Il y a dix ans, JesĂșs RodrĂguez a fait croire Ă ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer Ă Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent aprĂšs avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers."Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la RodrĂguez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie."Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le Des dettes impayables -La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂguez ont ainsi grimpĂ© Ă 14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă dollars."Les frais ont commencĂ© Ă augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e".Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie".Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de Et maintenant ? -Ironie du sort, JesĂșs RodrĂguez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur".Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă un emprunt. © 2018 AFP
AuxĂtats-Unis, les V.I.E lourdement impactĂ©s par lâinflation et la chute de lâeuro New York Les homosexuels visĂ©s : La pratique de la sodomie bientĂŽt interdite aux Ătats-Unis ?
PubliĂ© le 31/05/2020 Ă 2047, Mis Ă jour le 31/05/2020 Ă 2047 Philippe GĂ©lie. Le Figaro Le nez levĂ© vers les Ă©toiles, Donald Trump a contemplĂ© samedi lâenvol rĂ©ussi de la mission SpaceX de Cap Canaveral en proclamant On ne peut pas ĂȘtre numĂ©ro un sur Terre si on est numĂ©ro deux dans lâespace.» De retour Ă la Maison-Blanche dans la soirĂ©e, il nâa eu quâĂ baisser les yeux pour voir les manifestants massĂ©s sous ses fenĂȘtres qui criaient Je ne peux pas respirer!», en Ă©cho aux derniers mots de George Floyd, asphyxiĂ© par un policier lors de son arrestation, le 25 mai, Ă Minneapolis. Deux visages de lâAmĂ©rique, lâune qui rĂȘve dâinfinies hauteurs, lâautre enlisĂ©e dans lâinjustice et le racisme, et qui se contraste nâest pas nouveau. Trump a lui-mĂȘme invitĂ© Ă la comparaison avec les annĂ©es 1960 en tweetant Si les pillages commencent, les tirs commencent», une formule empruntĂ©e au chef de la police de Miami, qui, en 1967, traitait les combattants des droits civiques de voyous». Depuis lâĂ©poque dâApollo 1, les droits politiques ont Ă©tĂ© accordĂ©s aux Afro-AmĂ©ricains⊠Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Il vous reste 53% Ă libertĂ© câest aussi dâaller Ă la fin dâun Ă lire votre article pour 0,99⏠le premier mois DĂ©jĂ abonnĂ© ? Connectez-vous
ThamiKabbaj. mai 15, 2018. Les Etats-Unis rĂȘve ou cauchemar ? Chers amis, nous sommes dans la cinquiĂšme partie de mon interview avec Safaa Nhairy. Cette fois on parle dâune petite anecdote lorsquâelle a vĂ©cu aux Etats
Les AmĂ©ricains venaient tout juste de voir s'effondrer, faute d'entretien, un gigantesque pont dans le Minnesota que la chute de Wall Street, la pire dĂ©gringolade du Dow Jones en trois ans, est venue leur rappeler qu'ils vivaient dangereusement et provoquer leur culpabilitĂ© incrĂ©dule devant l'effet planĂ©taire de leurs choix quotidiens. Du Japon Ă l'Allemagne, en passant par Londres et Paris, la glissade des marchĂ©s boursiers, aprĂšs le dĂ©gonflement soudain de la bulle immobiliĂšre, les a poussĂ©s Ă jeter un regard diffĂ©rent sur le boom dĂ©lirant de la construction de logements aux Etats-Unis, autant que sur les publicitĂ©s qui, depuis cinq ans, saturent leurs Ă©crans de tĂ©lĂ©vision FauchĂ©? Devenez tout de mĂȘme propriĂ©taire! Pas d'apport personnel? PrĂȘts adaptĂ©s Ă vos