous serons alors proches d’une monadologie. 4PrĂ©cĂ©demment, Rokkan et Lipset 2008 ont montrĂ© qu’une nation ne peut se dĂ©finir par autorĂ©fĂ©rence mais doit assembler des attributs que ces auteurs ont dĂ©finis en autant de clivages » qu’ils jugent pertinents. Leur dĂ©marche sera reprise ici pour rendre compte des Ă©lĂ©ments les plus fins qui, par leur circulation, entendue ici comme leur rĂ©pĂ©tition sur un corpus de sites web, peuvent constituer une Ă©chelle moins Ă©vidente que celle qu’ils ont Ă©tudiĂ©e. Le web constitue une mise Ă  l’épreuve radicale des Ă©chelles existantes et introduit une incertitude importante tant pour les sciences sociales que pour les dĂ©cideurs. Selon notre analyse, le web, ce rĂ©seau de communication mondial, ne produit pas une Ă©chelle globale » et il ne reproduit pas non plus le territoire politiquement dĂ©fini autour d’un État. Nous souhaitons montrer que le web territorial est supportĂ© par des liens créés par des attributs bien prĂ©cis qui ont des capacitĂ©s de circulation particuliĂšres et qui font tenir des collectifs Ă  gĂ©omĂ©trie variable. L’émergence du web, et plus particuliĂšrement du web dit » permet aux internautes de contribuer, d’écrire et de publier User-Generated Content sans impĂ©ratifs professionnels ou politiques sur le read and write web. Ces pratiques bouleversent les mĂ©diations comme supports et comme Ă©lĂ©ments culturels partagĂ©s. Nous prendrons appui sur des recherches concernant le rĂŽle de la presse dans la naissance, la dĂ©finition et la maintenance d’une Ă©chelle territoriale, dĂ©jĂ  ancienne, la nation Anderson, 2002 ; Tarde, 1897 ; Lippman, 2008. Dans le cas du web, nous Ă©tudions plus prĂ©cisĂ©ment le rĂŽle des signes visuels prĂ©sents sur les sites web, soit 227 signes, analysĂ©s de façon systĂ©matique, quantitativement et sĂ©miotiquement, selon une Ă©chelle en 5 degrĂ©s de l’attachement territorial de ces signes Le BĂ©chec, 2010. Trois dĂ©centrements nĂ©cessaires institutionnel, mĂ©diologique et monadologique Un dĂ©centrement institutionnel 5Rokkan et Lipset ont dĂ©fini des attributs religion, langue, ethnicitĂ© qui constituent des clivages producteurs de diffĂ©rences entre les nations. Ces attributs s’imposent aux nations qui ne peuvent se maintenir qu’à la condition de les rĂ©duire et de bloquer leurs capacitĂ©s Ă©volutives pour crĂ©er une stase nationale, permettant aux institutions de perdurer. Seuls les clivages peuvent expliquer et structurer des particularitĂ©s propres Ă  une nation. Selon nous, ils doivent plutĂŽt initier une dĂ©marche plus Ă©tendue pour dĂ©composer la supposĂ©e Ă©vidence de la nation, de l’État-nation et souligner toutes les mĂ©diations qui les composent au-delĂ  des clivages dits explicatifs ». Ces Ă©chelles rĂ©gion, nation, Europe ne sont, comme les autres, que des assemblages idiosyncrasiques d’attributs, dont les clivages dĂ©finis par Rokkan et Lipset constituent les plus visibles. C’est pourquoi leur mĂ©thode, une fois prolongĂ©e, permet de repeupler toutes les Ă©chelles territoriales d’attributs oubliĂ©s, non clivants a priori mais qui jouent pourtant, selon nous, un rĂŽle de mĂ©diation essentiel pour faire tenir les institutions. Nous retenons la vertu pluraliste de la mĂ©thode des clivages tout en passant d’un pluralisme des causalitĂ©s Ă  un pluralisme des attributs. C’est en cela que nous effectuons un dĂ©centrement institutionnel, en ne restant pas fixĂ© sur ces institutions ni sur les clivages qui les ont constituĂ©es. Outre les mĂ©diations institutionnelles classiques que sont l’adhĂ©sion Ă  un parti dans un systĂšme de partis et le vote, nous devons ĂȘtre capable de prendre en compte des attributs qui composent ces partis et ces votes, afin d’éviter tout agrĂ©gat trop rapide, toute Ă©vidence supposĂ©e de ces entitĂ©s elles-mĂȘmes. Des travaux de sociologie politique historique ont d’ailleurs dĂ©crit ces mĂ©diations et s’apparentent Ă  la mĂ©diologie qui nous inspire ici. Une mĂ©diologie de la nation 6Anderson a ainsi montrĂ© que la nation et la construction des États-nations supposent ce qu’il nomme une communautĂ© imaginĂ©e ». Elle est imaginĂ©e parce que mĂȘme les membres de la plus petite des nations ne connaĂźtront jamais la plupart de leurs concitoyens [...] bien que dans l’esprit de chacun vive l’image de leur communion » Anderson, 2002, 19. 7Anderson produit une mĂ©diologie des Ă©chelles lorsqu’il prend pour exemple le rĂŽle de l’imprimĂ© comme systĂšme de communication translocal. Selon l’auteur, le capitalisme a produit un autre mode de reprĂ©sentation du territoire la carte imprimĂ©e. [...] Elle permit de reprĂ©senter les nouvelles terres-nourrices sur la minuscule surface plane des timbres, des cartes postales, des manuels scolaires ou des affiches politiques » Anderson, 2002, 10. 