Unepréoccupation anime les discours invoquant la perte de cohésion sociale dans les sociétés actuelles: comment mobiliser les individus en faveur des transformations structurelles économiques, sociales et culturelles induites par la mondialisation ? En d’autres mots, comment faire pour qu’ils acquièrent la conscience de participer à ces
Écrivain engagé sur la question des inégalités aux États-Unis, Joseph Stiglitz, né en 1943, fait partie de la mouvance des néo-keynésiens. Ces derniers s'opposent aux néolibéraux sur de nombreux points lutte contre l'inflation, déréglementation des marchés, politiques d'austérité, etc. Ils proposent en lieu et place de ces mesures peu concluantes une relance de l'économie par la demande, une meilleure répartition de la valeur ajoutée et surtout une intervention de l’État pour éviter les excès des institutions financières. Cela ne va pas sans une lutte contre les inégalités, qui font que 1 % des Américains se partagent plus de 40 % des richesses nationales constat aussi vérifiable en Europe.Parti ainsi du constat que trop d'inégalités ne profitent à personne, Joseph Stiglitz décortique la question dans son ouvrage à travers des critiques de l'idéologie néolibérale et des propositions de réformes. inégalités fabriquées et entretenues par le 1 %Stiglitz expose une situation des plus critiques il montre qu'une partie infime de la population peut détenir une part conséquente des richesses, et maintenir ses intérêts à tout prix, au détriment de la majorité. C'est le constat qu'il fait aux États-Unis les richesses ruissellent non pas du haut vers le bas, via la redistribution et une imposition progressive, mais du bas vers le haut ; les 1 % les plus riches vampirisent les ressources grâce à différents moyens par exemple, ils influencent les décisions du Congrès afin de ne jamais faire passer les amendements en faveur de plus de redistribution les candidats les plus progressistes sont systématiquement évincés par le lobbyisme. À la place, les libéraux-conservateurs placent leurs pions, sur la recommandation du 1 %, et entretiennent une croyance dangereuse leurs intérêts sont les intérêts des 99 % restants. Ainsi, les choses risquent difficilement de changer ; le pire étant que les classes populaires sont celles qui se mobilisent le moins pour aller voter, en pensant que la politique ne peut de toute façon rien pour eux. Ils subissent de fait une asymétrie d'informations car les plus riches, au contraire, sont bien conscients de leurs intérêts. De plus en plus, comme le rappelle l'auteur, le système politique glisse d'un principe une voix, un vote » à un dollar, un vote ». Ce triste constat n'est pas moins vrai dans notre pays comme le prouve le programme en faveur des plus riches du président E. les classes moyennes et populaires auraient beaucoup à dire en se manifestant leurs conditions de vie se dégradent tandis que les très hautes fortunes se multiplient, atteignant des sommets. En témoigne le coût faramineux de l'éducation aux États-Unis, dans un pays qui se prétend être le héraut de l'égalité des chances. En effet, les étudiants doivent contracter des prêts auprès de banques privées pour espérer poursuivre dans l'éducation supérieure, ce qui les endette sur des décennies. Ce système profite à ceux qui ont déjà des revenus conséquents, et entretient donc l'inégalité des chances sur le long terme. Malheureusement, l'élitisme reste fortement ancré dans un pays partant sur le principe que chaque homme est libre et égal aux autres, entretenant l'idée que la pauvreté est, finalement, une condition choisie. Cela fait que la protection sociale est minime et souvent inabordable pour les plus précaires. Si la situation française n'est pas tout à fait comparable, il ne faut nier le coût important de certaines formations écoles de commerce, écoles d'art... et leurs conséquences sur l'inégalité des le triste constat aux États-Unis qu'établit l'auteur est l'hégémonie de la pensée du 1 %. Celui-ci a tout intérêt à souhaiter une réduction de l'État, quitte à vanter la liberté totale des marchés qui ont plus d'une fois prouvé leur incapacité à s'autoréguler krach boursier de 1929, crise des subprimes de 2008.... Pour ce faire, les penseurs du néolibéralisme n'hésitent pas à brandir les échecs du communisme, peur particulièrement virulente dans un pays qui l'a combattu de longue date, n'ayant aucun scrupule à faire l'amalgame avec le socialisme. Ce mythe selon lequel il n'existe pas d'alternative au libéralisme est ensuite relayé