lest grand le mystère de la foi! Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection Nous attendons ta venue dans la gloire Paroles2Chansons dispose d’un
Dans la cérémonie des funérailles, nous célébrons le mystère pascal du Christ ; nous prions pour que le défunt passe avec le Christ, de la mort à la vie ; en participant à la liturgie, nous entrons, nous aussi, dans le mystère du passage. L’article précédent a montré que le chant d’entrée, la salutation liturgique et le mot d’accueil peuvent introduire à ce triple passage. Nous proposons de poursuivre la réflexion sur les rites d’ouverture, plus précisément sur les rites de la lumière, de la croix et du vêtement, trois rites au choix proposés dès que les participants sont constitués en assemblée[1]. Le rite de la lumière, passage dans le Passage Le cierge pascal est allumé au pied du cercueil. Il l’était bien avant que le corps n’arrive, attendant le défunt comme on attend un ami. Ce n’est pas un cierge quelconque qui est allumé. Le cierge pascal symbolise la présence du Christ mort et ressuscité, le Christ, hier et aujourd’hui, commencement et fin de toutes choses, Alpha et Omega »[2]. Lentement, dans le silence, de façon visible, quelqu’un un membre de l’équipe ou un membre de la famille s’avance, allume un cierge au cierge pascal pour communiquer de sa flamme aux autres cierges et veilleuses placés autour du corps. La lumière du Christ ressuscité est communiquée au défunt, tout comme elle lui a été transmise le jour de son baptême. Et revient doucement en mémoire, comme un murmure, cette promesse faite le jour du baptême Vous êtes devenu lumière dans le Christ, marchez toujours comme un enfant de lumière ; demeurez fidèle à la foi de votre baptême. Alors quand le Seigneur viendra, Vous pourrez aller à sa rencontre dans son Royaume Avec tous les saints. » RICA[3], n°227 On mesurera ici l’enjeu de la visibilité du symbole et du savoir-faire liturgiques pour que le geste puisse jouer sa fonction d’expression opérante. En effet, la lumière qui se répand autour du défunt rappelle l’illumination du baptême et porte en espérance le jour où il n’y aura plus de nuit », où le Seigneur Dieu répandra sur le défunt sa lumière.[4] Ce geste, ancré aux profondeurs baptismales, façonne aussi celui qui le pose et, à travers lui, l’assemblée qui s’y associe. Premier geste d’espérance qui fait passer de l’obscurité de la peine à la clarté de l’espérance Cette flamme qui vient de toi, Seigneur, lumière dans notre obscurité, qu’elle éclaire ce pas que nous avons à faire pour repartir dans l’espérance.» Rituel des funérailles, n° 55 N’est-ce pas d’ailleurs la prière prononcée par le prêtre lors de la veillée pascale lorsqu’il allume le cierge au feu nouveau ? Que la lumière du Christ, ressuscitant dans la gloire, dissipe les ténèbres de notre cœur et de notre esprit. » Missel romain, Veillée pascale, n°12 Passage du défunt dans le passage ouvert par le Christ ressuscité, franchissement d’un passage par la communauté d’espérance. Les mises en œuvre de ce geste sont multiples[5]. Elles peuvent combiner la diversité des acteurs, les possibilités déployées par le symbole de la lumière et la mise en œuvre musicale. Par exemple, celui ou celle qui guide la prière peut allumer un cierge au cierge pascal en chantant ou en disant Tu es venu Seigneur, dans notre nuit, tourner vers l’aube nos chemins, le tien, pourtant, reste caché, l’Esprit-Saint nous découvre ton passage. » ou Sainte lumière, splendeur du Père, Louange à toi Jésus-Christ ». CNA 736 Puis il ou elle transmet la lumière à un membre de la famille ou à un ami qui allume les cierges ou les veilleuses autour du cercueil. Ou encore, les enfants peuvent allumer des bougies et les poser sur le cercueil ou dans une vasque pour en faire une gerbe de lumière. Ou encore, la famille peut apporter une belle bougie qui sera allumée et posée sur le cercueil et qui lui sera remise à la fin de la célébration ou au cimetière. La mise en valeur du vêtement ou une vie déployée devant le Père Le rituel des funérailles propose, au numéro 60, pour les obsèques d’un prêtre ou d’un diacre, pour celles d’un néophyte ou d’un jeune qui vient de faire sa profession de foi », de mettre en valeur le signe du vêtement blanc. Seigneur, regarde avec miséricorde N. Il a porté ce vêtement, Signe de vie et de joie dans ton amitié ; Qu’il se présente devant toi Avec le vêtement de fête de tes amis » Rituel des funérailles, n° 182 On ne saurait trop insister sur la dimension baptismale de ce geste. Tout comme pour le rite de la lumière, la mise en valeur du vêtement rappelle la promesse faite le jour du baptême N, vous êtes une créature nouvelle dans le Christ vous avez revêtu le Christ. Recevez ce vêtement blanc, puissiez-vous garder intacte votre dignité de fils de Dieu jusqu’au jour où vous paraîtrez devant Jésus, Christ et Seigneur, afin d’avoir la vie