8Cet exemple montre la vertu heuristique de l’adoption d’un grain d’analyse plus fin sur le plan empirique. Outre la constitution historique et souvent guerriĂšre du territoire, il faut que l’existence des nouvelles frontiĂšres de la Nation soit mise en scĂšne, reproduite, diffusĂ©e sous des formats cognitifs aisĂ©ment Ă©changeables. Une Nation portative » pour paraphraser Debray 1991 lorsqu’il dĂ©crit la qualitĂ© essentielle de la Bible comme Dieu portatif ». Un dĂ©centrement monadologique 9Chaque support, dont les cartes sur les murs des Ă©coles par exemple, contribue ainsi Ă  faire tenir un peu plus une Ă©chelle territoriale comme Ă©vidente dans l’esprit de la communautĂ©. Il est alors possible de suivre la circulation de ces supports, voire mĂȘme de la mesurer, et d’en estimer le pouvoir de captation des esprits Ă  travers l’extension de leur adoption dans le temps et dans l’espace. DĂšs lors, pour reprendre les clivages, tels que les partis, il serait nĂ©cessaire de les dĂ©composer en entitĂ©s Ă©lĂ©mentaires pour vĂ©rifier comment se sont effectuĂ©es leur agrĂ©gation et leur propagation, pour rendre compte de leur traduction incessante favorisant leur circulation et la façon dont les institutions ont su ou non bloquer leur transformation et leur prolifĂ©ration Ă  leur profit pour se constituer. Nos travaux d’analyse d’un web territorial mobilisent les mĂȘmes principes et initient une nouvelle approche car le numĂ©rique en rĂ©seau permet de suivre Ă  la trace chaque entitĂ© circulante. 10Les travaux de Thiesse centrĂ©s sur les entitĂ©s constitutives d’une nation nous ont ainsi inspirĂ©s. Chez elle, la nation est entendue beaucoup plus comme communautĂ© ou systĂšme de rĂ©fĂ©rences partagĂ©es, que comme institution, ce qui opĂšre un troisiĂšme dĂ©centrement pour analyser les Ă©chelles. Au XVIIIe siĂšcle, les modes d’élaboration des identitĂ©s nationales furent trĂšs divers. L’auteur dĂ©taille les Ă©lĂ©ments constitutifs des identitĂ©s collectives toujours actifs en 2012 une histoire [...], une sĂ©rie de hĂ©ros [...], une langue, des monuments culturels, un folklore, des hauts lieux et un paysage typique, une mentalitĂ© particuliĂšre, des reprĂ©sentations officielles – hymne et drapeau – et des identifications pittoresques [...] » Thiesse, 1999, 14. 11Le dĂ©centrement depuis les institutions qui dĂ©finissent les Ă©chelles territoriales vers les communautĂ©s politiques mobilise immĂ©diatement des entitĂ©s qui attirent des publics, qui font circuler des dĂ©sirs, des imaginations, qui sont tout aussi puissants et dĂ©cisifs pour faire tenir une Ă©chelle territoriale. Cette description nous permet d’effectuer notre troisiĂšme dĂ©centrement, plus monadologique Tarde, 1893, consistant Ă  traquer tout Ă©lĂ©ment, mĂȘme petit, pour sa puissance de circulation. Notre pari mĂ©thodologique est donc le suivant pas de fixation sur les institutions a priori, ni sur les mĂ©dias a priori, mais une attention portĂ©e sur chacune des mĂ©diations Ă©lĂ©mentaires, sur les attributs qui les constituent, qui peuvent circuler et qui en s’agrĂ©geant permettent de dire comment une Ă©chelle territoriale tient sur le web. Les supports de la nation de la presse au web 12L’histoire de la constitution des nations, Ă  la fois comme États et comme communautĂ©s, nous permet de vĂ©rifier les Ă©lĂ©ments qui les font tenir et notamment le rĂŽle des mĂ©dias. Reprenons quelques Ă©lĂ©ments de cette histoire pour voir ensuite comment le web et les mĂ©diations qui y circulent peuvent dĂ©passer ces Ă©chelles territoriales. 13La presse est considĂ©rĂ©e par Anderson comme une des deux formes d’imaginaires », liĂ©es Ă  la naissance de la nation au XVIIIe siĂšcle qui fournirent les moyens techniques de re-prĂ©senter’ le genre de communautĂ© imaginĂ©e qu’est la nation » Anderson, 2002, 37. 14La presse fait exister la nation en produisant un compte-rendu quotidien par la sĂ©lection des traits saillants qui sont supposĂ©s intĂ©resser un lectorat agrĂ©gĂ© ou tout au moins assez indiffĂ©renciĂ©. Le journal, rĂ©sultat d’une sĂ©lection d’issues et d’un framing, se trouve en adĂ©quation avec un territoire et avec son public rĂ©cepteur puisqu’au final, il le constitue. Le territoire du lectorat d’un quotidien devient aussi pertinent que le territoire administratif Ă  l’échelle duquel le lectorat Ă©lit ses reprĂ©sentants. Des Ă©vĂ©nements, des problĂšmes publics et leur mĂ©diatisation auront un rĂŽle dĂ©cisif dans la constitution de la nation comme communautĂ© politique. Cependant, ce mĂ©diateur qu’est la presse s’est aussi transformĂ© en institution et n’a guĂšre continuĂ© Ă  favoriser la circulation d’entitĂ©s Ă©lĂ©mentaires parfois contradictoires qui sont aussi le signe d’une communautĂ© politique vivante. Le public en gĂ©nĂ©ral demeure Ă  l’état de fantĂŽme » Lippman, 2008. Le journal se contente de focaliser l’attention sur quelques issues » sĂ©lectionnĂ©es par les mĂ©diateurs officiels. Par son format, il est contraint Ă  l’agrĂ©gation, Ă  la sĂ©lection. Or le public imaginĂ© par la presse, et qui semblait converger si bien avec l’État-nation, a dĂ©sormais troquĂ© son statut de simple lecteur pour celui, sur le web, de contributeur, qui commente, recommande, agrĂšge. Les conditions de production d’un espace public, qui constituerait la nation, sont donc singuliĂšrement diffĂ©rentes. De quoi se constituerait un espace public sur le web ? 