ChapitreIer : Obligation gĂ©nĂ©rale d'information prĂ©contractuelle | Articles L111-1 Ă  L111-8 Code de la consommation. Version en vigueur au 22 aoĂ»t 2022 . Article L111-1 . ModifiĂ© Ordonnance n°2021-1247 du 29 septembre 2021 - art. 2; Avant que le consommateur ne soit liĂ© par un contrat Ă  titre onĂ©reux, le professionnel communique au consommateur, de maniĂšre Passer au contenu This Is An Example Of A Heading 1 This Is An Example Of A Heading 2 This Is An Example Of A Heading 3 This Is An Example Of A Heading 4 This Is An Example Of A Heading 5 This Is An Example Of A Heading 6 This is a paragraph. Consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum. Unordered List item Unordered List item Unordered List item Unordered List item Ordered List item Ordered List item Ordered List item Ordered List item This is a blockquote. Consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. AccĂ©der Ă  cet article juridique et aux modĂšles de contrats Remarque JavaScript est requis pour ce contenu. Abonnez-vous ici Ă  pour accĂ©der Ă  + 3 000 modĂšles de contrats, lettres types et formulaires lĂ©gaux et administratifs. Versionen vigueur depuis le 22 dĂ©cembre 2011 Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Partie lĂ©gislative (Articles L111-1 Ă  L811-6) PremiĂšre partie : La propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique (Articles L111-1 Ă  L343-7) Jeu de plateau commercialisation illicite Deux mĂ©decins ont créé un jeu de plateau Ă  destination des enfants, appelĂ© Coccimod, dont le but est de favoriser le dĂ©veloppement cognitif en permettant Ă  l’enfant de se familiariser avec les concepts de symĂ©trie et de repĂ©rage dans l’espace 
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LeCode de la propriĂ©tĂ© intellectuelle s’applique pleinement aux personnes publiques et Ă  l’Administration en gĂ©nĂ©ral. L’État est bien une personne morale titulaire de droits et utilisatrice de contenus. Le juge compĂ©tent en matiĂšre de litiges relatifs Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle est le juge judiciaire, mĂȘme lorsque la personne publique est partie Ă  la procĂ©dure et mĂȘme

Article L111-1 Créé par DĂ©cret 95-385 1995-04-10 annexe JORF 13 avril 1995 Les redevances visĂ©es Ă  l'article L. 111-4 alinĂ©a 3 du code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle sont versĂ©es Ă  celui des organismes suivants qui est compĂ©tent Ă  raison de sa vocation statutaire, de la nature de l'oeuvre et du mode d'exploitation envisagĂ© Centre national des lettres ; SociĂ©tĂ© des gens de lettres ; SociĂ©tĂ© des auteurs et compositeurs dramatiques ; SociĂ©tĂ© des auteurs, compositeurs et Ă©diteurs de musique ; SociĂ©tĂ© pour l'administration du droit de reproduction mĂ©canique des auteurs, compositeurs et Ă©diteurs ; SociĂ©tĂ© des auteurs des arts visuels. Au cas oĂč l'organisme compĂ©tent n'accepte pas de recueillir lesdites redevances ou Ă  dĂ©faut d'organisme compĂ©tent, ces redevances seront versĂ©es Ă  la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations. Cite Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle - art. L111-4 V Anciens textes DĂ©cret 67-181 1967-03-06 art. 1
Eneffet le Code de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle protĂšge toutes les crĂ©ations intellectuelles dotĂ©es d'une forme perceptible, et originales. Ainsi les vidĂ©os sont des oeuvres susceptibles d'ĂȘtre protĂ©gĂ©es par le droit d'auteur en vertu de l'article L112-2,6° du Code de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle. Les droits de l'auteur sur sa vidĂ©o. L'article L111-1 du Code de la
Les auteurs des oeuvres pseudonymes et anonymes jouissent sur celles-ci des droits reconnus par l'article L. 111-1. Ils sont reprĂ©sentĂ©s dans l'exercice de ces droits par l'Ă©diteur ou le publicateur originaire, tant qu'ils n'ont pas fait connaĂźtre leur identitĂ© civile et justifiĂ© de leur qualitĂ©. La dĂ©claration prĂ©vue Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent peut ĂȘtre faite par testament ; toutefois, sont maintenus les droits qui auraient pu ĂȘtre acquis par des tiers antĂ©rieurement. Les dispositions des deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as ne sont pas applicables lorsque le pseudonyme adoptĂ© par l'auteur ne laisse aucun doute sur son identitĂ© civile. EnFrance, le droit d'auteur est rĂ©gi par le Code de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle (CPI) du 1er juillet 1992 qui regroupe les lois relatives Ă  la propriĂ©tĂ© intellectuelle, notamment la loi du 11 mars 1957 et celle du 3 juillet 1985. Vous trouverez ci-dessous les principaux textes de loi relatifs au droit d'auteur et au droit de reproduction d'une Ɠuvre protĂ©gĂ©e. Me Yoram Kouhana assiste ses clients dans la crĂ©ation, protection, valorisation et dĂ©fense de leurs actifs immatĂ©riels data, marques, brevets, logiciels, sites Internet etc.. Vous avez encore des questions ? đŸ€” Posez-les gratuitement Ă  l’un de nos coachs entrepreneuriaux. DĂšs la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© puis au long de son dĂ©veloppement, le dirigeant, fondateur de la sociĂ©tĂ© pourra ĂȘtre confrontĂ© Ă  des questions relatives Ă  la cession de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. En effet, la crĂ©ation d’une entreprise s’accompagne notamment du choix d’un nom, d’un logo soumis aux droits d’auteur, aux droits des marques et dessins et modĂšles ; d’une identitĂ© visuelle et de