éternelle. » RICA, n° 226 Le jour est venu de paraître devant Dieu, de déployer son vêtement comme on déplie sa vie, de signifier, par un dernier geste d’abandon que tout est remis entre les mains du Père. Pour les prêtres et les diacres, on peut déposer l’aube et l’étole sur le cercueil Rituel des funérailles, n° 181. Le déploiement du vêtement liturgique porte le même enracinement baptismal il rappelle l’état de vie dans lequel s’est réalisée la sainteté du baptême. Le rite de la croix ou l’amour proposé Enfin, le rituel offre, comme autre possibilité, le rite de la croix et propose deux mises en valeur Croix offerte par la famille, déposée sur le cercueil, accompagnée de la prière de celui ou de celle qui guide la célébration Cette croix que nous avons apportée, nous la déposons maintenant. Seigneur Jésus rappelle-toi Tu nous as aimés jusqu’à mourir pour nous ; Que cette croix soit donc à nos yeux, Le signe de ton amour pour N. Et pour chacun de nous. » Rituel des funérailles, n° 58 Marqué du signe de la croix à l’entrée en catéchuménat RICA, n° 88-90, baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit le jour de son baptême, le défunt reçoit une dernière fois la marque d’appartenance au Christ. On peut aussi disposer en silence, près du cercueil, la croix de procession, puis dire la prière Le Seigneur Jésus nous a aimés jusqu’à mourir pour nous, cette croix nous le rappelle ; qu’elle soit donc à nos yeux le signe de son amour pour N. et pour chacun de nous. » Rituel des funérailles, n° 59 La verticalité du signe n’est pas sans évoquer le Christ ressuscité, qui s’est levé d’entre les morts. Croix dressée sur le monde, tel le serpent d’airain »[6] qui sauve tous ceux qui se tournent vers lui. Rites d’entrée et proposition de la foi Ces trois rites d’entrée à forte consonance baptismale déploient, chacun de manière spécifique, un aspect du mystère pascal le rite de la lumière insiste peut-être plus sur la dynamique du passage de la mort à la vie, sur une vie qui se répand et se communique en abondance ; le geste de la croix, plus statique, rappelle à la fois la marque d’appartenance au Christ et la victoire du Christ sur la mort ; enfin, la mise en valeur du vêtement exprime le déploiement de la vie baptismale sous le regard du Père. A travers ces trois rites inauguraux, c’est bien la foi chrétienne qui est proposée, non sous forme de discours, mais à travers une expérience à vivre expérience d’une confession de foi baptismale et de la réaffirmation d’une espérance, expérience du rite qui prend, façonne, canalise et déplace, expérience d’une participation au mystère du passage ». Par Isabelle Lecointe — [1] Les prières d’ouverture ont été analysées dans deux articles du Père Angué cf. Célébrer 326 et 327 ; la préparation pénitentielle et les litanies au Christ feront l’objet d’un article à venir. // [2] Paroles prononcées par le prêtre lors de la veillée pascale, au moment de la préparation du cierge pascal Missel romain, Veillée pascale », n 10. // [3] Rituel d’initiation chrétienne des adultes, Paris, Desclée/Mame, 1974, 1997. // [4] Ap 22,5. // [5] Nous nous inspirons ici des possibilités développées par le diocèse du Mans dans Célébrer les funérailles sans Eucharistie. // [6] Cf. Nb 21,9 Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet d’un mât. Quand un homme était mordu par un serpent et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il conservait la vie. »
Refrain: Celui qui aime a déjà franchi la mort. Rien ne pourra le séparer de l'amour du Dieu vivant. Si notre faim de la Parole Nourri nos corps brisés, Devant toi, Seigneur, Nous aurons le cœur en paix. Si nous avons donné à boire A celui qui a soif, Devant toi, Seigneur, Nous aurons le coeur en paix. Si notre soif de la lumière
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Jen’en connais pas encore la mélodie, mais par cœur j’en connais déjà les paroles : « À Celui qui nous aime, et qui nous a lavé de nos péchés dans Son sang ; — et Il nous a faits un royaume, des sacrificateurs pour Son Dieu et Père ; — À
Conférence, par Denis Vasse. Ecouter la voix Ecouter quelqu’un, c’est entendre sa voix. Entendre la voix de quelqu’un, c’est – dans le silence de la présence – laisser pénétrer dans ses propres oreilles, par la médiation de l’air subtil qui transporte les ondes, ce qui sort de la bouche de celui qui parle. C’est laisser résonner dans le lieu de son corps, dans le cœur, les vibrations qu’impriment à l’air, hors de son corps, le jeu minutieux des cordes vocales sous la poussée du souffle de l’autre. Entendre la voix de quelqu’un, c’est recueillir en soi quelque chose du plus intime de l’autre. Les modulations de la voix font vibrer notre tympan de manière unique et spécifique pour chaque être rencontré nous reconnaissons les gens à la voix. Elle nous indique – souvent sans que nous le sachions – leur manière d’être, parce