15Lorsqu’il s’agit de dĂ©crire le web comme prolongement d’un espace public physique, il est aisĂ© de s’appuyer sur ces Ă©vidences que sont les institutions et les communautĂ©s sans procĂ©der aux dĂ©centrements que nous venons d’opĂ©rer, de retrouver des Ă©chelles connues, comme le font des travaux qui cherchent Ă  saisir une Ă©chelle territoriale sur le web a. Le premier principe repose sur l’observation de sites web institutionnels, de lieux le site web de la ville d’Angers, d’Hennebont, une radiographie du cyberespace » Rouquette, 2008. Cette mĂ©thode produit un agrĂ©gat ancrĂ© dans un territoire et revient Ă  observer ce que les acteurs institutionnels qui Ă©noncent leur ville, leur Conseil gĂ©nĂ©ral ou rĂ©gional comme institution ou leur territoire, dupliquent du territoire au web. Il s’agit alors d’une mĂ©thode de projection » sur le web, terme essentiel dans la balistique, la gestion des forces armĂ©es et les modĂšles de perception modernes construits Ă  la Renaissance. Toute la communication institutionnelle prĂ©suppose un centre, localisable, qui produit le territoire comme surface de projection en l’organisant et en le dominant. La circulation est absente, seulement un marquage du web, analogue au marquage du territoire par l’institution. L’observateur Ă©limine alors la majeure partie du web qui possĂšde un lien avec ce territoire physique dans d’autres domaines d’ Le second principe repose sur l’observation des acteurs en reprenant le modĂšle des mouvements sociaux de Neveu, 2005 quelles sont leurs revendications ? Comment ces mouvements prolifĂšrent-ils, comment se coordonnent-ils Fouetillou, 2008 ? Le web devient une ressource stratĂ©gique supplĂ©mentaire Ă  disposition d’acteurs, qui ne sont plus dĂ©finis comme porteurs des institutions ni comme centres tout en ayant la prĂ©tention Ă  exploiter le web selon les mĂȘmes principes avec des intentions, des stratĂ©gies, sous-entendant un certain contrĂŽle. Il est possible d’accroĂźtre la diversitĂ© des Ă©metteurs par rapport Ă  l’approche institutionnelle du web vue prĂ©cĂ©demment, mais le point de dĂ©part reste les mouvements sociaux constitutifs de la communautĂ© politique et reconnus comme tels par les spĂ©cialistes. Leur ancrage territorial est moins Ă©vident Ă  dĂ©montrer, mais ils ne font que projeter sur le web leurs propres stratĂ©gies. 16Ces approches rĂ©duisent les potentialitĂ©s offertes aux acteurs avec le web, soit par rĂ©duction Ă  une projection du territoire institutionnel existant soit par rĂ©duction Ă  une projection des stratĂ©gies de communautĂ©s politiques identifiĂ©es. Si nous mobilisons ces cadres mĂ©thodologiques projectifs, de nombreux acteurs de notre corpus ici un web rĂ©gional breton » ne rentrent dans aucune des cases. Que pouvions-nous faire d’un barde ou d’un couple de sonneurs biniou-bombarde et de leur page web Myspace, par exemple ? Ni institution ni mouvement social et pourtant en lien Ă©vident avec la communautĂ© culturelle mettant en circulation leurs publications, autoproduites sur le web. 17Ces approches restent en surface des mĂ©diations avec un territoire en prenant pour rĂ©fĂ©rence de dĂ©part les institutions, les communautĂ©s ce qui doit au contraire ĂȘtre dĂ©montrĂ©, quitte Ă  sortir des limites du champ d’observation supposĂ© Ă©vident. 18L’espace public que nous cherchons Ă  penser ici est proche du concept de Tassin 2007, prolongeant les travaux d’Arendt il est un agir ensemble dans un espace politique, cet espace visible. Nous envisageons l’espace public comme l’ensemble des dispositifs qui permettent de relier institutions et communautĂ©s ce qu’a cet espace public Tarde, 1893, ce qu’il fait et ce qui le fait. Cette version de l’espace public est alors non normative et plus pragmatiste que celle d’Habermas 1962. 19Cette approche a l’avantage de prendre au sĂ©rieux la nĂ©cessitĂ© de la circulation des signes pour faire tenir une communautĂ© politique et pas seulement une institution qui soutient la prĂ©sence de l’échelle territoriale sur le web. Les rĂ©pertoires de signes marquant une communautĂ© et les indices des affiliations circulent sur le web sans dĂ©calquer ceux du territoire de rĂ©fĂ©rence, mais en les traduisant. En descendant au niveau des Ă©lĂ©ments qui constituent un territoire tels qu’ils apparaissent visuellement dans le corpus Ă©tudiĂ©, nous pouvons totaliser 227 signes visuels diffĂ©rents. Nous nous sommes ainsi intĂ©ressĂ©s aux Ă©lĂ©ments matĂ©riels et symboliques » de Thiesse qui circulent et qui persistent sur le web. A partir de ces Ă©lĂ©ments, nous avons cherchĂ© Ă  vĂ©rifier s’ils Ă©taient prĂ©sents ou absents afin de comprendre la prĂ©sence d’une Ă©chelle territoriale incertaine, la rĂ©gion, sur le web, son degrĂ© d’extension ou d’existence. Nous prendrons ici seulement quelques exemples remarquables par leur rĂ©pĂ©tition sur l’ensemble du corpus Ă©tudiĂ©. 1 Breizh Flag Trip Tour ou, difficilement traduisible Tour du monde du drapeau de la Bretagne ». 20Le drapeau breton ou Gwenn-ha-du apparaĂźt sur 66 sites web soit sous forme d’image, soit d’icĂŽne langue » utilisĂ© pour le choix de la langue d’affichage, soit de logotype. Ce signe n’est pas uniquement prĂ©sent Ă  l’écran, il circule sur le web sans que cette circulation soit orchestrĂ©e par une institution. Par exemple, sur la plate-forme de rĂ©seau social Facebook, un groupe le Breizh Flag Trip Tour1 BFTT Les Bretons sont partout !’ » se donne pour objectif de traverser l’ensemble des pays du monde avec ce drapeau. En aoĂ»t 2008, l’initiateur du projet a eu l’idĂ©e de donner un drapeau Ă  ses amis voyageurs afin qu’ils se photographient devant des monuments. Sur une carte du monde prĂ©sente des photographies gĂ©olocalisĂ©es. LancĂ© le 13 septembre 2008, ce groupe compte le 26 avril 2010, 6 647 membres, pour 111 pays prĂ©sentĂ©s, puis 157 pays prĂ©sentĂ©s en 2013. En 2009, le nom est dĂ©posĂ© et une association loi 1901 est créée. 