revenus!» Le rĂ©sultat de cette grande foire aux illusions, de la mansuĂ©tude suicidaire ou hypocrite des organismes de prĂȘt, prompts Ă financer les crĂ©dits les plus risquĂ©s, se solderait dĂ©jĂ par une perte de 150 milliards de dollars pour les investisseurs mondiaux. Et, aux Etats-Unis, par une rĂ©vision dĂ©chirante du systĂšme. Alors que l'on a pu accorder, ces derniĂšres annĂ©es, des prĂȘts substantiels Ă des emprunteurs qui avaient omis d'indiquer leurs revenus sur les formulaires, aujourd'hui mĂȘme les mĂ©nages solvables doivent prĂ©senter toutes les garanties dans les bureaux des mortgage companies. Des contrats hier mirobolants, et trompeurs, font maintenant apparaĂźtre des primes de risque exorbitantes. Certaines traites mensuelles ont augmentĂ© de 39% depuis le mois dernier. Ce durcissement ne fera qu'alourdir une tendance inquiĂ©tante. En juillet, alors que la Bourse touchait au zĂ©nith, le nombre des foreclosures - dĂ©fauts de paiement des mĂ©nages - approchait dĂ©jĂ 1 million pour les six premiers mois. Une augmentation de 56% par rapport au premier semestre 2006. Plus que les statistiques nationales, la litanie des saisies et des ventes publiques annoncĂ©es dans les journaux locaux donne une meilleure idĂ©e de l'ampleur du dĂ©sastre. Dans le Nevada, terre promise des promoteurs et lieu d'immigration des citadins en quĂȘte de qualitĂ© de vie, le nombre d'impayĂ©s a triplĂ© en un an, et 1 mĂ©nage sur 175, soit quatre fois plus que la moyenne nationale, dĂ©clare forfait. MĂȘme constat dans les nouvelles banlieues de rĂȘve, en Californie, dans le Colorado, en Floride, oĂč, dans le mĂȘme laps de temps, les prix de vente du mĂštre carrĂ© ont pu chuter par endroits de presque 25%. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement C'est tout le paradoxe. Comme dans le Michigan et l'Ohio, des Etats sĂ©vĂšrement touchĂ©s par la perte de 50 000 emplois dans l'automobile en dix ans, le marasme de l'immobilier a pris de court les mĂ©nages. Car ces derniers, avec l'assentiment tacite des organismes de crĂ©dit, s'Ă©taient engagĂ©s dans l'espoir qu'une revente rapide de leur maison leur permettrait, en cas de pĂ©pin, d'Ă©ponger leurs traites impayĂ©es et mĂȘme de dĂ©gager un bĂ©nĂ©fice. Ce filet de sĂ©curitĂ© s'est effilochĂ© rapidement, avec la hausse rĂ©guliĂšre des taux d'intĂ©rĂȘt, suscitant de nouvelles inquiĂ©tudes, au moment oĂč le stock de logements invendus a atteint au mois de mai son record et oĂč la moyenne nationale des prix immobiliers a dĂ©clinĂ© de prĂšs de 2% en un an. L'emballement spĂ©culatif peut laisser rĂȘveur, mais beaucoup de mĂ©nages n'avaient d'autre choix que de se lancer. Avec l'augmentation spectaculaire des prix, prĂšs de 60% depuis 2000, explique Nicolas Retsinas, directeur du Joint Center for Housing Studies Ă Harvard, beaucoup de particuliers ont pensĂ© qu'il leur fallait acheter au plus vite, tant qu'ils en avaient encore les moyens.» En face, les financiers, assurĂ©s de rentrer dans leurs fonds, n'avaient d'autre souci que de leur accorder des prĂȘts. RĂ©sultat, poursuit Retsinas, nous sommes confrontĂ©s Ă une nuĂ©e de drames individuels.» Et une rĂ©cession Ă la clef? 70% de l'activitĂ© Ă©conomique amĂ©ricaine dĂ©pend de la consommation intĂ©rieure des mĂ©nages. Et ceux-lĂ , propriĂ©taires pour plus des deux tiers de leur logement, voient dans sa valeur le plus fidĂšle reflet de leur richesse et leur principale caution pour obtenir d'autres