la crĂ©ation d’un site internet dont la charte graphique du site est protĂ©gĂ©e par les droits d’auteurs ; ou encore d’une application dont le code est soumis aux droits d’auteur... Pour crĂ©er ses Ă©lĂ©ments, le dirigeant va gĂ©nĂ©ralement se tourner vers des prestataires. Or ces crĂ©ations originales confĂšrent Ă  leurs auteurs des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle ainsi par principe ils demeurent les droits du prestataire qui en est l’auteur principe du droit d’auteur. Le principe est donc celui de l’absence de cession des droits au profit de la sociĂ©tĂ© qui a commandĂ© la crĂ©ation quelle qu’elle soit. En outre, tout au long de la vie de l’entreprise, les associĂ©s, les salariĂ©s de l’entreprise seront amenĂ©s dans le cadre de leurs missions et de leur contrat de travail Ă  crĂ©er des oeuvres par exemple, des oeuvres littĂ©raires et des photographie protĂ©gĂ©es par le droit d’auteur ou encore la conception d’un algorithme ou tout autre technologie innovante. Il est donc primordial pour le dirigeant de s’assurer que la propriĂ©tĂ© de ces Ɠuvres et les droits qui y sont attachĂ©s, lui seront entiĂšrement cĂ©dĂ©s par le prestataire, associĂ©s, salariĂ©s ou stagiaire crĂ©ateur des Ɠuvres. Ceci, d’autant plus que ces Ɠuvres originales font partie des actifs de la sociĂ©tĂ©. C’est dans ce contexte que le premier rĂ©flexe pour le dirigeant est de se tourner vers le contrat de cession. A dĂ©faut, quand bien mĂȘme la sociĂ©tĂ© aura payĂ© le prestataire pour son travail, elle commet un acte de contrefaçon puni pĂ©nalement et civilement. Le dirigeant d’entreprise doit donc s’interroger sur les modalitĂ©s du contrat de cession de propriĂ©tĂ© intellectuelle, l’exploitation des droits cĂ©dĂ©s, et la possibilitĂ© d’exploiter les Ɠuvres créées par les salariĂ©s ou stagiaires de l’entreprise. MaĂźtre Yoram Kouhana, avocat spĂ©cialisĂ© en droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle vous explique toutes les Ă©tapes concernant la procĂ©dure et le contexte d’une cession de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle marque, brevet, droits d’auteur. La notion de propriĂ©tĂ© intellectuelle fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’ensemble des droits attachĂ©s aux crĂ©ations intellectuelles qu’elles soient littĂ©raires et artistiques cela comprend notamment le droit d’auteur ou industrielles cela comprend le brevet d’invention, la marque, le nom de domaine
. Le droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle qui encadre la crĂ©ation, garantit aux auteurs la propriĂ©tĂ© de leur Ɠuvre et une rĂ©munĂ©ration en cas d’utilisation. Cette protection est garantie par le dĂ©pĂŽt de brevets, par le rĂ©gime des droits d’auteur ou l’enregistrement des marques. 2/ Dans quels cas des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ĂȘtre cĂ©dĂ©s ? Qui peut les cĂ©der ? Seul le titulaire des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle peut dĂ©cider de les cĂ©der pour en tirer une rĂ©munĂ©ration. Comment les cĂ©der ? Les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle doivent ĂȘtre cĂ©dĂ©s par un contrat ou une clause contractuelle spĂ©cifique. Les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle relatifs Ă  l’Ɠuvre ou l’invention sont cĂ©dĂ©s en contrepartie d’une somme d'argent forfaitaire ou proportionnelle au chiffre d’affaires que la cession des droits aura permis de rĂ©aliser. Quels droits sont cĂ©dĂ©s ? Pour organiser le transfert des droits, le Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle prĂ©cise que chaque droit cĂ©dĂ© doit ĂȘtre mentionnĂ© et que pour chacun de ces droits, l’étendue des droits cĂ©dĂ©s et la destination du domaine d’exploitation, son lieu et la durĂ©e du transfert devront ĂȘtre prĂ©cisĂ©s article L. 131-3. 3/ Quid de la gestion individuelle contrat de cession ou licence ou collective ? La propriĂ©tĂ© intellectuelle d’une Ɠuvre peut ĂȘtre gĂ©rĂ©e selon plusieurs rĂ©gimes, en fonction du nombre d’auteurs Un seul auteur la gestion des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle est individuelle. L’auteur peut librement transfĂ©rer ses droits via un contrat de cession ou une licence. Le contrat de cession permet Ă  l’auteur de transfĂ©rer les droits contre une somme d’argent forfaitaire ou indexĂ©e sur le chiffre d’affaires dĂ©gagĂ© grĂące Ă  sa crĂ©ation. Les parties fixeront la durĂ©e de la cession, son application et Ă©ventuellement une limite gĂ©ographique. Le contrat de licence autorise l’exploitation de la crĂ©ation de l’auteur contre le versement d’une redevance, un peu Ă  la maniĂšre d’un contrat de location. Dans ce cas, l’auteur reste propriĂ©taire de ses droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. LĂ  aussi, les parties fixeront la durĂ©e de la cession, son application et Ă©ventuellement une limite gĂ©ographique. Notez qu’on diffĂ©rencie la licence exclusive et la licence simple. Le bĂ©nĂ©ficiaire d’une licence exclusive aura la garantie d’ĂȘtre le seul Ă  pouvoir exploiter les droits qui lui auront Ă©tĂ© cĂ©dĂ©s par le contrat. PluralitĂ© d’auteurs la gestion des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sera collective. On parle de gestion collective quand plusieurs auteurs ont participĂ© Ă  l’élaboration de l’Ɠuvre co-auteurs ou co-inventeurs mais Ă©galement quand l’Ɠuvre est exploitĂ©e collectivement. Chaque auteur ou copropriĂ©taire dĂ©tient alors une part de l’Ɠuvre dont la taille est dĂ©terminĂ©e en fonction de son investissement, de sa part inventive