2 Cette proposition Ă©vacue cependant le rĂŽle spĂ©cifique jouĂ© par un mĂ©diateur quasi technique que met ... 21Cette circulation sur le web est particuliĂšre puisqu’elle reprend et rend publique une circulation physique d’un signe dans le monde entier. Le web modifie la place d’un signe somme toute conventionnel pour un État-nation ou une culture. En effet, ce sont les internautes, et non un mĂ©diateur professionnel ou politique, qui font le travail de circulation2. Le drapeau n’est pas photographiĂ© sur des bĂątiments publics par exemple. Le web permet ici de faire apparaĂźtre une communautĂ© reliĂ©e Ă  la Bretagne Ă  travers son drapeau par sa puissance de publication et de propagation au-delĂ  de toutes les Ă©chelles territoriales jusqu’ici prises en compte. 22Pouvons-nous Ă  nouveau rĂ©duire ce phĂ©nomĂšne aux intentions des acteurs sociaux, Ă  des mouvements sociaux intentionnels ? DerriĂšre cette initiative, est-ce le dĂ©fi ou le drapeau qui fait circuler ? En effet, l’objectif de publicitĂ© faite Ă  la Bretagne en allant dans tous les coins du monde » et dans tous les Ă©vĂ©nements avec un drapeau, ne paraĂźt pas relever uniquement d’une attitude de fan de » ou de fiertĂ© vis-Ă -vis de cette rĂ©gion. Cependant, les initiateurs ne revendiquent aucune visĂ©e politique qui pourtant se transporte avec le drapeau. Leur projet est dĂ©fini comme non politique. Dans le mĂȘme temps, le drapeau ne peut pas non plus ĂȘtre rĂ©duit Ă  cette supposĂ©e politique, il vit sa vie, pourrions-nous dire. Nous nous intĂ©ressons moins, ce qui serait admis dans l’analyse d’un espace public sur le web, au web qui rend visible une action des internautes ou Ă  l’action collective de ces internautes qu’au travail de ce signe, Ă  ce qu’il fait en propre et Ă  ce qu’il fait faire. Admettons alors, quoiqu’il en coĂ»te Ă  notre tradition moderne de rĂ©duction des objets au statut d’esclaves Latour, 1994, que le drapeau fait ce travail de connexion et de constitution de communautĂ©, sans doute Ă©phĂ©mĂšre mais pourtant rendue visible et rĂ©putĂ©e comme jamais auparavant, et hors de sa base territoriale. Nous concevons alors le drapeau breton comme un signe transposable Le BĂ©chec, 2010. Non pas au sens rĂ©ducteur de signe le drapeau Ă©tant rĂ©duit Ă  n’ĂȘtre que le tenant-lieu de quelque chose d’autre, plus grand ou plus fort que lui mais au sens sĂ©miotique strict de reprĂ©sentation organisĂ©e. C’est tout l’enjeu de la qualitĂ© graphique d’un tel signe certains demeurent non-transposables ou intransposables, non pas en raison de la faiblesse des attachements politiques qu’ils susciteraient mais parce qu’ils sont mal composĂ©s, mal organisĂ©s en tant que matĂ©rialitĂ©. Il y a fort Ă  parier Ă  l’inverse que certains porteurs du drapeau sont sensibles avant tout Ă  son esthĂ©tique plus qu’à son supposĂ© message politique. La transposabilitĂ© est une qualitĂ© qui se vĂ©rifie aprĂšs coup dans la circulation gĂ©nĂ©rĂ©e et non dans l’intention des acteurs. Elle est essentielle pour faire tenir ensemble des acteurs, des lieux, des discours trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes. Ce serait toute la force des liens faibles Granovetter, 1973, non du point de vue de la stratĂ©gie des acteurs humains mais des qualitĂ©s intrinsĂšques de ce signe transposable, capable de circuler et d’agrĂ©ger sur le web. 3 LittĂ©ralement vieux pays de mes pĂšres » est issu de la version de François Jaffrennou, en 1897 re ... 23Il serait alors tentant de dire que prĂ©cisĂ©ment cette qualitĂ© de transposabilitĂ© du signe enlĂšve Ă  ce drapeau toute vertu politique de fondation d’une quelconque communautĂ©. Or, nous souhaitons tenir le raisonnement inverse la capacitĂ© d’agrĂ©gation de ce signe transposable, toujours reliĂ© malgrĂ© tout Ă  un hĂ©ritage bien particulier, attachĂ© Ă  un territoire, dĂ©montre le caractĂšre de composition mĂ©diatique de toutes les communautĂ©s politiques. Sans ces artefacts et leur puissance propre, aucun travail politique communautaire ou institutionnel ne serait possible et nul ne peut dire oĂč rĂ©siderait ce sens politique s’il n’était pas portĂ© par des signes transposables, qui jouent un rĂŽle dans ce travail d’assemblage. L’attachement territorial Le BĂ©chec, 2010 de ces signes doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un faire-agir » Latour, 2002, car les signes trop ancrĂ©s territorialement ne circulent pas. Parmi les 227 signes identifiĂ©s, tous ne sont donc pas transposables. La circulation et la transposition observĂ©es au niveau du drapeau, de l’animal emblĂ©matique l’hermine ou de la langue le breton ne se vĂ©rifient pas dans le cas de l’hymne. Cet hymne » n’est pas prĂ©sent parmi les 60 fichiers-son que nous avons relevĂ©s dans le corpus. Essayons de comprendre cette situation, pourquoi le drapeau et pas l’ hymne » ? L’un des faits de cette incapacitĂ© Ă  circuler se trouve dans le territoire physique mais il explique cette absence de fichier-son sur le web. Lors de la Coupe de France de Football en mai 2009, le Conseil rĂ©gional de Bretagne tente de mettre Ă  l’honneur le Bro gozh ma zadoĂč »3, cet hymne prĂ©cisĂ©ment. AprĂšs quelques nĂ©gociations avec la FĂ©dĂ©ration française de Football », puisqu’il n’existe qu’un hymne national en France, il est acquis que ce chant sera jouĂ© sur la pelouse par deux bagadoĂč ensemble musical breton. Avec ce chant, les Bretons expriment une appartenance collective Ă  la Bretagne, Ă  la France et Ă  l’Europe », Le Drian, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, 04/05/2009. Mais les musiciens sonneurs refusent de le jouer, comme l’explique Antoine Lamballais, responsable du bagad de Cesson-SĂ©vignĂ©, Ă  France Bleu Armorique, le 07/05/2009 [L]’hymne breton est un hymne qui est trĂšs connu de nos anciens moins des nouvelles gĂ©nĂ©rations [...]