qu’en elle, comme en un registre musical, se manifestent les accords et les dissonances, l’ardeur ou la platitude, la joie ou l’angoisse d’une présence qui cherche à se dire et qui n’est présence à soi que dans le fait de se dire. La voix d’un homme trahit toujours quelque chose de son histoire passée et de sa structure actuelle, sa structure », c’est-à -dire, si vous voulez, la manière dont il se vit, ses dispositions, comment il se trouve dans sa peau. Cette voix qui nous trahit à chaque instant dans la résonance qu’elle procure au corps de l’autre est toujours déjà enchevêtrée dans les signes du discours qu’elle articule. Tout occupés que nous sommes à la cohérence de ce qui nous est dit, nous sommes rarement attentifs à la qualité de la voix. Et s’il advient que nous le soyons, par le biais d’une attention qui ne peut que rater son objet, nous ne pouvons plus l’être à la cohérence du discours. Lorsque nous écoutons parler quelqu’un, nous pouvons être attentifs soit à la cohérence de ce qu’il dit, à son discours, soit à la manière dont il le dit, à sa voix. Ainsi, dans le discours qu’elle tient à l’extérieur », la voix exprime la vie dans le même temps où la vie s’éprouve comme proximité à soi-même. Si vous voulez, la voix est l’expression de la vie. Non seulement, la vie se donne par la voix, mais la voix est l’expression de la vie parce qu’elle se donne et qu’il n’y a pas de concept de vie pensable hors du concept de don-de-soi. La voix ne prend conscience d’elle-même qu’en se donnant, comme la vie. La voix est la vie dans le même acte de se donner, elle crée un discours qui est une œuvre indépendante d’elle-même et qui s’en détache ou s’en sépare, mais aussi, sortant de celui qui l’émet, elle se donne comme se donne la vie qui l’habite. Parler, c’est vivre, et vivre, c’est donner la vie, ce qui est aussi bien courir – pour l’homme – le risque d’engendrer ou de mourir. Parler, c’est vivre et/ou mourir. La voix entre-deux originaire du savoir et du lieu Etablir le concept de voix » n’est pas chose facile. Car la voix n’est pas de l’ordre de la représentation, de l’ordre du discours. Elle n’est pas non plus de l’ordre de la présence. Elle est bien plutôt l’énergie qui, franchissant les limites d’un lieu, spécifie hors de ce lieu la présence qui habite ce lieu et qui s’inscrit au lieu de l’autre par la médiation d’un savoir qui la représente. Cela veut dire que la voix, énergie qui franchit la limite d’un lieu dans la condensation d’un savoir pour l’autre, est ce qui fonde, ce qui crée et le Lieu et le Savoir qui, hors d’elle, ne peuvent se donner à penser que secondairement. La voix est à l’origine du Lieu et du Savoir. Traversant la limite de la peau, elle est ce par quoi la surface de la peau se donne à penser comme volume du corps dans une représentation sans épaisseur pour l’autre. La voix est l’entre-deux fondateur, originaire, du corps et de la parole, du dedans et du dehors, du réel impossible à entrevoir hors de l’imagination qui le représente. La voix, pourtant, offre le risque permanent d’être pensée comme le lieu ou le savoir. Le ou » qui s’introduit ici à la place du et » renvoie à la structure de la conscience, régie par la loi de la contradiction qui lui interdit de penser, dans la clarté de la représentation, deux choses ou deux concepts d’ordre différent en même temps et au même lieu, comme le sont la présence et la représentation, le recueillement d’un volume en soi-même et l’expression d’un savoir hors de soi, pour un autre… ou pour soi. Ce qui revient à dire qu’il est impossible à la conscience de penser l’origine de ses propres coordonnées, de l’espace et du temps. La conscience, qui a pour fonction de représenter, est totalitaire et tente constamment d’imposer sa loi et de réduire la présence à la représentation, de l’enfermer et de la posséder pour mieux la saisir et la comprendre. Elle imagine la présence à l’intérieur d’elle-même et finit par confondre le dehors et le dedans, le réel et l’imaginaire, capable qu’elle est d’incorporer en elle-même le corps étranger de l’autre livré à travers sa représentation cette incorporation de la représentation qui se donne à penser comme présence, dans l’absence, c’est le fantasme. La brisure de la voix Il n’y a pas de réalité humaine pensable hors de ce rapport à la voix comme entre-deux originaire et fondateur du lieu le corps, si vous voulez et du savoir le discours. Cela nous amène à penser qu’il n’y a de véritable écoute de quelqu’un, de sa voix, de son être, que dans l’écoute de ce rapport entre son lieu et son discours sa voix. Mais, s’il en est ainsi, l’espace de cette écoute ne peut être défini» que par le rapport de notre propre lieu à notre propre savoir, dans l’écoute de notre propre voix, ou plus exactement de la voix qui parle en nous, et que nous ne pouvons écouter que dans le silence, envisagée comme l’ultime parole de la présence qui