 4/ Quels sont les Ă©lĂ©ments Ă  prĂ©voir dans une cession de droits d’auteur ? Comme tout contrat de cession, des mentions obligatoires doivent figurer dans un contrat de cession de droits d’auteur. Parmi les mentions obligatoires Ă  faire apparaĂźtre l’identitĂ© des parties ou de leurs signataires si elles sont reprĂ©sentĂ©es ; l’objet du contrat ; les engagements rĂ©ciproques des parties ; la rĂ©munĂ©ration ; la juridiction compĂ©tente en cas de litige sauf en cas de cession Ă  un consommateur ; la date du contrat. Les mentions spĂ©cifiques aux contrats de cession de droits d’auteur L’article du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle prĂ©voit que certaines mentions doivent figurer au contrat en l’absence de ces mentions la cession ne sera pas nĂ©cessairement invalidĂ©e mais les risques de contentieux en l’absence de ces mentions sont rĂ©els. Étendue des droits cĂ©dĂ©s il existe une multitude de droits attachĂ©s Ă  chaque Ɠuvre en fonction de sa nature le droit d’exploitation, de traduction, de reproduction, d’adaptation
 Il faut veiller Ă  englober tous les droits envisagĂ©s car le droit non cĂ©dĂ© restera la propriĂ©tĂ© de son auteur. DurĂ©e elle est fixĂ©e librement par les parties. Territoire couvert il peut ĂȘtre limitĂ© ou non Ă  un ou plusieurs pays. Domaine d’exploitation il s’agit des applications possibles de l’Ɠuvre. Pour s’assurer que tous les usages utiles sont prĂ©vus au contrat, cette clause peut ĂȘtre dĂ©taillĂ©e de maniĂšre trĂšs prĂ©cise pour viser les supports sur lesquels l’Ɠuvre est destinĂ©e Ă  figurer papier ou numĂ©rique, divulgation au public ou pour un usage privé . La clause de garantie Il est recommandĂ© d’inclure dans les contrats de cession de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle, une clause de garantie de jouissance paisible. En effet, la sociĂ©tĂ© qui exploite les droits d’auteurs cĂ©dĂ©s cessionnaire devient responsable Ă  l’égard des tiers victimes de violations de leurs propres droits sur l’Ɠuvre, dans le cas par exemple d’une contrefaçon ou d’un plagiat. Il faudra donc veiller Ă  ce que l’auteur se porte garant contre tout recours concernant l’Ɠuvre dont il aura cĂ©dĂ© les droits. Par cette clause, le cĂ©dant garantit notamment au cessionnaire l’originalitĂ© de l'Ɠuvre, que les droits cĂ©dĂ©s ne portant pas atteinte aux droits des tiers dont le cĂ©dant aurait connaissance. Si une action en contrefaçon, parasitisme venait Ă  s’ouvrir Ă  l’encontre du cessionnaire, cette clause pourra engager le cĂ©dant Ă  collaborer de bonne foi Ă  la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts du cessionnaire. Pour le cas oĂč une action en justice serait intentĂ©e Ă  l’encontre du cessionnaire, le cĂ©dant s’engage Ă  collaborer de bonne foi Ă  la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts du cessionnaire en fournissant tous les Ă©lĂ©ments d’information et l’assistance nĂ©cessaire Ă  cet effet. 5/ Quid des cessions automatiques ? L'associĂ©, le stagiaire ou le prestataire ne cĂšdent jamais automatiquement leurs droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sur les crĂ©ations. Ainsi, en l'absence de cession expresse, les droits ne sont en principe cĂ©dĂ©s automatiquement au profit de la sociĂ©tĂ© sauf exceptions. En effet, nous l’avons vu, par principe les cessions sont encadrĂ©es par des contrats, des actes de cessions. Mais dans certains cas, les cessions peuvent sous conditions ĂȘtre automatiques, notamment s’agissant de cession par les salariĂ©s au profit de la sociĂ©tĂ©. Les cessions de droits des fondateurs non-salariĂ©s La cession des droits Ă  la sociĂ©tĂ© n’est jamais automatique lorsque la crĂ©ation est le fait d’un fondateur non salariĂ©. Il faudra donc toujours prĂ©voir un contrat de cession portant sur les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle attention, une clause spĂ©cifique dans un pacte d’associĂ©s / pacte d’actionnaires n’emportera pas cession des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle. MĂȘme pour les salariĂ©s, il y a deux cas automatiques mais sous conditions Ă  expliciter brevet, logiciel et oeuvre collective, et mĂȘme lĂ  par prĂ©caution on insĂšre des clauses dĂ©taillĂ©es dans les contrats de travail pour limiter les risques de conflits. Les cessions de droits des salariĂ©s Selon une Ă©tude menĂ©e par l’INPI, 90% des inventions brevetĂ©es sont le fait de salariĂ©s. Il faut en ĂȘtre conscient pour prĂ©voir une cession de droits adĂ©quate. Le transfert des droits Ă  la sociĂ©tĂ© pour les crĂ©ations des salariĂ©s peut parfois ĂȘtre automatique, en fonction de la nature des Ɠuvres. Les logiciels les droits attachĂ©s aux logiciels créés dans le cadre des missions du salariĂ©s, sont automatiquement transfĂ©rĂ©s Ă  l’entreprise, sauf si le contrat de travail prĂ©voit le contraire article du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Attention il s’agit uniquement des logiciels et non de leur partie graphique qui est soumise au droit d’auteur voir-ci-dessous. Les droits d’auteur hors logiciel ils ne sont jamais cĂ©dĂ©s automatiquement et doivent donc faire l’objet d’une cession de droit d’auteur soit par un contrat soit par une clause prĂ©vue dans le contrat de travail. Les inventions brevetables qui doivent ĂȘtre sĂ©parĂ©es en 3 catĂ©gories Les inventions de mission ce sont des inventions brevetables créées dans le cadre de la mission confiĂ©e au