. Il faut ĂȘtre honnĂȘte l’hymne breton est un hymne qui se chante plus qu’il se sonne ». 24Ce signe non-transposable montre que le territoire autant que l’espace public sur le web ont des attributs et demandent des acteurs qui les font circuler. La volontĂ© politique de faire de ce chant un signe Ă©choue. Ce chant ne fait pas partie des rĂ©pertoires de cet agent de circulation ici un bagad. Ce sont donc les pratiques des acteurs qui doivent ĂȘtre prises en compte pour qualifier ou non un signe de signe transposable. Cette histoire et ces traductions indiquent qu’il existe des conditions de fĂ©licitĂ© pour la transposition des signes. L’attachement territorial est ainsi signifiĂ© et produit par l’exposition rĂ©pĂ©tĂ©e d’un signe sur le web, et prĂ©cisĂ©ment d’un signe transposable Le BĂ©chec, 2010. Un signe transposable est un signe ayant la puissance Ă  la fois de rester attachĂ© Ă  un territoire et de circuler sur le web en devenant ainsi capable de traduire et de reformuler le territoire sur le web. Cette circulation et cette transposition produisent une nouvelle version de ce qu’est une Ă©chelle rĂ©gionale en la rendant visible et portative. 25Le pouvoir politique supposĂ© reprĂ©senter le territoire de la rĂ©gion le Conseil rĂ©gional n’est plus l’unique opĂ©rateur de sa prĂ©sence sur le web. Les attributs qu’il pouvait considĂ©rer comme stratĂ©giquement mobilisables Ă  son service vivent leur vie. La monade drapeau » a ses propres capacitĂ©s de circulation et elle emporte l’institution avec elle, qui perd alors la maĂźtrise d’un rĂ©pertoire de signes associĂ© Ă  un territoire. Le tout reste plus petit que ses parties Latour et al., 2013. L’attention aux mĂ©diations qui constituent toute Ă©chelle suppose de prendre le point de vue de ce qui avait Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  des attributs, pour observer leurs ressources d’action en tant que monades. Accompagner la circulation de signes transposables 26Au fil de ces trois dĂ©centrements, nous avons tentĂ© de montrer que ce qui constitue une Ă©chelle territoriale sur le web n’est ni une projection du territoire, ni une prolifĂ©ration de certaines formes sans lien avec le territoire mais une mise en rĂ©seau de liens autour de signes transposables, activables selon les situations. Ces signes crĂ©ent des liens, qui peuvent ĂȘtre faibles mais qui, en associant des Ă©lĂ©ments d’une nation prĂ©sents sur des sites web, encapsulent une reprĂ©sentation cohĂ©rente et durable d’une Ă©chelle territoriale sur le web. La nation, communautĂ© imaginĂ©e », en la suivant sur le web, apparaĂźt constituĂ©e d’élĂ©ments dispersĂ©s mis en rĂ©seau. Elle circule et ne peut pas ĂȘtre contenue dans un seul objet. Les signes transposables sont des formes sĂ©miotiques Ă©lĂ©mentaires du territoire qui circulent aisĂ©ment sur le web. Le discours laisse place Ă  quelques Ă©lĂ©ments aisĂ©ment identifiables et reconnaissables. Loin des lieux de dĂ©bats Ă©clairĂ©s, d’acteurs lĂ©gitimes qui prennent la parole dans une presse adaptĂ©e Ă  l’échelle du territoire concernĂ©, l’espace public sur le web dĂ©centre le discours en attributs ayant la double capacitĂ© de rester attachĂ©s Ă  un territoire de rĂ©fĂ©rence et de circuler sur le web. 27Parler des Ă©chelles en termes mĂ©diologiques Ă  partir d’un support de circulation entre les Ă©chelles qu’est le web, permet de discuter la pertinence et l’adĂ©quation des Ă©chelles institutionnelles. D’un point de vue stratĂ©gique, pour les acteurs politiques, il vaut donc mieux s’appuyer sur ce qui s’attache et ce qui circule Le BĂ©chec, 2012 que de redĂ©couper sous son contrĂŽle un territoire bien identifiable, et dĂ©passer cette idĂ©e simpliste de territoire numĂ©rique » Boullier, 2009. Du point de vue du chercheur aussi, plutĂŽt que de cristalliser son attention sur une entitĂ© en faisant rĂ©fĂ©rence au politique, Ă  une nouvelle Ă©chelle, ne vaut-il pas mieux suivre les dĂ©tournements possibles de signe transposable et crĂ©er des indicateurs de circulation, d’agrĂ©gation ? Étudier la circulation des signes transposables qui demeurent attachĂ©s Ă  l’Europe tout en circulant sur le web serait ainsi un prolongement naturel de ce travail. Dans ces redĂ©finitions d’un espace public, la capacitĂ© de circulation de quelques Ă©lĂ©ments peut crĂ©er un territoire Ă  gĂ©omĂ©trie variable », sans centre, sans frontiĂšres, agrĂ©geant en permanence des Ă©chelles territoriales hĂ©tĂ©rogĂšnes, leur empruntant et les recyclant Ă  travers ce gigantesque maelström qu’est le web.