prĂȘts. La peur du lendemain pourrait-elle vider les centres commerciaux? VoilĂ deux siĂšcles que nous tentons vainement de dĂ©finir le point de rupture psychologique du consommateur amĂ©ricain, ironise David Leonhardt, Ă©ditorialiste Ă©conomique du New York Times. C'est encore plus difficile aujourd'hui, car nous n'avons jamais connu une ruĂ©e sur l'immobilier semblable Ă celle de la pĂ©riode 2000-2005.» Plus simplement, le recul du secteur de la construction, crĂ©ateur de 1,3 million de nouveaux emplois depuis le dĂ©but de la dĂ©cennie, pourrait contribuer Ă lui seul, selon David Resler, chef analyste de Nomura Securities, Ă ramener le taux de croissance amĂ©ricain de 3 Ă 2,8% au second semestre et Ă accroĂźtre le risque de rĂ©cession en 2008. Une Ă©ventualitĂ© Ă©valuĂ©e Ă 33% par ses propres services. Quant Ă l'impact sur l'effet de richesse des mĂ©nages, il fait toujours dĂ©bat. Mark Zandi, chef Ă©conomiste d'Economy. com, filiale de l'agence Moody's, estime que la valeur globale du marchĂ© immobilier pourrait chuter de 5% cette annĂ©e aux Etats-Unis. Assez pour inquiĂ©ter les consommateurs, dit-il, mais sans effet plus grave qu'un ralentissement de l'Ă©conomie.» En attendant, pour 2 millions de foyers bientĂŽt incapables, ces deux prochaines annĂ©es, de payer les traites de leur maison, le rĂȘve amĂ©ricain s'est envolĂ©. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Voici venir les rĂȘveurs » : quand le rĂȘve amĂ©ricain devient cauchemar camerounais Deux ans aprĂšs son acquisition Ă grands frais par lâĂ©diteur Random House, le premier roman dâImbolo Mbue sort enfin, en mĂȘme temps, en France et aux Ătats-Unis. Une fable moderne sur lâimmigration, qui nâa rien dâun conte merveilleux. Câest une histoire
Zillow website La maison se situe Ă la frontiĂšre entre le Canada et les Ătats-Unis Zillow website IMMOBILIER - "Old stone store" est une maison de 300 mÂČ situĂ©e Ă la frontiĂšre entre le Canada et les Ătats-Unis dans la commune de Beebe Plain. En vente depuis le dĂ©but de l'annĂ©e au prix de euros, elle ne trouve aucun repreneur. Le coĂ»t des travaux pour rĂ©nover la maison fait sans doute un peu peur. En effet, il faudrait dĂ©bourser pour le repreneur prĂšs de euros. Mais cela ne serait pas la raison principale... La maison se situe Ă la frontiĂšre entre le Canada et les Ătats-Unis. Et si cette bizarrerie peut avoir son charme, c'est aussi ce qui rend la vente beaucoup plus compliquĂ©e, rapporte Mashable. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Ătats-Unis. Les mesures de sĂ©curitĂ© sont devenues plus importantes notamment au niveau des frontiĂšres terrestres. Google Maps Google Maps InterrogĂ© par le Times, le propriĂ©taire Brian DuMoulin, explique vivre dans cette maison depuis son enfance. Il affirme qu'Ă l'Ă©poque vivre Ă la frontiĂšre "... c'Ă©tait quelque chose de normal et naturel". "Maintenant, cela stresse tout le monde", raconte le propriĂ©taire. "Les rues rĂ©sidentielles qui Ă©taient ouvertes sont bloquĂ©es par des barriĂšres. Les portes arriĂšres d'un immeuble d'appartements Ă cheval sur la frontiĂšre du village de Derby Line ont Ă©tĂ© fermĂ©es. La rue Ă cĂŽtĂ© de la bibliothĂšque gratuite et de l'OpĂ©ra Haskell, dĂ©libĂ©rĂ©ment construits dans les deux pays, est bloquĂ©e par des pots de fleurs, cependant les Canadiens peuvent continuer Ă se rendre Ă l'entrĂ©e amĂ©ricaine de la bibliothĂšque sans passer par la douane", rapporte le Times. Des patrouilles canadiennes et amĂ©ricaines font des rondes autour de la maison. Le propriĂ©taire de la maison explique qu'une fois que les douaniers connaissent les habitants la situation devient moins compliquĂ©e. Cependant, il raconte qu'une fois un nouvel agent canadien l'a vu lui, sa femme et sa fille devant la maison et leur a demandĂ© de se rendre au poste-frontiĂšre pour faire un rapport. "Il ne savait tout simplement pas", a dĂ©clarĂ© Brian DuMoulin. Il lui aura fallu 45 minutes pour rĂ©gler la situation. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost
AuxĂtats-Unis et au notre subconscient peut aussi nous aider Ă dĂ©terminer si ce que l'on est en train de vivre est rĂ©el ou non. C'est beaucoup moins vrai dans les rĂȘves, et c'est grĂące Ă cela que l'inception est rĂ©alisable dans le film. L'utilisation des totems permet aux protagonistes de ne pas se perdre dans les deux rĂ©alitĂ©s [150]. Le monde des limbes est interprĂ©tĂ© comme
Accueil Actions sociales TĂ©moignages Du rĂȘve amĂ©ricain au cauchemar comment la vie de Bernard a basculĂ© Texte prĂ©sentation La vie lui tendait les bras. A 24 ans, Bernard vivait le rĂȘve amĂ©ricain. Patron dâun restaurant huppĂ© aux Etats-Unis, il Ă©tait loin du monde du chĂŽmage, de la maladie. Mais un jour sa vie a basculĂ© il a mis la clĂ© sous la porte, a divorcĂ© et a contractĂ© un cancer du systĂšme immunitaire⊠Aujourdâhui, il est accueilli Ă la CitĂ© de Refuge, gĂ©rĂ©e par la Fondation de lâArmĂ©e du Salut. DĂ©couvrez son histoire. Image Ă la une Nom, prĂ©nom tĂ©moignage Bernard DĂ©tail sur la personne RĂ©sident de la CitĂ© de Refuge Blocks Redacteur Texte 1984. AĂ©roport Charles-de-Gaulle. Vol pour Miami. Un visa de 15 jours pour les Etats-Unis. Devant moi, une nouvelle vie dans un pays que je ne connais pas. DerriĂšre moi, 24 ans dâune vie que jâai partagĂ© entre une enfance en Bretagne, une formation et un diplĂŽme de cordon bleu et les cuisines de diffĂ©rents restaurants. AprĂšs avoir dĂ©crochĂ© mon diplĂŽme de cuisine reconnu Ă lâinternational, jâai fondĂ© une crĂȘperie en partenariat avec un ami, dans le sud de la France, lâaffaire a durĂ© deux ans avant de pĂ©ricliter. Jâai donc dĂ©cidĂ© de venir mâinstaller Ă Paris, dans les annĂ©es 1980. Jâai signĂ© un contrat au sein du groupe Flo, l'un des principaux groupes de la restauration française. Jây travaillais comme maĂźtre dâhĂŽtel avant de devenir directeur du restaurant Julien, rue Faubourg Saint-Denis. A lâĂ©poque, je gagnais lâĂ©quivalent dâenviron 7 000 euros par mois, plus quâun mĂ©decin. Jâhabitais dans le 15e arrondissement de la capitale avec ma compagne, qui Ă©tait hĂŽtesse de lâair. Patron d'un restaurant français aux Etats-Unis Puis un jour, jâai dĂ©cidĂ© de changer de vie et dâaller mâinstaller aux Etats-Unis. Une page de ma vie tournait. Ma nouvelle vie câĂ©tait ma compagne et mon futur enfant. Je me suis installĂ© avec elle sur la cĂŽte Ouest. Durant mes 6 premiers mois Outre-Atlantique, jâapprenais lâanglais, en attendant dâobtenir un permis de travail ». En aoĂ»t 1984, jâobtiens le droit de travailler et je commence par commis de salle et jâenchaĂźne deux, trois petits boulots. GrĂące Ă mes diffĂ©rentes rencontres dans le milieu de la restauration, jâai pu entreprendre le projet dâouvrir mon propre restaurant. Un restaurant qui servait des plats français et des plats de la cuisine continentale. Dans mon restaurant, venaient les adeptes du Finger food, la nourriture