salariĂ© elles sont automatiquement transfĂ©rĂ©es Ă  l’employeur. Par exemple, un ingĂ©nieur de recherche qui dĂ©veloppe une crĂ©ation pour laquelle il a Ă©tĂ© employĂ© verra ses droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle automatiquement transfĂ©rĂ©s Ă  l’employeur. Les inventions hors mission attribuables ce sont des inventions brevetables, dĂ©veloppĂ©es en dehors du cadre de la mission du salariĂ© mais soit avec les moyens propres de l’entreprise soit en lien avec l’activitĂ© de l’entreprise. Les droits qui y sont attachĂ©s doivent faire l’objet d’une licence d’exploitation contre rĂ©munĂ©ration spĂ©ciale. Les inventions hors mission non attribuables sont les inventions sans rapport avec l’entreprise et rĂ©alisĂ©es avec les moyens propres de l’auteur. Elles restent l’entiĂšre propriĂ©tĂ© de l’auteur. Les oeuvres collectives elles sont dĂ©finies Ă  l’article L113-2 du Code de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle Est dite collective l’Ɠuvre créée sur l’initiative d’une personne physique ou morale qui l’édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs participant Ă  son Ă©laboration se fond dans l’ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu’il soit possible d’attribuer Ă  chacun d’eux un droit distinct sur l’ensemble rĂ©alisĂ©". Les critĂšres permettant de qualifier l'Ɠuvre collective se reposent sur le niveau d’autonomie du salariĂ© lors de la crĂ©ation de l'Ɠuvre. Ainsi, si le travail s’inscrit dans un cadre contraignant de subordination, obligeant le salariĂ© Ă  se conformer Ă  des instructions de la part du supĂ©rieur hiĂ©rarchique et Ă  suivre les rĂšgles d’esthĂ©tisme de l’entreprise, tout en dĂ©voilant l’oeuvre sous le nom de l’employeur, alors les juges reconnaitront l’absence de d’autonomie du salariĂ©. Mais cela ne suffit pas toujours Ă  prouver l’absence d’autonomie du salariĂ©. Afin d’assurer Ă  l’employeur la propriĂ©tĂ© des droits attachĂ©s aux Ɠuvres collectives créées par ses employĂ©s, il est frĂ©quent d’insĂ©rer des clauses dĂ©taillĂ©es dans le contrat de travail selon lesquelles les Ɠuvres du salariĂ©s sont des Ɠuvres collectives et appartiennent de fait Ă  la sociĂ©tĂ© par exception Ă  l’article L111-1 du CPI qui Ă©nonce que “L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa crĂ©ation, d'un droit de propriĂ©tĂ© incorporelle exclusif et opposable Ă  tous”. Ceci limite les risques de conflits pour l’employeur. Les cessions de droit des stagiaires Les droits liĂ©s aux crĂ©ations des stagiaires ne sont jamais transfĂ©rĂ©s automatiquement. En fonction de la mission du stagiaire il faudra donc prĂ©voir une clause de cession dans la convention de stage qui pourra ĂȘtre confirmĂ©e par la signature d’un document Ă  la fin du stage. 6/ L’importance de se faire accompagner par un avocat PrĂ©voir la cession de droits le plus tĂŽt possible Lorsqu’une sociĂ©tĂ© fait appel Ă  des salariĂ©s ou des prestataires pour des projets d'innovation, il est indispensable de prĂ©voir une clause relative aux droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle afin de dĂ©limiter trĂšs prĂ©cisĂ©ment les contours de la cession sur la crĂ©ation future. Il faudra veiller Ă  ce que le contrat soit conclu avant toute prestation, au risque sinon que les droits concernant ces prestations ne fassent pas partie du contrat ultĂ©rieur. Cela engendrerait un risque de contentieux rĂ©el. Renouveler la cession des droits Comme il n’est pas possible de cĂ©der ses droits de maniĂšre globale pour toute crĂ©ation future du Code de propriĂ©tĂ© intellectuelle, il faudra veiller Ă  ce que la cession des droits soit rĂ©guliĂšrement renouvelĂ©e par le fondateur non salariĂ© ou le salariĂ© amenĂ© Ă  travailler sur plusieurs projets de crĂ©ation au cours de son mandat ou de son emploi. Toute violation d’un droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle est une contrefaçon qui donne le droit au titulaire des droits, ou selon les cas au bĂ©nĂ©ficiaire de la cession ou du contrat de licence, d’engager une action en responsabilitĂ© au civil ou au pĂ©nal contre le contrefacteur. Celui qui agit en violation des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle pourra voir les objets issus de la contrefaçon saisis ou dĂ©truits dans certains cas. Lorsque la contrefaçon porte sur des biens non matĂ©riels comme un logo, une identitĂ© visuelle
, le contrefacteur sera condamnĂ© Ă  des dommages et intĂ©rĂȘts. *** Le transfert de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle est une opĂ©ration complexe qui nĂ©cessite une parfaite comprĂ©hension Ă  la fois des termes juridiques et du vocabulaire technique employĂ© dans le domaine d’activitĂ© concernĂ© par la cession. Il est trĂšs important d’assurer un arsenal juridique solide. Ceci est d’autant plus important qu’en cas d’audit de la sociĂ©tĂ© en cas de levĂ©e de fonds ou de rachat, etc., la propriĂ©tĂ© des actifs soit bien sĂ©curisĂ©e par des contrats et clauses solides afin de rassurer les investisseurs et acheteurs potentiels. Ainsi, confier la gestion de vos droits de propriĂ©tĂ© intellectuelles et la rĂ©daction d’un contrat de cession des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle Ă  un avocat spĂ©cialisĂ© vous permettra de bĂ©nĂ©ficier de conseils stratĂ©giques pour vous assurer le transfert effectif des droits relatifs aux crĂ©ations des tiers ou salariĂ©s pour les besoins de l’entreprise et ainsi valoriser les actifs de votre sociĂ©tĂ©.