se dit à elle-même. C’est dans le silence seulement que nous pouvons écouter la voix de l’autre qui parle en nous de la présence qui se donne en lui et en nous dans les représentations d’un savoir. Laisser sortir de la bouche de quelqu’un le savoir qu’il articule, c’est laisser résonner en lui et en nous le rapport fondateur de son être même dans son rapport au nôtre. Ecouter la voix de quelqu’un dans le silence d’une présence qui se dit à elle-même, c’est – ipso facto – l’inviter à l’incessant voyage qui le fait sortir de lui pour se loger dans ce qu’il croît être pour l’autre son savoir avant de le faire revenir en lui-même pour se loger à nouveau dans ce qu’il est son lieu, irréductible au lieu et au corps de la présence de l’autre. La non-réponse à la demande de reconnaissance dans le savoir ou dans le lieu creuse en lui la question de la destination et de l’origine. Où donc est-il ? Où donc se situe-t-il ? Seulement dans les limites de son lieu ou seulement dans celles de son discours ? Ni savoir abstrait qui l’inscrit dans un système de représentations pour l’autre, ni corps abstrait séparé du savoir qui le circonscrit dans les murailles infranchissables de son lieu, la réalité humaine ne se laisse entrevoir que dans le rapport des deux, dans la voix. Il se peut – et c’est l’enjeu de l’expérience humaine – que le rapport se dissocie et que la voix se brise. Dire que la voix se brise, c’est laisser entendre que la limite qui sépare le lieu corps du savoir discours n’est plus traversée et que n’étant plus traversée elle n’est plus vécue comme séparation qui constitue la différence originaire du lieu et du savoir. La tension du rapport entre les deux s’efface et l’homme en vient à vivre » dans le savoir imaginaire comme si le savoir était le lieu réel de son corps… et c’est la folie, ou bien dans le lieu réel de son corps comme si le lieu de son corps était le savoir imaginaire et c’est la mort. Si la voix se brise, si elle n’est plus la transgression de la limite qu’elle fonde entre le savoir et le lieu, si elle n’est plus précisément la VOIX QUI PASSE A TRAVERS, s’ouvre alors le royaume de la FOLIE, SAVOIR SANS LIMITES, où les représentations ne renvoient qu’à d’autres représentations, SANS RAPPORT avec le lieu d’où il est émis bateau ivre, désemparé, qu’aucune amarre jamais plus ne retiendra au port, ne liera au corps puisque le corps ne peut plus y être vécu que comme le non-lieu d’un savoir pur. Le FOU est un homme enfermé dans son SAVOIR IMAGINAIRE et cette clôture est d’autant plus infranchissable, dans un sens ou dans l’autre, qu’il ne sait pas qu’elle est clôture c’est seulement dans la mesure où une voix, la voix d’un autre ou la sienne, se fera entendre à travers elle, la traversera… qu’il se saura enfermé de toutes parts mais, justement et déjà , à la recherche d’une porte. Chercher à sortir de la prison de son savoir, c’est déjà espérer retrouver les limites bienheureuses de son corps, être bien dans sa peau. La brisure de la voix fait tomber l’homme dans le royaume de la folie… à moins que ce ne soit dans le royaume de la mort. Ou l’un, ou l’autre. La brisure de la voix supprime le rapport et la limite elle supprime le et qui les sépare et les contre distingue, et laisse s’établir les deux termes dans l’exclusion réciproque ou la confusion. Si la VOIX ne vient plus manifester en la traversant la limite du lieu, et s’extérioriser en un savoir, s’ouvre – pour l’homme – la gueule béante de la mort, LIEU SANS LIMITES, NON-LIEU, non représentable pour un autre, vécu par l’autre comme le non-savoir, le non-su d’un pur lieu. Le MORT est un homme enfermé dans son LIEU REEL et cette clôture est d’autant plus infranchissable, dans un sens ou dans l’autre, que l’autre sait qu’un tel lieu n’en est pas un … puisque aucun savoir n’en sort, aucune voix n’y retourne. Quand la voix ne fonctionne plus, à la limite du SAVOIR et du LIEU, la réalité de l’homme vivant s’évanouit dans la FOLIE ou dans la MORT. Un homme vient me consulter. Il est prêtre » et après un moment de silence Voilà , me dit-il, je n’arrive plus à rien faire et je crois une voix en lui le lui dit que j’ai une mission et, après mon ordination, je me suis mis à penser qu’il n’y avait aucune raison pour que je ne sois pas chanoine, ou évêque, ou même cardinal… ou même pape … et même il hésite Jésus-Christ. Je me dis bien maintenant que cela n’est pas vrai, mais lors de ma crise », je le pensais vraiment. On m’a traité à l’hôpital… Il s’arrête repris par l’incantation irrésistible de sa voix qui évoque la mission divine et finit par me dire à mi-voix encore maintenant je ne suis pas sûr que ce ne soit pas vrai… » Ainsi, le fou ! se prend pour ce qu’il dit être, ce qu’il sait être et c’est pourquoi il est perdu dans les mots qui sont, pour lui, plus réels que son corps et que sa peau. Dès qu’ils sont émis, ils prennent force de réel et deviennent