par les organes de presse, que possèdent bien souvent les grands patrons du 1 %. Le moindre pas vers plus d'égalités soulève immédiatement un tollé chez eux, qui crient au communisme et à la désincitation de faire du profit et soutenir la croissance. Ces arguments caricaturaux sont utilisés par les libéraux contre B. Sanders aux USA, P. Iglesias en Espagne, J. Corbyn au Royaume-Uni, ou encore contre la France Insoumise en France. Pourtant, comme nous allons le voir, plus d'égalités profiteraient à mesures possibles pour limiter les inégalitésIl revient d'abord d'éclipser les doutes sur le mythe des inégalités. Certes, celles-ci ne peuvent disparaître et une égalité absolue serait absurde. Il n'en reste pas moins que les inégalités nuisent à la croissance et à la cohésion sociale. D'une part, les classes moyennes et précaires, qui représentent une majorité écrasante, sont les rouages de l'économie. Stimuler la consommation en augmentant leurs salaires produirait bien plus de richesses qu'augmenter le salaire des PDG – le problème n'étant pas les hauts salaires, mais le fait qu'ils sont multipliés alors même que la précarité se multiplie et que certains patrons licencient en même temps. Par exemple, Stiglitz a théorisé ce qu'on appelle le salaire d'efficience un salaire élevé motive les travailleurs à fournir une productivité maximale, là où la hausse du salaire patronal ne fait qu'augmenter le sentiment d'injustice dans une conjoncture difficile. D'autre part, trop d'inégalités effrite la cohésion sociale hausse de la criminalité, hausse du taux d'abstention, richesses monopolisées par une minorité qui rejette toute solidarité et œuvre pour contribuer toujours moins. On pourrait dire la même chose de la situation en France aux élections présidentielles, et encore davantage aux législatives, la participation des classes populaires est toujours plus ténue, ou contribue d'une poussée du Front second lieu, et contrairement à ce qu'en pense la doxa en place, l'État devrait plus que jamais assurer son rôle redistributeur. Tout d'abord en augmentant l'impôt sur les successions et en assurant la progressivité de l'impôt. Le manque à gagner représente plusieurs milliards de dollars – mais cet enseignement est aussi valable en Europe – et pourrait par exemple permettre de réinvestir dans l'éducation, la santé ou l'aide aux plus démunis. Par ailleurs, il devrait se montrer intransigeant envers les fraudes et pratiques vautours des banques, consistant à maximiser leurs profits en vendant des titres pourris aux ménages à bas revenus. C'est ce type de pratique qui a provoqué l'effondrement des titres à la veille de la crise de 2008, car ces titres ne valaient en fait rien. Le problème est que l'État indemnise systématiquement ces banques, ces dernières profitant de leur filet de sécurité car elles sont soit disant trop importantes pour faire faillite » too big to fail ». L'État, comme il l'a déjà fait par le passé, devrait laisser ces banques mourir pour envoyer un signal au monde dernier lieu, l'auteur expose une série de réformes urgentes pour améliorer la lutte contre les inégalités et exalter la croissance empêcher les sociétés financières de prendre des risques aux dépens des 99 % ; rendre les banques plus transparentes pour éviter qu'elles créent, selon l'expression de Warren Buffett, des armes financières de destruction massive » ; veiller à la concurrence bancaire pour empêcher les banques de trouver de nouveaux moyens de s'enrichir au détriment du consommateur et du commerçant ; limiter l'usure le prêt à des taux extrêmement élevés ; juguler les bonus qui encouragent la prise de risque ; et enfin, fermer les paradis fiscaux qui témoignent d'un refus de solidarité dans un contexte économique difficile pour tous. La France Insoumise le combat pour l'égalitéLes propositions du prix Nobel de l'économie se retrouvent donc assez largement dans le programme de la France Insoumise hausse des salaires et des pensions, mise au pas de la finance, création d'un véritable pôle public bancaire, lutte contre l'accumulation des richesses en instaurant un salaire maximum dans les entreprises 20 fois le salaire minimum de cette même entreprise, gratuité de l'enseignement universitaire et scolaire...L'égalité n'est pas donc simplement un mot ou une idée, c'est aussi un combat qui mérite d'être mené. Dans cette bataille pour le mieux-vivre, nous pouvons compter, entre-autre, sur les propositions de J. Stiglitz et sur la détermination des députés de la France Insoumise.