Lutilisation de photos ou de textes"pompés"sur le site, sans l'autorisation de l'auteur est un vol. Art. L111-1;L111-2;L121,L122 code de la propriété intellectuelle du droit de l'auteur; Mon jardin; MON SPECTACLE: LE VOYAGE IMAGINAIRE; photo de classe Villeneuve d'Olmes, AriÚge; Plus que nature; PREMIER ROMAN : LA DERNIERE NUIT; Toi
Article L111-1 ModifiĂ© par Loi n°2006-961 du 1 aoĂ»t 2006 - art. 31 JORF 3 aoĂ»t 2006 L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa crĂ©ation, d'un droit de propriĂ©tĂ© incorporelle exclusif et opposable Ă  tous. Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial, qui sont dĂ©terminĂ©s par les livres Ier et III du prĂ©sent code. L'existence ou la conclusion d'un contrat de louage d'ouvrage ou de service par l'auteur d'une oeuvre de l'esprit n'emporte pas dĂ©rogation Ă  la jouissance du droit reconnu par le premier alinĂ©a, sous rĂ©serve des exceptions prĂ©vues par le prĂ©sent code. Sous les mĂȘmes rĂ©serves, il n'est pas non plus dĂ©rogĂ© Ă  la jouissance de ce mĂȘme droit lorsque l'auteur de l'oeuvre de l'esprit est un agent de l'Etat, d'une collectivitĂ© territoriale, d'un Ă©tablissement public Ă  caractĂšre administratif, d'une autoritĂ© administrative indĂ©pendante dotĂ©e de la personnalitĂ© morale ou de la Banque de France. Les dispositions des articles L. 121-7-1 et L. 131-3-1 Ă  L. 131-3-3 ne s'appliquent pas aux agents auteurs d'oeuvres dont la divulgation n'est soumise, en vertu de leur statut ou des rĂšgles qui rĂ©gissent leurs fonctions, Ă  aucun contrĂŽle prĂ©alable de l'autoritĂ© hiĂ©rarchique. Cite Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle - art. L131-3-1 V CitĂ© par Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle - art. L111-3 V Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle - art. L113-6 V Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle - art. L121-7-1 V Anciens textes Loi n°57-298 du 11 mars 1957 - art. 1 Ab
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ReplierPartie lĂ©gislative (Articles L111-1 Ă  L811-6). Replier PremiĂšre partie : La propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique (Articles L111-1 Ă  L343-7). Replier Livre III : Dispositions gĂ©nĂ©rales relatives au droit d'auteur, aux droits voisins et droits des producteurs de bases de donnĂ©es (Articles L311-1 Ă  L343-7). Replier Titre III : PrĂ©vention, procĂ©dures et sanctions (Articles L331 Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle article L112-1 Article L. 112-1 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles Les dispositions du prĂ©sent code protĂšgent les droits des auteurs sur toutes les oeuvres de l'esprit, quels qu'en soient le genre, la forme d'expression, le mĂ©rite ou la destination. Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles Title PropriĂ©tĂ© intellectuelle, Author: jean_pierre.lefevre, Length: 1 pages, Published: 2009-06-14 Droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle Directives europĂ©ennes 2001/29/CE, 2006/116/CE Convention de Berne SignĂ©e par 164 pays dont la France GĂ©rĂ©e par l OMPI (Organisation Mondiale de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle) Droit Français Code de la Actions sur le document Article L111-1 L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa crĂ©ation, d'un droit de propriĂ©tĂ© incorporelle exclusif et opposable Ă  tous. Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial, qui sont dĂ©terminĂ©s par les livres Ier et III du prĂ©sent code. L'existence ou la conclusion d'un contrat de louage d'ouvrage ou de service par l'auteur d'une oeuvre de l'esprit n'emporte pas dĂ©rogation Ă  la jouissance du droit reconnu par le premier alinĂ©a, sous rĂ©serve des exceptions prĂ©vues par le prĂ©sent code. Sous les mĂȘmes rĂ©serves, il n'est pas non plus dĂ©rogĂ© Ă  la jouissance de ce mĂȘme droit lorsque l'auteur de l'oeuvre de l'esprit est un agent de l'Etat, d'une collectivitĂ© territoriale, d'un Ă©tablissement public Ă  caractĂšre administratif, d'une autoritĂ© administrative indĂ©pendante dotĂ©e de la personnalitĂ© morale ou de la Banque de France. Les dispositions des articles L. 121-7-1 et L. 131-3-1 Ă  L. 131-3-3 ne s'appliquent pas aux agents auteurs d'oeuvres dont la divulgation n'est soumise, en vertu de leur statut ou des rĂšgles qui rĂ©gissent leurs fonctions, Ă  aucun contrĂŽle prĂ©alable de l'autoritĂ© hiĂ©rarchique. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 Touteclause dans le contrat de travail transfĂ©rant de maniĂšre automatique les droits du salariĂ© sur ses crĂ©ations Ă  son employeur est rĂ©putĂ©e nulle en vertu de l'article L111-1 alinĂ©a 3 du Code de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle : « L'existence ou la conclusion d'un contrat de louage d'ouvrage ou de service par l'auteur d'une Ɠuvre de Pour faire supprimer un contenu qui bafoue vos droits, utilisez le service mis en place par le cabinet Murielle-Isabelle CAHEN. La contrefaçon constitue un phĂ©nomĂšne en augmentation constante, amplifiĂ© par la mondialisation et par la vente sur Internet. Aucun secteur de l’activitĂ© Ă©conomique n’est aujourd’hui Ă©pargnĂ© et la gamme de produits contrefaits ne cesse de se diversifier. Selon une Ă©tude de l’OCDE de fĂ©vrier 2011, la contrefaçon reprĂ©sente 5 Ă  7% du commerce mondial. L’achat de produits contrefaits est sanctionnĂ© en France comme dans les pays de l’Union europĂ©enne et constitue un dĂ©lit pĂ©nal. La lutte contre la contrefaçon, qui menace Ă  la fois l’économie, la santĂ© et la sĂ©curitĂ©, est au cƓur de l’action des services douaniers et reprĂ©sente une prioritĂ© d’action de l’Union europĂ©enne. En France, une entreprise sur deux s’estime confrontĂ©e aux