la référence unique ils ont valeur absolue, c’est-à -dire déliée d’un lieu particulier, abstraite, séparée radicalement de son corps et de son histoire. Du moins, pour lui. Il est livré à l’imaginaire qui se développe en lui, mais qu’il ne connaît plus comme le sien propre. Il prend le rêve pour le réel comme toujours quand on rêve. Il n’a plus les pieds sur terre. On dit d’un homme perdu dans son discours qu’il est fou à lier. Il est éprouvé comme dangereux de se livrer à la toute-puissance des mots, et quiconque y est aliéné suscitera chez ceux qui l’entourent le désir et la nécessité, bienveillante ou hostile, de le ramener de force en un lieu. Non plus un lieu défini par une présence organisée par elle-même, mais un lieu qui est une localisation arbitraire imposée par d’autres l’hôpital psychiatrique, la prison… ou parfois, jadis, le couvent. La folie se donne donc comme un savoir accompli en lui-même et qui n’a à franchir aucune limite dans l’acte de son accomplissement. Il faut, dit-on habituellement, que l’idée passe dans le fait ». Cette expression dit bien le changement d’ordre qu’implique l’accomplissement et l’authentification d’un savoir. Le fait » n’est pas le savoir, ce qui revient à dire que l’accomplissement du savoir exige du savoir qu’il meure à lui-même, à son universelle possibilité pour se réaliser dans la particularité d’un lieu. L’on peut aussi bien dire que la folie est une voix sans lieu. Et ce qui est fou est précisément qu’une voix ne peut pas se concevoir sans lieu, sans un lieu d’où elle sort et où elle retourne. Une voix sans lieu est une voix inconcevable, aberrante, folle. Une voix qui ne peut se poser et se reposer nulle part, qui. ne s’accomplit pas. La voix qui ne peut être recueillie en un lieu qui la caractérise et la spécifie est littéralement la voix de tous et de personne, échouant à se recueillir en elle-même, projetant la présence hors de soi, hors des limites d’un lieu où elle deviendrait silence. A cette limite extrême, vous entrevoyez que tout savoir a quelque chose à voir avec la folie il en prend le risque puisqu’il est pour l’homme la tentative de se projeter hors de lui-même, dans la représentation de soi, pour se comprendre et se concevoir comme un autre pour l’autre et pour lui-même. Le fou est l’homme qui, projeté définitivement et indéfiniment hors de lui, dans la représentation du savoir, tente de faire de ce savoir son lieu et perd le chemin du retour à soi. Il est a-liéné sans lieu… et sans lien. C’est la mort qui ancre le savoir dans son lieu Le délire nie la limite, il ne la connaît pas. Il ne la traverse pas. Connaître, en effet, c’est traverser. Il ne la connaît ni dans l’espace, ni dans le temps et cette négation en son terme est dénégation de la mort souvent repérée dans les fantasmes de mission ou de protection particulière qu’elles soient dites d’origine divine ou diabolique. Ce qu’il y a justement de curieux, c’est que les épisodes délirants s’accompagnent toujours d’une angoisse massive corrélative à cette impossibilité de se situer dans l’espace et dans le temps, dans les coordonnées symboliques où imaginaire et réel s’articulent en réalité humaine. Elle est aussi corrélative de l’impossibilité qu’a un tel homme de se concevoir comme mortel et vous entendrez souvent dire à quelqu’un qui sort ou qui est sorti de son délire Je croyais que j’étais immortel et j’en éprouvais une angoisse formidable ». C’est cette angoisse massive du psychotique qui, en certaines circonstances, le pousse irréductiblement au suicide. C’est en effet dans ce rapport à la mort que l’homme peut définir son lieu et sa limite dans l’espace et le temps. Si vous voulez, la mort est un pur lieu, un pur fait que, dans le savoir qui organise le lieu de la vie, la voix de l’homme nie, et que, dans la folie, qui est une dénégation du lieu, la voix dénie, déniant aussi la vie dont elle est l’expression et le don. En affirmant la vie, la voix sort de l’espace du corps où la mort est à l’œuvre. Mais il n’y a pas d’autre manière de vivre que d’avouer en la niant la mort. Et il n’y a pas non plus d’autre manière de mourir. C’est le rapport à cette ultime limite de la mort, constamment transgressée par la vie qui définit le lieu de notre corps dans un savoir. C’est ce rapport à la mort qui ancre l’homme dans le réel et contraint son imaginaire tout-puissant à composer avec le désir de l’autre sous peine de mort. Avant l’irruption de la Parole porteuse de loi et opératrice de structure, il n’y a pas d’imaginaire et de réel. Ces deux ordres ne peuvent être pensés qu’à partir d’elle. Avant elle, il y a confusion, magma, chaos proprement inimaginable et qui ne se donne à imaginer qu’après-coup comme déstructuration de la structure. La folie, le savoir et la mort Résumons nous en une phrase La folie est un savoir qui n’est plus traversé de/par la mort. Ou, ce qui revient au même, qui est délié