qui se mange avec les doigts. Jâavais amĂ©nagĂ© une partie du restaurant en bar, dâautres clients venaient ainsi voir des matches de compĂ©titions sportives, parfois ils Ă©taient plus de 600 Ă venir dans mon bar. Pendant 20 ans, entre 30 et 40 personnes travaillaient sous ma direction. Block Texte + Image Texte En plus dâĂȘtre patron dâun restaurant, jâĂ©tais Ă©galement bĂ©nĂ©vole dans une association Ă but non-lucratif qui vient en aide aux personnes sans domicile en leur proposant des ateliers de lecture, des sĂ©ances de dĂ©sintoxication, de formation professionnelle. En 2006, pour diverses raisons surtout familiales, jâai dĂ» fermer le restaurant. Sans emploi, jâai Ă©tĂ© embauchĂ© au sein de lâassociation et jây ai travaillĂ© pendant 4 ans. En 2010, jâapprends que ma mĂšre est souffrante. Je rentre alors Ă Paris. Et en 2012, alors que jâenvisage de retourner aux Etats-Unis, je suis hospitalisĂ© Ă lâhĂŽpital Saint-Joseph on me diagnostique un cancer du systĂšme immunitaire⊠Le traitement que je suis est lourd et je vis alors grĂące Ă lâargent que jâai gagnĂ© aux Etats-Unis. En 2014, faute de ressources suffisantes, mon oncologue mâoriente vers la CitĂ© de Refuge, gĂ©rĂ©e par la Fondation de lâArmĂ©e du Salut et qui accueille plus de 300 personnes en difficultĂ©. Je me bagarre pour vivre, cela me donne de lâespoir Depuis plus de 4 ans, je vis dans une chambre de ce bĂątiment construit par Le Corbusier. En 2016, quand je pensais ĂȘtre rĂ©tabli, je souhaitais retourner aux Etats-Unis mais jâai fait un AVC. Pendant 50 ans je nâai jamais Ă©tĂ© malade et aujourdâhui je suis handicapĂ©. Lâoncologue qui me suit mâa interdit de prendre lâavion tant que je ne suis pas guĂ©ri. Aujourdâhui, je suis loin de mes proches et je passe plus de temps en salle de consultation quâen cuisine. Mais ici, Ă la CitĂ© de Refuge, jâai une tranquillitĂ© dâesprit, je mâoccupe en participant Ă des activitĂ©s comme les visites organisĂ©es de la CitĂ© de Refuge pour le grand public, je propose aussi des ateliers de cuisine aux rĂ©sidents et jâassiste Ă des sorties au théùtre et Ă des concerts. En 2017, jâai fait une demande de logement avec une rĂ©fĂ©rente sociale de la CitĂ© de Refuge. Une rĂ©fĂ©rence sociale, qui est vraiment prĂ©sente et qui mâĂ©coute rĂ©ellement. Mon espoir ? Je me bagarre pour vivre, cela me donne de lâespoir. Et les mĂ©decins, en 2012, mâavaient donnĂ© deux mois pour vivre et nous sommes en 2018⊠»
JesĂșsRodrĂguez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un
Mon propos est de montrer que la vie des populations depuis lâirruption de ce nouveau coronavirus deÌbut 2020 sâinscrit dans la logique que reÌveÌle un internaute accusant le gouvernement congolais de Brazzaville de tuer les restaurateurs, les patrons de bar et de boites de nuit », logique selon laquelle la covid meÌnerait une guerre dâextermination passant par la suppression des lieux dâalimentation, de plaisir et de jouissance en eÌchange de lâargent. Plus preÌciseÌment, je voudrais soutenir lâhypotheÌse selon laquelle les gouvernements et les populations vivent depuis bientoÌt un an dans le reÌve dâun cauchemar, et que ce dernier est le coronavirus, lâ ennemi invisible ». La question qui se pose est alors la suivante comment un cauchemar peut-il reÌver et comment ce reÌve peut-il eÌtre le lieu de vie des populations mais aussi, le lieu des projets de reÌalisation dâune dystopie ? Le reÌve du coronavirus, ennemi invisible» Avec