Commenous proposons aussi la traduction bretonne de certains chants du Renouveau, nous invitons donc dĂ©sormais tous les animateurs qui intĂšgrent le Psaume de la CrĂ©ation Ă  leur programme de le proposer en breton (MP3 Ă  venir). Nous rappelons au passage que ce chant de louange a plus sa place lors de rassemblements paroissiaux, de veillĂ©es de Traduction et dĂ©finition de ISBN , dictionnaire en ligne français - breton. Nous avons trouvĂ© au moins 3 phrases traduites avec ISBN . DĂ©cliner Coop Breizh, 2015 ISBN 978-2843467233 Bro Gozh ma ZadoĂč, l'hymne national breton collection "Trilogie des symboles de Bretagne", Éd. Coop Breizh, 2015 ISBN 978-2843467233 Bro Gozh ma ZadoĂč, l'hymne national breton rummad "Trilogie des symboles de Bretagne", Emb. WikiMatrix La Louve et l'Enfant, Ă©ditions Bragelonne ISBN 2-914370-03-2 La Guerre des loups, Ă©ditions Bragelonne ISBN 2-914370-09-1 La Nuit de la louve, Ă©ditions Bragelonne ISBN 2-914370-23-7 Article dĂ©taillĂ© Gallica. La Louve et l'Enfant, embannet gant Bragelonne ISBN 2-914370-03-2, La Guerre des loups, embannet gant Bragelonne ISBN 2-914370-09-1, La Nuit de la louve, embannet gant Bragelonne ISBN 2-914370-23-7. WikiMatrix ISBN 0-907610-71-4 Alan Moore's Twisted Times, Titan Books, 1987, réédition de strips de Time Twisters originellement publiĂ©s dans 2000 AD entre 1980 et 1983, collectif. ISBN 0-907610-71-4 Alan Moore's Twisted Times, Titan Books, 1987, adembann stripoĂč eus Time Twisters embannet a-orin e 2000 AD etre 1980 ha 1983, a-stroll. WikiMatrix Liste de requĂȘtes les plus populaires 1K, ~2K, ~3K, ~4K, ~5K, ~5-10K, ~10-20K, ~20-50K, ~50-100K, ~100k-200K, ~200-500K, ~1M
Traducteurbreton/français : Association Niortaise Kevrenn Bro Glaz : kevrenn-niort.fr. Amicale Bretagne RĂ©union : Bro gozh ma zadoĂč » (Vieux pays de mes pĂšres ) — Hymne de la Bretagne) Ni, Breizizh a galon, karomp hor gwir vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro ! Dispont ’kreiz ar brezel hon tadoĂč ken mat A skuilhas eviti o gwad.
Solution finaleTaldir-Jaffrenou Le "Bro Goz" "hymne national breton", le druide et le ReichLe Bro goz ma zadou » vieux pays de mes pĂšres est prĂ©sentĂ© de nos jours comme l’hymne national breton. Son crĂ©ateur, François Jaffrenou, de son nom de druide Taldir Front d’Acier, a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  la LibĂ©ration, puis a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une sorte d’indulgence gĂ©nĂ©rale, malgrĂ© la parution de divers Ă©crits rappelant ses responsabilitĂ©s ainsi, notamment, l’essai de Michel Nicolas Histoire du mouvement breton, Syros, 1982 puis, la biographie de Luzel et Le monde comme si » de Françoise Morvan Actes sud, 2002. Le Grand Druide actuel, Gwenc’hlan Le ScouĂ«zec, ayant pris fait et cause pour son prĂ©dĂ©cesseur, Taldir, selon lui, injustement accusĂ© de collaboration avec les nazis, en un volume paru aux Ă©ditions Beltan sous le titre Le grand druide Ă©tait innocent », la polĂ©mique a soudain connu un regain d’actualitĂ©...Il nous a semblĂ© nĂ©cessaire de procĂ©der Ă  un rappel des faits, documents Ă  l’ BRO GOZL’hymne national breton, bien qu’on ne s’en doute guĂšre Ă  prĂ©sent, est l’invention d’un lycĂ©en qui, calquant l’hymne gallois en breton approximatif, pour satisfaire son professeur, lui-mĂȘme converti au druidisme, a produit un texte sur lequel il serait intĂ©ressant de fournir une analyse critique prĂ©cise mais, pour l’instant, nous ne disposons que d’une brĂšve note du Monde comme si Le Bro goz ma zadou est l’hymne national breton inventĂ© en 1897 par Taldir Jaffrenou, alors Ă©lĂšve de François VallĂ©e au collĂšge de Saint-Brieuc, sur le modĂšle de l’hymne gallois composĂ© en 1846 par Ewan James et son fils James James. Le refrain en est O Bretagne, ma Patrie, j’aime ma PatrieTant qu’il y aura de la mer comme un mur autour d’elle,Que ma Patrie soit libre. Ce refrain Ă©nigmatique a suscitĂ© des interprĂ©tations divergentes. » Le monde comme si, p. 179 Les nationalistes bretons ne se sont jamais fait d’illusion sur le texte du Bro goz ». RĂ©pondant au barde Abalor qui critiquait le drapeau breton dit gwenn-ha-du », Olier Mordrel Ă©crivait le 17 octobre 1937 dans le journal Breiz Atao Le gwenn-ha-du » n'est sans doute pas irrĂ©prochable mais Ă  son principal dĂ©tracteur, le barde Abalor, de son vrai nom LĂ©on Le Berre, l'auteur de l'article oppose le Bro goz, hymne qui pour ĂȘtre national n'en est pas moins suspect, tant d'origine que de teneur Le drapeau Ă  bandes est nĂ© dans les parages de Breiz Atao ? La belle affaire ! Le Bro goz » aussi est bien nĂ© dans les parages d'Abalor, ce qui ne nous empĂȘche pas de le chanter. On n'ira pourtant pas dire que la poĂ©sie en est impeccable. Comme vers bretons, il y a mieux et plus musical que le Douar ar Varzed » et autres trouvailles de mirliton. Mais le Bro goz » existe, c'est un signe de ralliement. Il n'est pas question de l'aimer ou de le rejeter parce que son air est d'origine Ă©trangĂšre et son texte contestable il est sacrĂ© parce qu'une valeur nationale s'est attachĂ©e Ă  lui...» citĂ© par Françoise Morvan in Blanche hermine, noir drapeau », Hopala, juin 1999. En effet, quelle que soit l’inanitĂ© de ses paroles, le Bro Goz » est l’expression d’une idĂ©e simple nous sommes Bretons, nous voulons ĂȘtre libres, la mer est le mur qui nous protĂšge et l’essentiel est d’ĂȘtre protĂ©gĂ©. Contre quoi ? Non pas contre les incursions de la perfide Albion, comme semblerait l’indiquer le texte ; plutĂŽt, pour en venir Ă  l’idĂ©e simple actuelle qui fait de Taldir un prophĂšte, que la mer comme un mur nous protĂšge en nous reliant Ă  nos frĂšres celtes contre l’odieuse