de son lieu. Ce qui peut s’écrire encore La folie est un savoir de vie qui n’est plus sous-tendu, en quelque manière, par un savoir de mort. Savoir de vie sans mort, savoir de vie éternelle. Pur savoir de vie qui se précipite constamment dans le danger d’une mort qu’il ne sait pas prévoir. De celui qui traverse une rue sans réaliser le risque qu’il prend » d’être écrasé – vous déclarerez qu’il est fou. La folie est un discours qui ne se heurte à aucune impossibilité, à aucune limite étrangère, le discours de celui qui n’a pas conscience de ses limites. Un discours sans lieu qui, paradoxalement, enferme celui qui le tient et l’aliène dans le non-lieu des mots, hors de son corps aussi bien que dedans, là où il n’est pas. Dans le vide. Il en va du fou comme de l’alpiniste qui bascule dans le vide parce qu’il a mal évalué ou imaginé sa prise. Ce qu’il croyait être prise est non prise il n’adhère plus à la paroi dont il n’a pas trouvé la faille, et au lieu de retomber dans l’équilibre de son corps, il tombe dans le vide. De celui qui délire, comme de l’alpiniste en ce cas, on dit qu’il dévisse ou qu’il décroche. Autrement dit, le savoir – qui est ex-pression et pro-gression de la vie dans un lieu et une histoire – ne se distingue de la folie – qui est suppression du lieu et de l’histoire – qu’en ceci qu’il est sub-version symbolique de la mort, de la limite, alors que la folie en est la transgression imaginaire ou réelle. Le pro-cessus de la vie implique la sub-version de la mort. Nous disions que la folie était un savoir qui n’est plus traversé par la mort passage au travers de… . La mort quant à elle est un lieu qui n’est plus traversé par le savoir. Un lieu que le savoir ne sait pas, mais seulement un lieu par où il retourne et dans lequel il revient. La voix différence originaire du savoir et du lieu ou l’énigme de la traversée Nous voici parvenus au moment décisif, en vérité, de notre enquête. Dire, en effet, que la folie est un savoir qui n’est plus traversé par la mort et que la mort est un lieu qui n’est plus traversé par le savoir, c’est laisser entendre que la sagesse raison est un savoir qui est traversé par la mort et que la vie est un lieu qui est traversé par le savoir qui est lui-même traversé de/par la mort. Ces deux propositions peuvent s’écrire, lorsqu’on les articule La vie est un lieu traversé par le savoir elle est sagesse selon que ce savoir est traversé de/par la mort, elle est folie selon qu’il ne l’est pas. Mais cette traversée du lieu de/par le savoir et du savoir de/par la mort dans le lieu limité où elle survient, cette traversée qui fonde après coup et le savoir et le lieu, comment s’opère-t-elle et que peut-on en dire ? Elle se présente comme l’énigme originelle de la réalité humaine dans la VOIX. Enigme, la voix, puisqu’elle ne peut être pensée ni comme le lieu de la présence, ni comme le savoir de la représentation. Elle est le rapport incessant des deux tout en étant irréductible à aucun des deux ordres elle est, dans la représentation, la manifestation de la présence, et dans la présence la manifestation de la représentation. Elle est dans le savoir la subversion du lieu et dans le lieu la subversion du savoir elle est le passage à la limite de l’un et de l’autre la traversée elle-même. C’est pourquoi elle n’est concevable que dans l’écoute de la parole, l’acte de parler et/ou d’entendre. Parler consiste à é-mettre, mettre dehors, la voix entendue, tenue dedans. C’est pourquoi la voix fonde la catégorie de l’espace elle crée un dedans et un dehors inimaginables sans elle. A un moment donné précisément le moment où elle se donne dans la création et la séparation du dedans et du dehors, premier repère spatial, avènement des choses et des êtres. Cette manifestation de la voix qui se donne comme origine de l’espace est aussi bien, par conséquent, origine du temps, création et séparation d’un passé et d’un futur, premier repère temporel des choses et des êtres qui avant elle n’existaient pas dans l’espace et le temps. En tant que manifestation de la voix, la parole est toujours originelle repère de l’origine du temps et de l’espace, mais repère irrepérable dans le temps et l’espace elle est toujours l’ici et le maintenant des êtres et des choses, du lieu et du savoir, de la présence et de la représentation, du corps et du discours. C’est pourquoi la voix ouvre l’espace de l’écriture dans le temps de l’histoire. D’une question à l’autre Disons – en gros – que la batterie de concepts utilisés jusqu’ici est empruntée à l’anthropologie. On aurait pu emprunter d’autres séries, à résonance plus psychanalytique par exemple. Cette analyse de la voix comme entre-deux originaire du lieu et du savoir, du corps et du discours, de l’espace et du temps creuse la question sempiternelle de l’origine, barrant la route à une réflexion linéaire qui voudrait penser l’origine comme une notion chronologique