lâexpeÌrience du confinement, une immense partie de la population mondiale vient de vivre dans le reÌve dâun cauchemar le coronavirus. Le confinement » â le lieu de la vie confineÌe â sâest imposeÌ aÌ toutes comme dystopie, comme lieu du malheur tant il soustrait les confineÌes aux habitudes dont sâeÌtait tisseÌe la trame de leur vie dâ avant » lâhabitude de se coucher, de dormir, reÌver, se lever, se laver, deÌjeuner si possible, aller au travail pour ceux et celles qui en ont ou en avaient, aller chercher du travail ou les moyens de vivre pour ceux et celles qui nâen avaient pas. Pour toutes, la vie aÌ la maison avait sa condition dans la vie de dehors » durant la journeÌe, mais aussi, pour lâimportante population des travailleurses de nuit, dans cet espace-temps du repos, du sommeil et des reÌves. Toutes, cependant, avaient avant » lâeÌveÌnement besoin de se retrouver aÌ un moment donneÌ dans un rythme reÌgulier ou pas, entre amies, entre connaissances, entre relations, et de faire de nouvelles connaissances. Sur les reÌseaux sociaux, un internaute tient ces propos aÌ un ministre porte-parole du gouvernement congolais de Brazzaville Au lieu de tirer les leçons dâun fiasco, vous avez mis en place un couvre-feu qui ne tue pas la covid mais les restaurateurs, patrons de bars et de boites de nuit. » Lâaccusation institue le couvre-feu comme un sujet qui pense, qui reÌve et qui agit intentionnellement contre les entrepreneures eÌconomiques dans les secteurs de lâalimentation, des plaisirs et de la jouissance. Ce que lâaccusateur dit sans le dire, câest ainsi deux choses la premieÌre, que le gouvernement est aux ordres de la covid la deuxieÌme, que la covid, qui fait agir le gouvernement et son bras armeÌ â le couvre-feu â a pour objectif de tuer ceux et celles qui travaillent sur les lieux ouÌ sont offerts, contre argent, la nourriture, le plaisir et la jouissance. Ces lieux de vie, source de promesses, dâespoirs et dâespeÌrances dans la vie quotidienne, se sont brutalement estompeÌs et ont basculeÌ, du fait des couvre-feu, dans le souvenir et la nostalgie. La rupture a eÌteÌ brusque, faisant du preÌsent un temps deÌsorienteÌ, et de la vie un lieu dâinterrogations reÌvolteÌes. Pour beaucoup, lâurgence a redoubleÌ dâintensiteÌ jusquâaÌ devenir tyrannique, tandis que le passeÌ immeÌdiat sâest preÌcipiteÌ dans un futur lointain et inaccessible. Le reÌve, quâil soit reÌverie ou phantasme, a innerveÌ les lieux du confinement. Le cauchemar, autre nom de la dystopie, sâest ainsi inviteÌ comme lieu de vie au preÌsent qui avait pour nom coronavirus. Dans lâancien EÌtat indeÌpendant du Congo, proprieÌteÌ personnelle du roi LeÌopold II, devenu ensuite la colonie belge puis le ZaiÌre, puis lâactuelle ReÌpublique deÌmocratique du Congo, des musiciennes kinoises, dont lâintense et dynamique creÌativiteÌ est partout reconnue â Koffi OlomideÌ et dâautres artistes moins connues â, se sont mis aÌ chanter et aÌ danser le coronavirus. ReÌve colonial Pour les Africaines, toutes descendantes de la situation coloniale, lâeÌveÌnement que constitue lâeÌpideÌmie avec sa dimension catastrophique sâinscrit dans une histoire des lieux de vie de nuit et de jour, dans la foreÌt, dans les lacs, au bord des fleuves, lieux ouÌ lâinsupportable preÌsent colonial fomentait la reÌvolte qui le niait dans lâimaginaire, dans le symbolique, dans la politique ou dans les reÌveriesn. Dans les deux Congos, ces lieux sont les