difficultĂ©s de la contrefaçon. Les consĂ©quences sont souvent lourdes tout d’abord pour les entreprises, la contrefaçon engendre la perte de parts de marchĂ©, la destruction d’emplois, et ternit l’image de marque ; ensuite pour l’État, elle constitue une source d’évasion fiscale importante et a un coĂ»t Ă©conomique et social ; et enfin pour les consommateurs, elle est une tromperie sur la qualitĂ© du produit et peut mĂȘme s’avĂ©rer dangereuse pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© mĂ©dicaments mal dosĂ©s, usures prĂ©maturĂ©es des piĂšces de rechange des vĂ©hicules automobiles. De plus, ces entreprises sont aujourd’hui beaucoup plus exposĂ©es Ă  un tel risque, comme on l’a dit, du fait de l’expansion des outils numĂ©riques et de la facilitĂ© avec laquelle tout un chacun peut accĂ©der aux informations d’une entreprise et s’en servir, Ă  bon comme Ă  mauvais escient. La contrefaçon se dĂ©finit comme une pratique anticoncurrentielle en violation d’un droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’INSEE dĂ©finit la pratique comme la reproduction, l’imitation ou l’utilisation totale ou partielle d’une marque, d’un dessin, d’un brevet, d’un logiciel ou d’un droit d’auteur, sans l’autorisation de son titulaire, en affirmant ou laissant prĂ©sumer que la copie est authentique ». Ainsi, le contrefacteur va crĂ©er une confusion entre le produit original et le produit contrefaisant de sorte qu’il cherche Ă  s’approprier la notoriĂ©tĂ© d’une autre entreprise ou d’une marque et Ă  profiter des investissements du titulaire du droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle sans son autorisation. Le code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle la dĂ©finit aux articles L. 335-2 et suivants comme la reproduction, l’usage, l’apposition ou l’imitation d’une marque ; toute copie, importation ou vente d’une invention nouvelle ; toute reproduction totale ou partielle d’un dessin ou modĂšle ; toute Ă©dition d’écrits, de compositions musicales, de production imprimĂ©e ainsi que toute reproduction, reprĂ©sentation ou diffusion d’une Ɠuvre de l’esprit en violation des droits d’auteur, etc. Ainsi, il existe plusieurs dĂ©finitions de la contrefaçon suivant le droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle qu’elle atteint. Dans tous les cas, le rĂŽle de la propriĂ©tĂ© intellectuelle demeure celui d’interdire la contrefaçon. C’est l’idĂ©e de la protection par le droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle d’un monopole tout acte fait en dehors de ce monopole constitue une contrefaçon. En effet, consciente de l’importance de la propriĂ©tĂ© intellectuelle pour l’innovation, la crĂ©ation et l’encouragement Ă  l’investissement, la France par le biais notamment de l’Union europĂ©enne, cherche de longue date Ă  protĂ©ger les crĂ©ateurs et inventeurs. L’action en contrefaçon est une des actions, sinon la principale en la matiĂšre, protĂ©gera effectivement le droit de propriĂ©tĂ©, et il est important de garder Ă  l’esprit que seul le propriĂ©taire peut dĂšs lors agir beaucoup de droits sont exploitĂ©s par des licenciĂ©s, mais n’étant pas propriĂ©taire il ne peut agir par principe en contrefaçon. Au cours de ces derniĂšres annĂ©es et pour lutter contre ce phĂ©nomĂšne croissant, la protection juridique de la propriĂ©tĂ© intellectuelle s’est sensiblement renforcĂ©e, non seulement dans sa dĂ©finition, mais Ă©galement dans son champ d’application. Ainsi, la contrefaçon est susceptible d’entraĂźner trois types de sanctions civiles [I], pĂ©nales [II] et douaniĂšres. I- Les sanctions civiles L’action civile est la voie la plus frĂ©quemment empruntĂ©e des victimes de la contrefaçon, notamment parce qu’il existe des juridictions spĂ©cialisĂ©es qui ont l’habitude d’évaluer le montant du prĂ©judice par une analyse comptable et technique des faits. Cette action, basĂ©e sur la seule protection des droits privatifs et exclusifs du bĂ©nĂ©ficiaire, va consister Ă  demander un dĂ©dommagement financier en rĂ©paration de son prĂ©judice. A L’indemnisation du prĂ©judice L’action civile de la contrefaçon tend Ă  la rĂ©paration du prĂ©judice subi par l’octroi de dommages et intĂ©rĂȘts. Leur montant n’est pas dĂ©terminĂ© par les textes lĂ©gislatifs, mais selon les principes gĂ©nĂ©raux de la responsabilitĂ© civile. En effet, selon la loi du 29 octobre 2007 qui transpose la directive du 29 avril 2004, la contrefaçon engage la responsabilitĂ© civile de son auteur », ceci n’était pas nouveau. En revanche, la nouveautĂ© se situe dans le rĂ©gime d’évaluation des dommages et intĂ©rĂȘts, rĂ©gime spĂ©cifique des atteintes aux droits intellectuels. La directive du 29 avril 2004 prĂ©voyait d’une part la possibilitĂ© pour les États membres de mettre en place un systĂšme d’indemnisation plus clĂ©ment lorsque le contrefacteur avait agi de bonne foi, et d’autre part un mode spĂ©cifique d’évaluation des dommages et intĂ©rĂȘts. En transposant la directive, la France n’a retenu que la deuxiĂšme disposition en prĂ©voyant deux façons d’évaluer les dommages et intĂ©rĂȘts pour l’ensemble des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle une Ă©valuation forfaitaire indiquant que la victime peut obtenir une somme forfaitaire correspondant Ă  ce qui aurait Ă©tĂ© dĂ» si le contrefacteur avait obtenu l’autorisation d’exploiter le bien protĂ©gĂ© ; et une Ă©valuation ordinaire prenant en compte trois Ă©lĂ©ments qui sont les consĂ©quences Ă©conomiques nĂ©gatives subies par la partie lĂ©sĂ©e, le prĂ©judice moral causĂ© au titulaire des droits du fait de l’atteinte et les bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s par le contrefacteur. Les deux premiers Ă©lĂ©ments sont classiquement