appuyée sur le report indéfini d’une antériorité l’œuf et la poule dans le temps. La voix » est ainsi entendue comme traversée énigmatique énigmatique en ce sens qu’elle questionne le silence, qu’elle questionne dans le silence, qu’elle est faite – en son nerf – de la question du silence. Une énigme se mesure à la profondeur du silence où elle se recueille et dans lequel se développe sa question. La voix [de l’homme] se mesure aux profondeurs de la mort néant où et d’où elle se recueille. Sur fond de mort, se développe la vie. Le silence de la mort est le lieu où se recueille la parole de la vie. La voix sort de ce silence et y retourne. Elle en pose la question. L’énigme de la voix ne se donne à penser comme traversée originaire que dans, par et à travers le silence de la mort de l’attente interprétée comme voix se donnant dans le silence, présence à soi de l’origine et de la fin, hors du lieu et du savoir où elle se donne à penser entre l’origine et la fin. Interprétation, en vérité, plus sage que folle, puisqu’elle implique un savoir de la mort comme retour à l’origine de la vie, dans le corps ; mais aussi, plus folle que sage, puisqu’elle implique un savoir de la vie dans la mort, savoir de vie éternelle, hors du corps. Une telle interprétation fidèle à la voix qui se faisait entendre dans le silence d’hier et qui se fait entendre dans le silence du souvenir, aujourd’hui, ne peut qu’inscrire au livre de Vie sur le registre des morts tous ceux qui ont vécu selon l’ordre de cette voix, ordre qui ne doit rien au lieu, ni au savoir, mais qui les fonde en les traversant. La voix qui se fait entendre dans la parole engendre l’existence de l’homme en son corps et son discours elle appelle à l’existence ce qui sans elle, sans cette trouée du silence d’où elle sort naissance et où elle retourne mort à chaque moment présent, ne peut se donner à penser. Mais cette voix qui donne à penser le savoir et le lieu ne se pense que négativement dans1e silence d’avant » la naissance et dans le silence d’après » la mort. Penser la Voix, c’est l’impossible tâche à laquelle est attelé l’homme de penser le silence dont il est issu et où il retourne – à chaque instant. Tâche impossible, en vérité, puisqu’il ne l’exprime qu’en parlant. Dans la voix parolée qui est silence, l’homme laisse entendre la voix silencieuse qui la fonde en la traversant et qu’il livre dans son corps et dans sa parole. La voix de l’homme ne peut dire le silence d’où elle vient et dont elle est le signe » dans l’origine que si elle se tait dans un silence de mort dont la clameur se fait entendre par tous comme la VOIX qui sourd dans les voix. Une telle interprétation fidèle à la voix qui se fait entendre ici et maintenant, aussi bien que dans la promesse ou le souvenir, se donne à penser comme la FOI contre l’infidélité du MENSONGE qui enferme la VERITE dans le seul savoir, ce qui conduit à la vanité de la folie, ou dans le seul lieu, ce qui conduit à l’enfermement dans la mort. Le mensonge de l’homme réside dans la possibilité qui est sienne de ne pas écouter la Voix silencieuse, cette énigme de la vie qu’il cherche à résoudre en la réduisant à la folie de son discours ou à la mort de son corps. Le mensonge enferme dans l’oubli le silence. Et c’est à travers le prisme d’une folie, don de soi hors de soi qui ne serait pourtant pas aliénation, d’une folie qui serait sagesse, comme à travers le prisme d’une mort, don de soi hors de soi qui ne serait pourtant pas non-vie, d’une mort qui serait Vie, que l’homme peut croire à une VOIX qui serait silence et qui pourtant se donnerait à entendre VOIX d’un Dieu qui se donne à lui-même dans l’acte de la séparation d’avec soi qui est identiquement acte de la création d’un autre, acte d’un maintenant éternel qui se fait entendre dans le silence éternel du monde et de la mort. La voix de Dieu dans le silence C’est dans le silence des astres, de la lumière, de la terre et des eaux, dans le silence de la création que depuis toujours et jusqu’à toujours l’homme reconnaît la voix de Dieu. La lumière originelle est, comme la mort, silence. C’est dans le silence du désert et dans le silence de la mort qu’il a entendu la voix. C’est en écoutant le bruissement silencieux de son sang coulant en lui et hors de lui qu’il parle. Création, naissance, désert, exil, mort tels sont les lieux de la révélation de la Voix de Dieu, les lieux où elle se donne à entendre dans la vie de l’homme. C’est dans le maintenant de ce Silence qu’hier comme aujourd’hui et comme demain, l’homme reconnaît l’énigme d’une Voix qui l’appelle à la vie et le constitue dans son lieu et son savoir, dans son histoire. C’est là que, dans la mesure où il écoute et où il se souvient, il contracte l’alliance éternelle. C’est dans le silence du monde où son savoir se perd, c’est dans le silence de son lieu corps où sa voix prend corps et où il meurt lorsque sa voix