liaison avec la France marĂątre. C’est ce qui a permis Ă  ce qui aurait pu n’ĂȘtre qu’une plaisanterie de potache de devenir un hymne national. SON CRÉATEURNĂ© en 1879 Ă  CarnoĂ«t, au centre de la Bretagne, et fils du notaire du bourg, François Jaffrenou n’a pas Ă©tĂ© seulement l’un des membres les plus influents du mouvement autonomiste breton mais l’un de ses prĂ©curseurs. Pensionnaire au lycĂ©e de Saint-Brieuc et, dĂ©cidant de suivre des cours de breton, il a pour professeur François VallĂ©e, Ă©rudit celtomane converti au druidisme, qui le convertit Ă  son tour. Suivant l’exemple de son maĂźtre, Jaffrenou compose, comme on l’a vu, sur le modĂšle de l’hymne gallois, le Bro Goz ma zadou » c’est-Ă -dire Vieux pays de mes pĂšres » - rebaptisĂ© aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, dans l’orthographe surunifiĂ©e » du breton imposĂ©e sur ordre du SonderfĂŒhrer Weisgerber, Bro Gozh va zadoĂč ». Cet hymne approximatif est consacrĂ© chant national » au congrĂšs de 1904 de l'Union RĂ©gionaliste Bretonne. Il faut dire qu’en 1901, Yann Fustec et François dĂ©sormais Taldir, pour le meilleur et pour le pire Jaffrenou ont créé une Gorsedd des bardes » sur le modĂšle gallois Jaffrenou en deviendra bientĂŽt Grand Druide. En 1904, dans le mĂȘme temps que son Bro Goz » est proclamĂ© hymne national, il lance la revue Ar Bobl le Peuple, qui paraĂźtra jusqu'en 1914. Le voilĂ  devenu journaliste. Il poursuit ses activitĂ©s militantes Ă  la FĂ©dĂ©ration rĂ©gionaliste de Bretagne et, suivant la dĂ©rive inĂ©luctable du mouvement breton vers le national-socialisme, se charge de recueillir les signatures d’un Placet au marĂ©chal PĂ©tain proclamant que les Bretons et leurs associations culturelles ont accueilli avec joie et avec espĂ©rance la proclamation par le marĂ©chal PĂ©tain de la rĂ©surrection des provinces ».Ce placet remis au marĂ©chal PĂ©tain en dĂ©cembre 1940 se double d’un rapport remis Ă  Pierre Laval et d’un mĂ©moire en français et en allemand rĂ©digĂ© par le Grand Druide lui-mĂȘme Ă  l’intention de son Excellence le gouverneur militaire allemand en Bretagne, donnant la doctrine du bardisme
 et affirmant le dĂ©sir de 90% des Bretons de collaborer dans la paix et, d’accord avec la France, Ă  l’élaboration d’un statut europĂ©en basĂ© sur le droit des minoritĂ©s Ă  dĂ©velopper leur culture. » Ces deux derniers documents sont remis par Jaffrenou Ă  la dĂ©lĂ©gation allemande venue enquĂȘter Ă  l’automne 1940 sur l’opinion bretonne face Ă  la question bretonne » citĂ© par Henri FrĂ©ville, La presse bretonne dans la tourmente, Plon, 1979, p. 202-204. Mais le Grand Druide ne s’en tient pas lĂ . Il participe activement Ă  la presse nationaliste engagĂ©e dans la collaboration avec les nazis et ne se limite encore pas Ă  cela. L’historien Michel Nicolas Ă©crit A la LibĂ©ration, la police a retrouvĂ© Ă  la prĂ©fecture de Quimper la liste des dĂ©nonciations de ce secteur. Les Allemands exigeaient en effet des dĂ©nonciations Ă©crites. Y figurait une dĂ©nonciation, signĂ©e de la main de Jaffrenou, du libraire-Ă©diteur Le Goaziou de Quimper comme rĂ©sistant, ce qui Ă©tait parfaitement exact. Faute de preuve, les Allemands l'avaient relĂąchĂ©. Ces propos ont Ă©tĂ© tenus Ă  de nombreuses reprises par M. Le Goaziou lui-mĂȘme qui fut, Ă  la LibĂ©ration, prĂ©sident de la commission d'Ă©puration du FinistĂšre. » Michel Nicolas, Histoire du Mouvement Breton », p. 103, et p. 97-98En 1945, le tribunal le condamne Ă  cinq ans de prison. Cependant, Gwenc’hlan Le ScouĂ«zec, le Grand Druide actuel, affirme que Jaffrenou fut innocent et que son activitĂ© fut toujours apolitique. Pour prendre la mesure de l’apolitisme revendiquĂ© par Gwenc’hlan Le ScouĂ«zec, il importe de prĂ©ciser qu’il fut dans les annĂ©es 70 l’un des fondateurs de Skoazell Vreizh avec l’écrivain Xavier Grall et l'avocat Yann Choucq et qu’il n’a jamais reniĂ© bien au contraire ce militantisme nationaliste. Qu’est-ce que Skoazell Vreizh ? L'association Skoazell Vreizh est un comitĂ© de soutien aux familles des dĂ©tenus et des personnes mises en examen pour des motifs politiques bretons, personnes impliquĂ©es dans des actes de rĂ©sistance Ă  la politique d'assimilation et d'intĂ©gration de l'État français en Bretagne » site Internet de Skoazell Vreizh Le ScouĂ«zec, qui se dit de gauche, se prĂ©sente ainsi Mon nom est Le SouĂ«zec. Mes prĂ©noms, selon l’État-civil Heol, LoĂŻc, Gwennglan
 graphie particuliĂšre du nom de Gwenc’hlan. C’est celui d’un druide du Ve siĂšcle, rĂ©el ou imaginĂ© il me fut donnĂ© par mon pĂšre parce que ce nom Ă©tait " antichrĂ©tien et antifrançais " » L’affaire Taldir, p. 15. Le Grand Druide est a su rester fidĂšle Ă  cette haine originelle. Il importe de montrer comment elle explique l’aveuglement sur les activitĂ©s de Jaffrenou pendant la pĂ©riode de l’ Placet Ă  PĂ©tain, Ă  la presse fascisteLe ralliement de Jaffrenou au ReichAvec Jaffrenou, le Pape fait Ă©cho Ă  HitlerJaffrenou, Ami de la LVF »Jaffrenou propage-t-il les thĂšmes du mouvement breton » antisĂ©mite ?"Son chef est François Jaffrenou"Pourquoi vouloir blanchir Jaffrenou, le crĂ©ateur du "chant national bro goz" ?Communautarisme panceltique ?[lire en PDF] GlossaireabcdefghijklmnopqrstuvwxyzINDEX
\n \n \n \nbro gozh ma zadoĂč traduction breton français

Parolesde chanson et traduction. Nolwenn Leroy. - Bro Gozh Va ZadoĂč. " Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! «Jamais, Breizhiz et Galon, karomp honorable Gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Brudet eo et Arvor lit dre ar tro-dro. A

