Ălisabeth Levy salope ou bien poufiasse ? On hĂ©site »⊠Elisabeth Levy a cru encore frapper ! Vous savez, cette alcoolique dĂ©sagrĂ©able gueuleuse et squatteuse de tous les dĂ©bats tĂ©lĂ©visĂ©s, Ă qui FrĂ©dĂ©ric TaddeĂŻ, le grand indĂ©pendant, renvoie un ascenseur branlant en lâinvitant, Ă©videmment, une des premiĂšres dans une de ses premiĂšres nouvelles Ă©missions⊠Ăvidemment, elle lui a consacrĂ© sa derniĂšre une, parbleu TaddeĂŻ ne pouvait que lâinviter, comme il le faisait, malgrĂ© la dĂ©sapprobation de Nabe, dans Ce soir ou jamais !. Cette anti-Arabe rabique ne pouvait que justifier les invitations taddeĂŻennes des quatre cerveaux malades » dĂ©noncĂ©s lors de la rafle du Cohen, et dans le Figarovox bien entendu TaddeĂŻ a bien fait dâinviter DieudonnĂ©, avec qui la LĂ©vy rappelle quâelle sâest entretenue. Soral pareil, sauf quâElisabeth ne peut plus raisonnablement parler avec un tel obsĂ©dĂ© elle ne dit pas de quoi explicitement. Pour le cas Ramadan, câest rĂ©glĂ© TaddeĂŻ ne pouvait pas occulter le reprĂ©sentant dâun mouvement musulman aussi important. Sur Nabe, la poiscailleuse postillonnante sâĂ©trangle lâarrĂȘte Nabe reste coincĂ©e. Elle aurait hĂ©sitĂ© », elle, Ă lâinviter, car câest peut-ĂȘtre un salaud » quâest-ce que câest, un salaud ?, et isolĂ© » en plus plus pratique pour lâostraciser⊠Quâimporte, câest tout Ă lâhonneur de son ami TaddeĂŻ de lui avoir donnĂ© la parole ce que ne ferait pas la LĂ©vy, on lâa compris quinze minutes » tout le monde sait, sauf elle, quâil sâagit de sept minutes dix. Et qui est Ă plaindre dâavoir reçu des coups ? Le pauvre petit Fredo ! Câest jamais Nabe quâon plaint de se faire tabasser mĂ©diatiquement, mais celui qui lâa invitĂ© mĂ©rite tous les Ă©gards, lui. FrĂ©dĂ©ric TaddeĂŻ regardant son invitĂ©e Elisabeth Levy, Interdit dâinterdire, RT, 2 octobre 2018.14dĂ©cembre 2013"Elisabeth LĂ©vy, causeuse de troubles" ( 12 dĂ©c. 13) 30 novembre 2013Elisabeth LĂ©vy : "Philippe Cohen, le goĂ»t de la vĂ©ritĂ©, le sens du combat" (Causeur, nov. 13) 1er novembre 2013E. Levy : "DĂ©liaisons dangereuses" (Causeur, oct. 13) 27 octobre 2013"Philippe Cohen" (Le Monde, 23 oct. 13) FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Si les actes anti-chrĂ©tiens reprĂ©sentent lâĂ©crasante majoritĂ© des atteintes aux lieux de culte commises en France, on en parle trop peu au goĂ»t dâĂlisabeth LĂ©vy. La journaliste a dĂ©cidĂ© de remĂ©dier Ă ce silence mĂ©diatique et traite le sujet en Une du dernier numĂ©ro de LĂ©vy est journaliste et directrice de la rĂ©daction de La Une de Causeur est consacrĂ©e ce mois-ci aux actes antichrĂ©tiens avec ce titre Ces victimes dont on ne parle pas». Ne craignez-vous pas de nourrir et lâidĂ©ologie, et la concurrence victimaire?Ălisabeth Câest un risque, voilĂ pourquoi il faut lire Causeur, au-delĂ de notre Une⊠Car nous appelons au contraire les catholiques Ă ne pas tomber dans le piĂšge victimaire . Pour autant, on peut comprendre que certains cathos en aient marre dâĂȘtre les seuls exclus de la distribution de compassion publique offerte, non seulement Ă chaque groupe la rĂ©clamant au nom des avanies passĂ©es et prĂ©sentes quâil a subies, mais aussi Ă un boxeur de flics. Alors disons que cette Une est notre