utilisĂ©s par la jurisprudence alors que le troisiĂšme mĂ©rite des prĂ©cisions. Traditionnellement, le principe de la rĂ©paration intĂ©grale suppose de rĂ©parer tout le prĂ©judice, mais rien que le prĂ©judice. Or, les bĂ©nĂ©fices rĂ©alisĂ©s par le contrefacteur ne font pas partie du prĂ©judice subi par la victime ; la victime pouvant parfaitement subir un prĂ©judice sans que le contrefacteur ne rĂ©alise de bĂ©nĂ©fice et inversement. Avec la loi de 2007 se trouve ainsi instaurĂ© un rĂ©gime de responsabilitĂ© nouveau, sui generis, prenant en compte le bĂ©nĂ©fice rĂ©alisĂ© par le contrefacteur. B La cessation de l’exploitation contrefaisante La loi de 2007 a instituĂ© d’autres sanctions civiles de la contrefaçon permettant au tribunal d’interdire Ă  tout contrefacteur, de bonne ou de mauvaise foi, de poursuivre l’exploitation des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©tenus par un tiers. Il peut Ă©galement ordonner que les produits contrefaisant ainsi que les matĂ©riaux et instruments ayant servi Ă  leur crĂ©ation soient rappelĂ©s et Ă©cartĂ©s des circuits commerciaux puis dĂ©truits ou confisquĂ©s au profit de la victime. Pour les contrefaçons de brevets, marques et modĂšles, ces mesures d’interdiction sont souvent accompagnĂ©es d’une astreinte. Concernant les droits de propriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique, le juge peut ordonner la confiscation de tout ou partie des recettes procurĂ©es par la contrefaçon pour qu’elles soient remises Ă  la partie lĂ©sĂ©e ou Ă  ses ayants droit. Des procĂ©dures dites d’urgence peuvent permettre au demandeur d’obtenir l’interdiction provisoire des actes incriminĂ©s de contrefaçon de marque, de brevet ou encore de droits d’auteur afin d’éviter l’aggravation du prĂ©judice subi. Des mesures de publicitĂ© sont Ă©galement prĂ©vues, le tribunal pouvant ainsi ordonner la publication totale ou partielle du jugement de condamnation dans les journaux ou sur internet, aux frais du contrefacteur. II- Les sanctions pĂ©nales L’action pĂ©nale permet de dĂ©clencher une enquĂȘte de police, mais Ă©galement d’obtenir la condamnation du contrefacteur Ă  une peine d’amende et/ou de prison. MalgrĂ© une prĂ©fĂ©rence nette pour l’action civile en cette matiĂšre, certaines entreprises agissent systĂ©matiquement au pĂ©nal, car elles considĂšrent que la sanction pĂ©nale est plus dissuasive pour les contrefacteurs. Besoin de l'aide d'un avocat pour un problĂšme de contrefaçon ? TĂ©lĂ©phonez nous au 01 43 37 75 63 ou contactez nous en cliquant sur le lien_ A Les peines principales et complĂ©mentaires Qu’il s’agisse de la contrefaçon de propriĂ©tĂ© littĂ©raire ou artistique article L. 335-2 et s. CPI, de dessins et modĂšles article L. 521-2 et s. CPI ou de brevet d’invention article L. 615-14 et s. CPI, les peines sont identiques et sont de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende Ă  l’encontre des personnes physiques. Toutefois, la contrefaçon de marques de fabrique, de commerce et de service article L. 716-9 et s. CPI est punie de quatre ans d’emprisonnement et de 400 000 euros d’amende ; seuls les dĂ©lits assimilĂ©s Ă  cette derniĂšre article L. 716-10 CPI font encourir Ă  leur auteur trois ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. Pour les personnes morales, l’amende est Ă©gale au quintuple de celle prĂ©vue pour les personnes physiques article 131-38 du Code pĂ©nal et les peines mentionnĂ©es Ă  l’article 131-39 du Code pĂ©nal sont applicables dissolution, fermeture, placement sous surveillance Ă©lectronique
 Lorsque l’infraction est commise en bande organisĂ©e, auquel cas elle se trouve Ă©galement soumise Ă  certains aspects procĂ©duraux du rĂ©gime dĂ©rogatoire de droit commun, ou lorsqu’elle porte sur des marchandises dangereuses pour la santĂ©, la sĂ©curitĂ© de l’homme ou de l’animal », les peines sont portĂ©es Ă  cinq ans d’emprisonnement et 500 000 euros d’amende. En cas de rĂ©cidive, les peines sont portĂ©es au double. Mais la loi prĂ©voit en plus des peines complĂ©mentaires communes aux diffĂ©rents droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle la fermeture totale ou partielle, dĂ©finitive ou temporaire, pour une durĂ©e de cinq ans au plus, de l’établissement ayant servi Ă  commettre l’infraction ; la confiscation des titres de propriĂ©tĂ© industrielle, des produits et Ɠuvres contrefaisants et du matĂ©riel spĂ©cialement destinĂ© Ă  leur contrefaçon ; et l’affichage du jugement ou de sa publication aux frais du prĂ©venu. Les mĂȘmes peines sont prĂ©vues pour les personnes morales article 131-39 du Code pĂ©nal. B Le recel de contrefaçon PossĂ©der un objet de contrefaçon constitue un acte de recel, mais si le dĂ©tenteur du produit contrefaisant est de bonne foi, le droit pĂ©nal s’en dĂ©sintĂ©ressera. A l’inverse, s’il a connaissance du caractĂšre contrefaisant des produits qu’il dĂ©tient, il peut alors ĂȘtre considĂ©rĂ© comme auteur de recel de contrefaçon. En effet, le recel est le fait de dissimuler, dĂ©tenir, transmettre, ou faire office d’intermĂ©diaire afin de transmettre une chose dont on sait qu’elle provient d’un crime ou d’un dĂ©lit article 321-1 al 1 du Code pĂ©nal. L’infraction rĂ©side aussi dans le fait de bĂ©nĂ©ficier, en connaissance de cause et par tout moyen, du produit d’un crime ou d’un dĂ©lit article 321-1 al 2 du Code pĂ©nal. Il ne suffit pas que la personne invoque son ignorance de l’origine de la chose pour que sa bonne foi soit reconnue. La mauvaise foi peut se dĂ©duire des circonstances telles que l’achat Ă  bas prix ou sans facture. Le receleur encourt les peines de cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende article 321-1 du Code pĂ©nal mais les peines peuvent