Basculer la table des matiĂšres DĂ©finition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire. Conventions internationales[modifier le wikicode] Symbole [modifier le wikicode] vro invariable Linguistique Code ISO 639-2 alpha-3 vĂ”ro. Breton[modifier le wikicode] Forme de nom commun [modifier le wikicode] Mutation Singulier Pluriel Non mutĂ© bro broioĂč Adoucissante vro vroioĂč Durcissante pro proioĂč vro \ˈvroː\ fĂ©minin Forme mutĂ©e de bro par adoucissement. Ni, ’Breiziz a galon, karomp hon gwir vrĂŽ !Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. — François Jaffrennou, BRO GOZ MA ZADOU, in An Delen Dir, 1900, page 85 Nous, Bretons de cƓur, aimons notre vĂ©ritable pays !L'Armor est renommĂ© Ă  travers le monde. Deut out d’ar vro ? — Jules Gros, Le trĂ©sor du breton parlĂ© - DeuxiĂšme partie - Dictionnaire breton-français des expressions figurĂ©es, 1re Ă©dition 1970, page 66 Tu es revenu au pays ? CatĂ©gories conventions internationalesSymboles en conventions internationalesLexique en conventions internationales de la linguistiquebretonFormes de noms communs en breton

Informatiqueet maĂźtrise de l'oral en maternelle bilingue breton-français: modĂšle de l'Ă©lĂšve dans le dialogue enfant-ordinateur et ergonomie de la parole en breton. 2006. Skolius Mermet. Download Download PDF. Full PDF Package Download Full PDF Package. This Paper. A short summary of this paper. 24 Full PDFs related to this paper. Download. PDF Pack. People also downloaded Bro Goz Ma Zadou Bro Goz Ma Zadou», Ă©crite en 1901, est la crĂ©ation de François Jaffrenou, collĂ©gien de Saint-Brieuc inspirĂ© par l'hymne gallois composĂ© par Erwan James. Cet Ă©lĂšve, envoĂ»tĂ© par le territoire breton, deviendra l'un des prĂ©curseurs du mouvement autonomiste breton. Bro goz ma zadou» sera mĂȘme nommĂ© 'hymne nationale' lors du congrĂšs de l'Union RĂ©gionaliste Bretonne de 1904. L'auteur dĂ©crit sa patrie Ă  travers cet hymne Ă  la Bretagne comme Ă©tant composĂ©e de pĂšres sans peurs, de vieux sages, mais aussi de guerriers fougueux... Breizh Partitions BRETON Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! FRANCAIS Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cƓur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! Rechercher un hĂ©bergement Ă  proximitĂ© À dĂ©couvrir aussi Les chants marins BiensĂ»r, tous les Français ont en mĂ©moire la RĂ©volution française, avec une majuscule qui dispense de prĂ©ciser qu’il s’agit de celle de 1789. Les plus Ă  gauche d’entre nous se rĂ©fĂšrent plutĂŽt Ă  celle de 1871, la Commune de Paris. Par contre, de la rĂ©volution de 1848, il n’en est presque jamais question, occultĂ©e de la mĂ©moire nationale, Bro Goz ma ZadoĂč Old Land of My Fathers is a "national anthem" sheet music from Brittany for the bombarde and Vocals. This music was composed by James James in 1856. The lyrics of this sheet music were written by François Taldir-Jaffrenou. Bro Goz ma ZadoĂč Composition Taldir Jaffrenou Bro Goz ma ZadoĂč 1. Ni Breiziz a galon karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro dro. Dispont 'kreiz ar brezel hon Tadou ken mat A skuilhas eviti o gwad Diskan O Breiz, ma Bro, me gar ma Bro ! Tra ma vo'r mor 'vel mur n'he zro Ra vezo digabestr ma Bro ! 2. Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barz ar bed. Pep menez, peb traonienn d'am c'halon zo ker ; Enno kousk meur a Vreizhad ter ! Vieux Pays de mes PĂšres traduction 1. Nous Bretons de cƓur aimons notre pays ! L'Arvor est renommĂ© partout dans le monde. Sans peur dans la guerre, nos pĂšres si gĂ©nĂ©reux RĂ©pandirent pour elle leur sang Refrain O Bretagne, mon pays, j'aime mon pays ! Tant que la mer formera un rempart autour d'elle Sois libre mon pays ! 2. Bretagne, terre des vieux Sains, terre des Bardes Il n'est d'autre pays que j'aime tant au monde. Chaque mont, chaque vallon Ă  mon cƓur est cher ; Plus d'un Breton fougueux y repose ! Le Bro Goz, l'hymne national breton, a Ă©tĂ© composĂ© en 1897 par Taldir Jaffrenou 1879-1956, d'aprĂšs l'hymne national gallois Hen Wlad Fy Nhadau Vieille Terre de mes PĂšres.
Brogozh ma zadoĂč: language variation in the performance of traditional Breton songs DSpace/Manakin Repository . Bro gozh ma zadoĂč: language variation in the performance of traditional Breton songs Faure, P.G. (2019) Faculty of Humanities Theses (Bachelor thesis) Abstract. This Bachelor’s thesis explores the phonemic differences (dialectal variation, singing
ï»żNi, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro!O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer!O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh' n he c'hreiz Dihunet out bremĂŁn, ma BreizhO Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro! DerniĂšre modification par Enjovher Mar, 28/08/2018 - 0434 traduction en françaisfrançais Vieux pays de mes pĂšres Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons, VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, j'aime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur qui l'entoure, Que mon pays soit libre !Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre Ă  mon cƓur, LĂ  dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque !Les Bretons sont des gens durs et forts. Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent. Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©lĂšvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie !Si autrefois la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue durant les guerres, Sa langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent bat toujours en son sein. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! PubliĂ© par InvitĂ©e Sam, 08/09/2012 - 1637 AjoutĂ© en rĂ©ponse Ă  la demande de Calusarul
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