cagnotte pour les cathos. Les mĂ©dias ont abondamment traitĂ© les turpitudes de certains prĂȘtres et le silence de lâĂglise Ă leur sujet - non, parfois, sans une pointe de joie mauvaise peut-ĂȘtre inconsciente. On a exprimĂ© pour la tristesse des catholiques trahis par leurs guides une sollicitude bruyante. Tout cela est lĂ©gitime. Reste que, si nombre de ceux qui sâindignaient hier que lâon parle des racines chrĂ©tiennes de la France cĂąlinent aujourdâhui le catho malheureux, câest peut-ĂȘtre parce que son malheur a Ă©tĂ© causĂ© par dâautres catholiques - et non des moindres. On sâentre-accuse souvent, dans le dĂ©bat public, de prĂ©fĂ©rer certaines victimes Ă dâautres, mais peut-ĂȘtre choisit-on moins ses victimes que ses coupables. Il nous a donc semblĂ© juste dâattirer lâattention sur un plus petit malheur, un malheur Ă bas bruit qui fait peu de victimes, mais dont lâampleur nouvelle, et plus encore lâindiffĂ©rence quâil suscite, disent peut-ĂȘtre quelque chose de nous. Les mĂ©dias ont abondamment traitĂ© les turpitudes de certains prĂȘtres et le silence de lâĂglise Ă leur sujet â non, parfois, sans une pointe de joie mauvaise peut-ĂȘtre inconsciente. Sur les quelque mille atteintes aux lieux de culte de gravitĂ© variable recensĂ©es par le ministĂšre de lâIntĂ©rieur, les Ă©glises et cimetiĂšres chrĂ©tiens reprĂ©sentent 75 Ă 90 % de lâensemble. Or, quand le prĂ©sident se rend promptement sur des tombes juives profanĂ©es, et, dans un autre registre, quand tous les JT rendent compte de lâattaque dâun temple franc-maçon par des gilets jaunes», seule la presse de droite» Ă©voque les profanations autrement que par des brĂšves, comme sâil Ă©tait acquis que les cathos ne sont plus quâune sous-tribu de la famille rĂ©ac, dont on chante en mĂȘme temps la disparition prochaine sous les coups bienveillants du progressisme et la force menaçante et montante sous les traits du lire aussiĂ quoi bon dĂ©fendre les chrĂ©tiens? Ăa ne rapporte rien!»Les catholiques restent souvent discrets, pour se montrer dignes face Ă ces attaques. Cela change un peu des plaintifs... CauseurCertes, le chĆur victimaire est dĂ©jĂ fort bien pourvu - du reste, les cathos peuvent individuellement y participer Ă dâautres titres. Et lâinitiative de dĂ©putĂ©s qui veulent crĂ©er un dĂ©lit de cathophobie» Ă©tait pour le moins dĂ©solante. Nous nâavons nullement besoin que les cathophobes» viennent sâajouter aux autres malfaisants dans la cage aux phobes» cauchemardĂ©e par Philippe Muray et faite par les bons soins de la gauche terranoviste. En effet, au moment oĂč les cathos deviennent concrĂštement minoritaires, comme le montre JĂ©rĂŽme Fourquet, la tentation est grande pour eux de se penser comme une minoritĂ© et de rĂ©clamer les Ă©gards affĂ©rents Ă ce statut. Mais sâils sont, comme lâa dit Manuel Valls aprĂšs lâassassinat du pĂšre Hamel, lâĂąme de la France», ils ne peuvent pas ĂȘtre en mĂȘme temps une minoritĂ© parmi dâautres. Le catholicisme nâest pas seulement une religion, il est notre terreau culturel - il sâagit prĂ©cisĂ©ment de savoir sâil lâest toujours. Câest dâailleurs en raison de son statut dâanciennetĂ© et de majoritĂ© que les tribunaux lâont longtemps priĂ© dâavoir le cuir plus Ă©pais que les