ĂȘtre aggravĂ©es en raison du recel lui-mĂȘme, notamment s’il est habituel, liĂ© aux facilitĂ©s procurĂ©es par l’exercice d’une activitĂ© professionnelle ou commise en bande organisĂ©e ainsi qu’en raison de l’infraction d’origine qui peut ĂȘtre rĂ©primĂ©e plus sĂ©vĂšrement que le recel simple ou aggravĂ© et auquel cas le receleur encourt les peines attachĂ©es Ă  cette infraction s’il en a eu connaissance, mĂȘme s’il en ignore la gravitĂ©. Les personnes morales peuvent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es pĂ©nalement responsables du recel commis par un de leurs dirigeants ou reprĂ©sentants agissant pour leurs comptes. III- Les sanctions douaniĂšres Les services de douanes qui dĂ©couvriraient des produits contrefaits ont la possibilitĂ© de les saisir afin de les retirer immĂ©diatement des circuits commerciaux. Le procureur de la RĂ©publique et le titulaire du droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle sont alors informĂ©s et peuvent intenter une action. Cependant, cette dĂ©marche est indĂ©pendante de la procĂ©dure contentieuse mise en Ɠuvre par la douane, cette derniĂšre pouvant dĂ©cider de poursuivre les auteurs de l’infraction devant les tribunaux, car l’importation d’un produit contrefait est Ă©galement un dĂ©lit douanier. A La rĂ©pression par les services douaniers En ce qui concerne les infractions constatĂ©es lors du dĂ©douanement ou en transit, plusieurs articles du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle posent des interdictions article L. 716-9, L. 716-10, L. 613-3, L. 513-4, L. 335-2 et L. 335-4. Ces infractions peuvent ĂȘtre poursuivies soit par la voie transactionnelle, soit par la voie judiciaire. La transaction est souvent mise en Ɠuvre pour les infractions de faible gravitĂ© commises par les voyageurs. La mise en Ɠuvre de l’action pour l’application des sanctions douaniĂšres appartient Ă  l’administration des douanes qui apprĂ©cie l’opportunitĂ© des poursuites. La contrefaçon est un dĂ©lit douanier au sens de l’article 414 du Code des douanes. Les sanctions fiscales douaniĂšres sont cumulatives avec les sanctions pĂ©nales de droit commun susceptibles d’ĂȘtre infligĂ©es Ă  l’auteur de la contrefaçon. Ainsi, le Code des douanes prĂ©voit la confiscation des marchandises de fraude, des moyens de transport et des objets ayant servi Ă  dissimuler la fraude ; une amende comprise entre une et deux fois la valeur de l’objet de la fraude lorsque les faits sont commis en bande organisĂ©e, la peine d’amende peut ĂȘtre portĂ©e jusqu’à cinq fois la valeur de l’objet en fraude ; et un emprisonnement maximum de 3 ans lorsque les faits sont commis en bande organisĂ©e, la peine d’emprisonnement maximum est portĂ©e Ă  dix ans. B Une lutte renforcĂ©e Le nouveau rĂšglement UE nÂș 608/2013 concernant le contrĂŽle, par les autoritĂ©s douaniĂšres, du respect des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle et abrogeant l’ancien rĂšglement CE n°1383/2003 a Ă©tĂ© adoptĂ© le 12 juin 2013 et s’applique depuis le 1 janvier 2014. Entrent dĂ©sormais dans la dĂ©finition des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle concernĂ©s par les contrĂŽles douaniers la topographie de produit semi-conducteur, le modĂšle d’utilitĂ© et le nom commercial. Dans la procĂ©dure, des Ă©lĂ©ments nouveaux apparaissent. DĂ©sormais, les informations collectĂ©es par les douanes pourront ĂȘtre exploitĂ©es notamment pour rĂ©clamer une indemnisation au contrefacteur en dehors de toute action civile ou pĂ©nale. De plus, la procĂ©dure de destruction simplifiĂ©e des marchandises prĂ©sumĂ©es contrefaisantes auparavant optionnelle est dĂ©sormais obligatoire. Cette procĂ©dure permet, sans qu’il soit nĂ©cessaire de dĂ©terminer s’il y a eu violation d’un droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle, que ces marchandises soient dĂ©truites sous contrĂŽle douanier, sous rĂ©serve du consentement, exprĂšs ou implicite, du dĂ©clarant ou dĂ©tenteur des marchandises. Pour initier cette procĂ©dure, le titulaire des droits doit avoir confirmĂ© aux autoritĂ©s douaniĂšres qu’à son avis il s’agit bien de contrefaçon et qu’il consent Ă  la destruction des marchandises. Les douanes demandent alors l’accord du dĂ©tenteur, s’il reste silencieux, les douanes peuvent prendre l’initiative de la destruction. Dans un arrĂȘt du 6 fĂ©vrier 2014, la CJUE a statuĂ© Ă  titre prĂ©judiciel sur l’interprĂ©tation de cette procĂ©dure de l’ancien rĂšglement douanier 2003. Un ressortissant danois avait acquis une montre dĂ©crite comme Ă©tant une montre de luxe sur un site internet chinois. Suite Ă  un contrĂŽle du colis par les autoritĂ©s douaniĂšres, il a Ă©tĂ© constatĂ© que la montre Ă©tait une contrefaçon. La destruction a donc Ă©tĂ© sollicitĂ©e, mais l’acquĂ©reur a contestĂ© cette dĂ©cision. La CJUE a prĂ©cisĂ© que le rĂšglement pouvait s’appliquer au bĂ©nĂ©fice du titulaire de droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle sur une marchandise vendue Ă  une personne rĂ©sidant sur le territoire d’un État membre, Ă  partir d’un site internet de vente en ligne situĂ© dans un pays tiers. Ainsi, la cour Ă©nonce qu’il n’est pas nĂ©cessaire que 
 prĂ©alablement Ă  la vente, la marchandise en cause ait fait l’objet d’une offre de vente ou d’une publicitĂ© s’adressant aux consommateurs de ce mĂȘme État ». ARTICLES QUI POURRAIENT VOUS INTERESSER EnchĂšres en ligne et contrefaçon Adwords et le risque de contrefaçon Blocage de sites Lutte contre la contrefaçon Droit des photographes OriginalitĂ© d'une oeuvre de l'esprit HĂ©bergeurs et contrefaçon DĂ©chĂ©ance et droit des marques Sources - retour Ă  la rubrique 'Autres articles' HEgp.
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