ngandas et bars urbains. En Afrique de lâOuest ce sont ces lieux de la transe et de la transgression des interdits immortaliseÌs par Jean Rouch dans Les maiÌtres fous, ouÌ des travailleurs venus du Niger au Ghana, ancienne Gold Coast, se sont transformeÌs en soldats et officiers de lâarmeÌe coloniale ou en locomotives humaniseÌes, vivant ainsi dans le reÌve du colonisateur. Au Gabon et au Congo, câest la figure charismatique â donc magique â de De Gaulle qui creÌa des lieux de vie dans le reÌve du colonisateur la danse Ngol â deÌformation du mot Gaulle â se danse encore dans certaines ceÌreÌmonies de deuil au Gabon, et le matswanisme, un mouvement politico-religieux eÌtudieÌ par Balandiern, fut satureÌ de symboles gaullistes, dont le masque Gaulle. Aujourdâhui, partout des contestations du masque transfigureÌ dâune autre reÌaliteÌ charismatique, le coronavirus, sont dirigeÌes contre la dictature des EÌtats dits deÌmocratiques, et partout circulent sur les reÌseaux sociaux des rumeurs sur les projets diaboliques de numeÌrisation de la population mondiale par la vaccination dont lâinstigateur serait Bill Gates. Il serait ainsi lâincarnation du Big Brother orwellien et marquerait la fin de la seÌparation entre espace public et espace priveÌ puisque les corps individuels seraient, de lâinteÌrieur meÌme, le lieu de vie du fascinant et terrifiant EÌtat. Lâimagination humaine, quelle que soit la latitude ouÌ elle sâexerce, sâexprime partout dans une langue universelle qui fait des pandeÌmies et de leurs agents des sujets doteÌs dâintentionnaliteÌ, comme lâatteste lâideÌe selon laquelle le virus est un ennemi invisible » . Or un ennemi eÌlabore des strateÌgies, met sur pied des tactiques et a pour objectif de vaincre et de soumettre une population. Les guerres coloniales en Afrique condamneÌrent les vaincues au travail forceÌ Â» lâesclavage condamna les individus captureÌs aÌ vivre ailleurs chez eux leur lieu habituel de vie leur devint brusquement eÌtranger, leur corps ne leur appartint plus puisquâil pouvait eÌtre vendu, au meÌme titre que leur progeÌniture. Le reÌve de tout ennemi en guerre est donc de faire vivre lâautre ailleurs chez lui â ailleurs dans son corps, ailleurs dans sa famille, ailleurs dans son village ou dans sa ville, ailleurs dans son pays. En vivant ainsi dans le reÌve de lâennemi, et notamment de lâennemi invisible, on vit dans le cauchemar on vit un cauchemar neÌ du reÌve dâun eÌtre imaginaire. Avec le coronavirus, la vie des habitantes de la terre sâest transformeÌe en entrant dans le reÌve dâune figure de lâimaginaire lâennemi invisible ». Cette vie dans le reÌve de lâennemi invisible a eÌteÌ la vie dans un cauchemar. Vivre dans le reÌve du capital Mais dire que les meÌtaphores employeÌes dans le langage pour le virus et la pandeÌmie leur attribuent une subjectiviteÌ, et que de ce fait leur reÌve est un reÌve meÌtaphorique ou analogique, ne suffit pas pour affirmer que tout ceci est symbolique et que la reÌaliteÌ ne correspond pas aÌ cela. Câest bien le contraire qui est vrai la reÌaliteÌ que les gens ont veÌcue et vivent encore est celle de leur vie qui a eu pour lieu le reÌve dâun virus sans subjectiviteÌ, sans intentionnaliteÌ. De meÌme que dans la socieÌteÌ capitaliste, câest preÌciseÌment une abstraction », sans intentionnaliteÌ mais qui pense, reÌve et agit, dont le reÌve est le lieu de vie des riches comme des pauvres, des capitalistes comme des proleÌtaires.