autres face Ă la caricature. Reste Ă savoir si, faute de remplir les Ă©glises, il doit aujourdâhui ĂȘtre dĂ©pouillĂ© des derniers bĂ©nĂ©fices symboliques de ce statut. Bref, devons-nous, parce que nous avons cessĂ© dâĂȘtre catholiques, oublier que nous lâavons Ă©tĂ©?On dirait que vous regrettez lâemprise de lâĂglise sur la sociĂ©tĂ©... Nous avons besoin dâune culture de rĂ©fĂ©rence, dâun rĂ©cit national qui accommode nos gĂšnes grĂ©co-latins, catholiques et rĂ©volutionnaires. Bien sĂ»r, et aussi le temps oĂč les honnĂȘtes femmes se mariaient! Non, je ne regrette nullement le temps oĂč nous vivions sous lâempire des diktats divins et je prĂ©fĂšrerais que toutes les sociĂ©tĂ©s vivent Ă leur tour la sortie de la religion. Le rĂšgne de lâĂglise sur les esprits est rĂ©volu et on ne sâen plaindra pas. Comme religion, cela fait longtemps que le catholicisme est devenu une affaire privĂ©e, autrement dit quâil sâest adaptĂ© Ă la laĂŻcitĂ©, et que les cathos vivent-ensemble avec les bouffeurs de curĂ©. Aujourdâhui, alors que seulement une moitiĂ© des Français se dĂ©clare catholique et que 5 % de cette moitiĂ© soit 2,5 % des Français se rend Ă la messe au moins une fois par mois, notre ennemi, ce nâest plus vraiment le clĂ©ricalisme - enfin pas celui-lĂ -, mais lâoubli de ce que nous sommes, lâeffacement des traces et parfois des pistes lĂ©guĂ©es par les siĂšcles passĂ©s. En somme, peut-ĂȘtre sommes-nous en train de cesser dâĂȘtre des catholiques-zombies», le nom dĂ©sobligeant quâEmmanuel Todd a donnĂ© Ă ce que jâappellerais les cathos culturels. Je ne suis pas sĂ»re quâil faille sâen rĂ©jouir. Nous avons besoin dâune culture de rĂ©fĂ©rence, dâun rĂ©cit national qui accommode nos gĂšnes grĂ©co-latins, judĂ©o-catholiques et rĂ©volutionnaires. Si nous y renonçons, ne doutons pas que des rĂ©cits concurrents, et fallacieux, comme celui qui nous explique que lâislam est une religion aussi française que le catholicisme, occuperont le terrain a-t-il pas des raisons objectives au fait que la profanation des Ă©glises suscite moins dâindignation que celle des cimetiĂšres juifs, des synagogues ou mĂȘme des mosquĂ©es? DâaprĂšs le ministĂšre de lâIntĂ©rieur, cela est souvent lâĆuvre de marginaux ou de petits dĂ©linquants il nây a pas dans ces actes la mĂȘme charge idĂ©ologique...Ăvidemment, ce nâest pas la mĂȘme chose et personne ne prĂ©tend le contraire, Ă commencer par lâĂglise qui fait profil bas. Dâabord, dans la plupart des cas, les actes anti-chrĂ©tiens ne visent pas des personnes mais des bĂątiments, ensuite ils traduisent plus souvent lâennui ou le dĂ©sĆuvrement que la haine. On peut profaner une Ă©glise sans Ă©prouver de sentiment nĂ©gatif pour les catholiques. On comprend aisĂ©ment quâil en va diffĂ©remment dâattaques contre des synagogues ou des mosquĂ©es. LâĂ©glise fait partie du paysage, ce nâest pas comme piĂšce rapportĂ©e» quâelle est agressĂ©e, mais parce quâelle est, comme le dit le proverbe, au milieu du village. Toutefois, depuis les attentats avortĂ©s contre des Ă©glises et lâassassinat du pĂšre Hamel, nous savons que, si les chrĂ©tiens ne sont pas ici en premiĂšre ligne du choc des civilisations dont ils sont les otages au Moyen Orient, ils sont eux aussi dans la ligne