Ils’implique et « prend part » à sa co-construction, à ses valeurs, à ses cultures, à ses normes, etc. Et Fraser de rajouter que la lutte contre les inégalités sociales nécessite de penser à l’intégration de la redistribution et de la reconnaissance en tant que composantes de la justice sociale. Ce qui l’amène à porter un regard critique sur la théorie de la reconnaissance
La cohésion sociale, un quasi-concept »1La notion de cohésion sociale est un quasi-concept, c’est-à -dire une construction mentale hybride que le jeu politique nous propose souvent, à la fois pour détecter des consensus possibles sur une lecture de la réalité et pour les forger. Ces constructions sont fondées, en partie, sur une analyse des situations, ce qui leur permet d’être relativement réalistes et de bénéficier de l’aura légitimatrice de la méthode scientifique ; mais elles conservent une indétermination qui les rend assez flexibles pour suivre les méandres de l’action politique. Cette indétermination explique qu’il soit si difficile de définir la cohésion sociale. 2Robert Castel en retrace la genèse dans les années 1830, lorsque le divorce est apparu quasi total entre un ordre juridico-politique fondé sur la reconnaissance des droits des citoyens et un ordre économique qui entraîne une misère et une démoralisation de masse. […] Ce hiatus entre l’organisation politique et le système économique permet de marquer, pour la première fois, la place du “social” se déployer dans cet entre-deux, restaurer et établir des liens qui n’obéissent ni à une logique strictement économique ni à une juridiction strictement politique » 1995, p. 18-19. 3Après les appels à la solidarité d’Émile Durkheim au tournant du siècle dernier, après la forte institutionnalisation de la lutte de classes qui se déploie dans une variété d’États-providence, surtout durant la seconde moitié du XXe siècle, on assiste, selon R. Castel, à la réapparition de catégories d’ inutiles au monde », de surnuméraires », de superfétatoires ». Leurs rangs se gonflent d’ailleurs fortement avec les perturbations des parcours de vie entraînées par la crise actuelle. Poser la question de la cohésion sociale, c’est donc également, nécessairement, poser celle de l’égalité dialectique entre liberté, égalité et solidarité4Alors que R. Castel insiste sur les oppositions droits/misère et État/économie, nous avons plutôt recours, dans nos analyses de la cohésion sociale, aux trois éléments de la devise de la Révolution française liberté, égalité et solidarité [1] Bernard, 1999. Dans le domaine socio-économique, la liberté se déploie principalement dans le marché, lieu de production principal des biens et des services, mais également mécanisme de production incessante d’inégalités. Pour réduire ces dernières et assurer qu’elles ne compromettent pas la cohésion sociale, l’État représente l’instrument privilégié, voire indispensable. Lui seul peut redistribuer les ressources grâce à la fiscalité et aux transferts, mais aussi grâce à sa capacité de régulation du marché. 5Cette action publique trouve toutefois ses limites quand elle ne fonctionne que sur le mode de la gestion bureaucratique des droits. Les États se tournent alors, comme relais de leur action, vers les communautés et les familles, qui viennent soutenir la solidarité parce qu’elles sont à la fois intéressées et compétentes dans l’action de terrain White, 2005. Les organisations communautaires sont également l’un des rares leviers à la disposition des populations démunies pour infléchir l’action distribution des ressources, si cruciale, comme le dit R. Castel, pour la cohésion sociale, est donc l’aboutissement du jeu de trois mécanismes?à la fois synergiques et contradictoires celui des prix dans le marché, celui des droits dans la sphère publique et celui de la réciprocité informelle et de l’action communautaire dans la sphère de proximité Bernard et al., 2007. Les principes de liberté, d’égalité et de solidarité sont ainsi en relation dialectique, et chaque société, à chaque époque, doit trouver sa propre façon de les articuler et de les mettre en différentes voies de la protection et de la cohésion sociale6Gøsta Esping-Andersen 1990 a proposé de regrouper les sociétés capitalistes avancées en trois régimes providentiels, chacun visant, à sa manière, à concilier développement économique et cohésion sociale. Le régime social-démocrate, dans les pays nordiques, met l’accent sur l’égalité, ce qui confère un rôle important à l’État et aux programmes sociaux universels pour forger l’identité sociale. Le régime libéral, dans les pays anglo-saxons, insiste davantage sur la liberté et fait des marchés l’institution clé. Le modèle de la débrouillardise self help est prédominant et ne s’accompagne que d’une aide ciblée et conditionnelle, accompagnée d’un appel aux solidarités privées pour assurer la cohésion sociale. 