Exploitationdu gaz de schiste aux Ătats-Unis : du rĂȘve au cauchemar. AprĂšs une dĂ©cennie d'opulence, pour des milliers d'habitants de Pennsylvanie, c'est
DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Il y a 15 ans, mon pĂšre a dĂ©cidĂ© de se lancer dans l'aventure amĂ©ricaine et ce fut fructifiant. Son entreprise a tellement bien marchĂ© qu'on lui a proposĂ© la nationalitĂ© amĂ©ricaine trĂšs rapidement 5 ans. Tous les ans, deux Ă trois fois par an, je prenais l'avion toute seule pour aller le rejoindre et ce fut le bonheur total. Je pense qu'en fait, ma famille au complet, avec ma mĂšre, n'a jamais Ă©tĂ© aussi heureuse quand elle Ă©tait lĂ -bas. Bon, maintenant, je pense que ce n'est plus du tout pareil pour se lancer dans l'aventure amĂ©ricaine mais c'est Ă tenter... Merci Code_Geass La moitiĂ© des habitants sont cubains Et puis un visa ça s'obtient pas comme ca Par contre, mon pĂšre il s'est lancĂ© lĂ -bas Ă 49 ans, comme quoi, ce n'est jamais trop tard. Et pour le racisme envers les noirs qui je crois y sont assez prĂ©sent j'ai ami noir qui y est parti il va bientĂŽt revenir. SIovenie Voir le profil de SIoveniePostĂ© via mobile le 1er septembre 2011 Ă 224617 Avertir un administrateurLa moitiĂ© des habitants sont cubains - 70% de la population est Hispanique Ă Miami. Et ? Y'a d'autres pays hispaniques que Cuba "70% de la population est Hispanique Ă Miami. " Source ? Moi j'ai le mĂȘme rĂȘve que toi, a part que ce serai plutĂŽt Ă Los Angeles. Cette ville m'attire trop! J'aimerais faire un voyage la bas l'annĂ©e prochaine pour me dĂ©cider. T'as pas vu qu'ils sont en pleine merde, ils voulaient dĂ©jĂ pas de toi avant, imagine en ce moment. 61% d'Hispanic plutĂŽt. Arretez de dire de la merde ceux qui savntnpas. J'ai de la famille la bas et c'est pas tres dur de rester vivre la bas, meme si ta femme est francaise. Ils sont vachement Ă©panouis la bas, effectivement je pense que le climat y fait beaucoup, les palmiers la plage tout ca mais sans la crasse des pays pauvres. Un conseil pour l'auteur si t'es tombĂ© amoureux comme tu dis lance toi ! la vue est courte faut en profiter, et au pire si tu te rends compte que c'est pas la bas que t'as envie de faire ta vie bah tu rentre tout simplement, ya pas de honte. Au moins tu n'auras pas de doute toute ta vie genre "j'aurais du aller faire ma vie tout simplement". Il vaut mieux avoir des regrets que des remords Au pire si t' tu reviens, et ca t'auras fait kiffer quelques annees, t'auras profitĂ©, au mieux tu kiffe vraiment et le bonheur sera a toi ! Et moi aussi je kiffe les states et en particulier Miami. KurtisStryker je pense exactement comme toi mon ami Les States sont un beau pays mais le mieux c'est de commencer dans une grande ville ou une petite ville. Miami capitale mondiale du porn. Encore un fermier pas bien finaud qui a subi le bourrage de crĂąne pro-states. ne va pas dans ce pays qui ne respecte rien avec sa bouffe dĂ©gueulasse et son esprit de merde. Par ailleurs c'est bien de rĂȘver d'avoir une bonne voiture et une bonne situation, mais c'est loin de reprĂ©senter la rĂ©alitĂ© de 90 % des gens. Ce qu'on voit en touriste =/= la rĂ©alitĂ© de la vie quotidienne dans un pays. Tu sais c'est pas parcequ'il ya des porno que tous le monde en fait. Kommunismus le pseudo qui reflete tout Dans n'importe quel pays il y a des pauvres et si je peux bien y vivre plus ou moins au dĂ©triment des autres et bien je m'y un raisonnement qui peut paraĂźtre Ă©goĂŻste mais tout le mode avec cette possibilitĂ© lĂ la choissira DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
WfQYN. 5xmc5wcury.pages.dev/3645xmc5wcury.pages.dev/3545xmc5wcury.pages.dev/4415xmc5wcury.pages.dev/7805xmc5wcury.pages.dev/9275xmc5wcury.pages.dev/465xmc5wcury.pages.dev/9665xmc5wcury.pages.dev/2845xmc5wcury.pages.dev/6515xmc5wcury.pages.dev/3705xmc5wcury.pages.dev/3565xmc5wcury.pages.dev/1275xmc5wcury.pages.dev/1965xmc5wcury.pages.dev/8415xmc5wcury.pages.dev/443
vivre aux etats unis reve ou cauchemar