de mire des djihadistes qui appellent volontiers Ă tuer des juifs et des infidĂšles. Alors certes, aucun Merah nâest entrĂ© dans une Ă©cole catholique et câest tant mieux. Il ne sâagit pas de savoir qui sont les chouchous du malheur», pour reprendre une expression dâAlain Finkielkraut, mais de sâinterroger sur nos compassions sĂ©lectives. Pourquoi le spectacle de la cathĂ©drale de Lavaur profanĂ©e par des gamins nous Ă©meut-il infiniment moins que celui de la porte dâun ministĂšre saccagĂ©?Eh bien oui, pourquoi? Le seul sacrĂ© que connaĂźt le progressisme, câest celui des droits individuels. Pour le philosophe Olivier Rey et le thĂ©ologien Jean-François Colosimo, lâabsence de toute motivation idĂ©ologique des profanateurs dâĂ©glises et notre indiffĂ©rence collective Ă leurs forfaits rĂ©vĂšlent surtout que le sacrĂ© a dĂ©sertĂ© nos existences, ne serait-ce que comme adversaire Ă abattre. Rey estime que lâĂglise y a contribuĂ© en affadissant son discours. Il est vrai que, quand jâĂ©tais ado, lâaumĂŽnerie que frĂ©quentaient mes copains Ă©tait un endroit assez attirant oĂč on draguait et jouait de la guitare. Pour ma part, jâai du mal Ă adhĂ©rer Ă la dĂ©ploration de notre vide spirituel, sans doute parce que jâai une faiblesse coupable pour la sociĂ©tĂ© libĂ©rale. On peut en mĂȘme temps se rĂ©jouir que lâhumanitĂ© soit confrontĂ©e Ă cette vertigineuse libertĂ© et regretter que nous ayons renoncĂ© Ă tout sacrĂ© de substitution, sans lequel nous ne savons plus vraiment comment faire peuple. On pourrait penser que la RĂ©publique est dĂ©sormais pour nous plus sacrĂ©e que lâĂglise, mais câest de moins en moins vrai, comme le dĂ©montre mĂ©lancoliquement RĂ©gis Debray. Le seul sacrĂ© que connaĂźt le progressisme, câest celui des droits reprochez aux mĂ©dias de se focaliser davantage sur les affaires de prĂȘtres pĂ©dophiles. Mais lĂ aussi, cela touche des personnes et non des pierres. Vous ne pouvez pas tout mettre sur le mĂȘme plan!Et nous ne le faisons pas. Je me permets dâironiser lĂ©gĂšrement sur les grandes marques dâaffection qui entourent aujourdâhui les catholiques dĂ©boussolĂ©s par ces affaires. On sâinquiĂšte jusque sur le plateau de Yann BarthĂšs du malaise de lâĂglise et de la crise des vocations qui ne va pas sâarranger avec tout ça. Il y a six ans, quand les mĂȘmes paroissiens dĂ©filaient contre le mariage pour tous», un tombereau dâinjures et de sarcasmes se dĂ©versait sur eux. Peut-ĂȘtre espĂšre-t-on secrĂštement, dans les curies mĂ©diatiques, que ces dĂ©boires vont en dĂ©ciller quelques-uns et les convertir Ă la vraie religion - celle du partie des catholiques refuse dĂ©sormais de tendre lâautre joue et sâindigne dâun deux-poids, deux-mesures. Cela signifie-t-il quâen dĂ©pit de vos appels, les catholiques sont en train de devenir une minoritĂ© comme les autres?Câest une tendance, mais je nâai pas le sentiment quâelle soit majoritaire, mĂȘme si certains dĂ©putĂ©s surfent dessus dans un esprit vaguement clientĂ©liste. Câest un piĂšge. De surcroĂźt, les flopĂ©es de dĂ©clarations, de mobilisations et de nous ne cĂ©derons pas» nâont pas fait reculer lâantisĂ©mitisme dâun iota. En rĂ©alitĂ©, le mimĂ©tisme victimaire ne ferait quâaccĂ©lĂ©rer le dĂ©classement du catholicisme, de substrat culturel majoritaire en religion minoritaire. Les cathos auraient tort de troquer les vestiges de leur droit dâaĂźnesse contre des nounours, des bougies et des grands discours.