7Le régime conservateur, dans la plupart des pays d’Europe continentale, traduit le principe de solidarité en schèmes assuranciels fondés sur l’activité professionnelle et étendus à la famille. Cette dernière joue le rôle clé, particulièrement dans les pays social libéral, minimal, est-il devenu un lieu de convergence obligé ? Certains pensent qu’il y a effectivement une course vers l’abîme », que les États sociaux plus généreux, minés par l’accumulation des problèmes sociaux et par la fuite des capitaux devant l’effort fiscal, n’auront d’autre choix que de renoncer aux programmes publics par lesquels ils tentent de créer une cohésion sociale fondée sur une réduction des écarts engendrés par le marché. En fait, les études comparatives n’indiquent pas une telle convergence. 9Mais il est vrai que les régimes providentiels sont confrontés à un trilemme » selon Torben Iversen et Anne Wren 1998, ils ne peuvent atteindre à la fois l’emploi pour tous, la limitation des inégalités sociales et l’équilibre des finances publiques. Ainsi, le marché du travail du régime conservateur exclut de nombreuses catégories de travailleurs ; les dépenses sociales, surtout passives, y sont coûteuses. Le régime libéral présente, quant à lui, les inégalités les plus marquées. Mais les pays nordiques ont, jusqu’ici, largement échappé à ce trilemme » et maintenu une forte productivité en transformant leurs dépenses sociales en investissements sociaux. Ils visent à ce que les débours s’autofinancent à terme, sous forme de productivité accrue. Peter H. Lindert 2004 a montré que, de fait, le coût net des programmes sociaux est nul là où ils sont bien gérés, en particulier lorsqu’ils visent l’ activation » avoir le maximum d’individus qui travaillent et qui disposent pour cela, au fil de leur vie, de moyens de préserver leur santé, d’améliorer leurs qualifications, de concilier leurs responsabilités professionnelles et familiales Bernard et Boucher, 2007. 10Ces modèles de flexicurité » intéressent bien des pays, qui se tournent vers les dépenses actives en remplacement des prestations sociales habituelles. Les travaux de Julie Castonguay 2009, dans cinq pays, ont montré que ceux qui investissent dans la formation professionnelle et dans un suivi personnalisé de la recherche d’emploi obtiennent de meilleurs résultats que ceux qui misent principalement sur les dit, il est vrai que la notion d’investissement social est susceptible de bien des interprétations. Certains États visent le long terme et facilitent la conciliation entre les divers aspects du parcours de vie des individus. D’autres peuvent, au contraire, évoquer ce quasi-concept pour réduire les dépenses sociales aux minima immédiatement rentables du workfare Jenson et Saint-Martin, 2006.Cohésion sociale et développement humain11Les régimes providentiels et l’investissement social sont l’incarnation de valeurs autour desquelles les sociétés développées construisent, chacune à leur façon, leur identité et leur façon de résoudre les tensions dont parlait R. Castel entre économie et social. 12Les recherches montrent qu’en fait, on peut utiliser le développement social pour favoriser le développement économique. C’est là tout le sens de la notion de développement humain, issue de la pensée d’Amartya Sen, proposée par le Programme des Nations unies sur le développement Pnud et qui inspire de nombreux organismes internationaux Le développement humain […] repose sur la création d’un environnement au sein duquel les gens peuvent développer pleinement leur potentiel et mener des vies productives et créatives en accord avec leurs besoins et leurs intérêts. Les individus sont la vraie richesse des nations. […] Les capacités les plus fondamentales pour le développement humain consistent à mener des vies caractérisées par la longévité et la santé, l’accès au savoir, l’accès aux ressources nécessaires pour atteindre un niveau de vie décent et à être en mesure de prendre part à la vie de la communauté. Sans cela, […] de nombreuses opportunités dans la vie restent inaccessibles » Pnud, 2008, p. 1. Cet individualisme social » esquisse l’horizon actuel de la cohésion sociale. Note [1] Nous remplaçons le terme fraternité, qui peut connoter des relations entre personnes de sexe masculin seulement, par celui de solidarité. BibliographieBernard P., 1999, La cohésion sociale critique dialectique d’un quasi-concept », Lien social et politique – Riac, n° 41, printemps, p. ligneBernard P. et Boucher G., 2007, Institutional Competitiveness, Social Investment, and Welfare Regimes », Regulation and Governance, n° 13, p. ligneBernard P., Charafeddine R., Potvin L., Frohlich K. L., Daniel M. et Kestens Y., 2007, Health Inequalities and Place A Theoretical Conception of Neighbourhood », Social Science and Medicine, n° 659, p. 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comment les inégalités sociales portent atteinte à la cohésion sociale