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FIGAROVOXTRIBUNE - La patronne de Causeur s'indigne que la réflexion de François Fillon sur la grossesse de Léa Salamé ait déclenché une fausse polémique. Elle s'inquiÚte des dérives d
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Marguerite Stern, militante fĂ©ministe, et Dora Moutot, auteure et crĂ©atrice du compte Instagram tasjoui 24 aoĂ»t 2022[Les Ă©lĂ©ments de la revue de presse sont sĂ©lectionnĂ©s Ă titre informatif et ne reflĂštent pas nĂ©cessairement la position du ComitĂ© LaĂŻcitĂ© RĂ©publique.] "[...] Seules les femmes, câest-Ă -dire les femelles adultes humaines peuvent ĂȘtre enceintes. Un homme, câest-Ă -dire un mĂąle ne pourra jamais lâĂȘtre. Affirmer le contraire est scientifiquement parlant un mensonge. Nous pensons Ă©videmment que toutes les femmes doivent pouvoir avoir accĂšs au planning familial, ce qui inclut les femmes transidentifiĂ©es. Mais encore une fois, les hommes les mĂąles ne peuvent pas ĂȘtre enceints, et cela malgrĂ© le fait que certaines personnes aient pu administrativement obtenir des papiers dâidentitĂ© disant quâelles sont dĂ©sormais hommes lorsque leur sexuation est toujours femelle. Nous nous retrouvons donc face Ă une impasse oĂč la rĂ©alitĂ© administrative et la rĂ©alitĂ© biologique et scientifique ne coĂŻncident plus et cette affiche du Planning familial en est le parfait reflet. [...] Affirmer que les femmes ne sont pas nĂ©cessairement des femelles et vice versa relĂšve de la croyance, pas de la biologie. Les croyances nâont pas leur place dans les Ă©tablissements chargĂ©s de missions de service publiques dĂ©lĂ©guĂ©es. Câest le principe de la loi de 1905. Vous conviendrez quâune idĂ©ologie qui relĂšve de la croyance nâa pas Ă sâimmiscer dans la politique du Planning familial, association financĂ©e en grande partie par des fonds publics. [...] Nous pensons que le mot femme doit continuer Ă reprĂ©senter notre sexuation, câest-Ă -dire le sexe femelle. Par esprit scientifique dâabord. Et aussi par respect pour toutes celles que lâon excise, que lâon viole, que lâon vend et que lâon prostitue sans leur demander leurs pronoms avant. Nous sommes toutes des femmes trĂšs diffĂ©rentes. Mais nous avons un point commun notre sexe longtemps dĂ©signĂ© comme faible, le sexe fĂ©minin. Nous refusons que le mot qui nous relie soit effacĂ© au profit dâĂ©tiquettes qui nous divisent. Nous regrettons quâune institution historique comme le Planning Familial fasse fi de lâuniversalisme sur lequel elle sâest construite. [...] Nous regrettons que leurs efforts de communication soient mis au service dâune idĂ©ologie qui affirme que lâon peut naĂźtre dans le mauvais corps, plutĂŽt quâĂ rĂ©affirmer quâavorter est un droit fondamental pour les femmes. Aujourdâhui beaucoup sâinquiĂštent de ce que devient cette institution historique, et cela dĂ©passe largement le cercle des fĂ©ministes. [...]" Lire "Mme Ălisabeth Borne, fĂ©ministes, nous nous inquiĂ©tons de ce que devient le Planning familial".
vuqJa.