s’éteint, c’est dans le silence, et de lui, que l’homme fait l’expérience du don de la vie. Le silence du monde qui a toujours raison du savoir de l’homme, le silence de son histoire qui le met constamment en position d’exil, le Silence s’oppose à la voix de l’homme et la traverse. Il est concevable comme la FIN du savoir, de l’histoire et de la vie de l’homme, ou, ce qui revient au même, comme le retour à l’ORIGINE du savoir, de l’histoire et de la vie, dans la mort. Le SILENCE qui traverse le savoir de l’homme et le constitue en espace-temps où résonne et se monnaye la différence originelle, qui traverse la vie de l’homme et la constitue comme sortie et retour dans l’Arche du Rien, ce SILENCE est à concevoir comme la Traversée originelle qui fonde toutes les autres traversées fondatrices du lieu et du savoir, de l’histoire et de la création, de la vie et de la mort le Silence est la Voix qui traverse toutes les autres voix. Le SILENCE est la VOIX de Dieu qui traverse et fonde la voix des hommes. Il est Parole de Dieu dans la parole de l’homme, c’est pourquoi il ne peut être cherché et trouvé que là dans le maintenant de la parole de l’homme qui se prend pour objet, c’est-à -dire dans le langage, dans l’histoire et dans le corps écriture de l’homme, découvrant en elle cela même qui la constitue comme traversée, comme voix, la Parole de Dieu articulée, lue et vécue comme Don de la Vie se donnant sans repentance dans la création, l’alliance, la naissance et la mort. Dans l’impossibilité où il est, en effet, de fonder par sa parole la Parole originelle, l’homme se trouve acculé à l’alternative de considérer sa vie, sa parole, son histoire – ou comme transgression indéfinie de la loi échouant perpétuellement à se saisir de la Promesse de Dieu dans la mesure où il oublie la Voix silencieuse de la création. – ou comme don d’un Autre d’où elle vient et où elle fait retour comme à son Origine et à sa Fin, dans le don silencieux de sa vie dans la mort. Ainsi laisse-t-il se poser et se développer l’énigme de sa voix ouvrant nécessairement la question d’une Alliance éternelle dans le silence de la création. Le Christ comme manifestation du Silence ou de la Voix de Dieu manifestée dans la mort ou / et dans la voix des hommes Dans l’Evangile, et particulièrement dans l’Evangile de Jean, le Christ – corps et discours – se donne à entendre comme la manifestation spatio-temporelle de la Voix originelle, celle du Père, comme la manifestation du Silence de Dieu. Il est ce qu’annonce la voix qui crie dans le désert » de l’histoire du peuple de Dieu, il est celui qu’annonce la voix du prophète Moïse, répercutée en écho indéfini dans le chant des prophètes, et la voix du Prophète n’est prophétique en vérité que si elle donne à entendre ce que le prophète lui-même a entendu, la Voix de Dieu toujours déjà barrée par la voix du prophète qui parle. La voix de Dieu ne se donne à entendre que comme silence, cela même que la voix de l’homme ne peut pas articuler. Cette rupture dans la transmission, qui cache dans le silence de la parole la voix qui se donne à entendre originellement, constitue en médiateur silencieux le corps du prophète lorsque quelqu’un nous raconte ce qu’a dit un tiers, c’est nécessairement dans le silence qui traverse ce que dit l’interlocuteur que nous entendons la voix du tiers. Sauf si, par ruse, l’interlocuteur tente de reprendre à son compte la voix même de ce tiers il ne témoigne alors que de lui-même. Le silence du Prophète où se donne à entendre la Parole de Dieu engendrera, devant l’échec d’une parole à faire entendre le silence qui la constitue comme voix de Dieu, un prophète silencieux, le Serviteur souffrant dont l’impuissance à dire sera plus effectivement signifiante, plus puissante que le dire. Cette impuissance à dire le Nom de Dieu, Parole originelle, fondatrice de toute parole vraie parce qu’elle la traverse dans le silence d’elle-même, c’est bien l’expérience que fait tout homme quand il parle, incapable qu’il est de dire adéquatement ce qui s’opère silencieusement dans l’acte du souvenir. C’est vrai du Nom de Dieu, mais c’est aussi vrai de n’importe quel nom propre dire un nom propre, le nom de quelqu’un, c’est manifester en la barrant toujours déjà la présence à soi d’un autre dans l’acte du souvenir qu’on en a. C’est manifester l’autre comme étranger à soi, absent dans l’acte même de sa présence à soi. Le maintenant de la présence n’est accessible que toujours déjà barré par l’invocation du NOM dans l’écriture opaque d’un CORPS. La mort est l’opacité radicale du CORPS et l’invocation du NOM ne peut la traverser que dans l’effet d’une VOIX qui toujours déjà lui a donné NAISSANCE, de la VOIX ORIGINELLE. C’est comme le LIEU et le SAVOIR de cette VOIX originelle que le Christ se donne à entendre dans le souvenir en acte dont la voix des témoins de sa Résurrection est le signe, ce dont nous sommes tout au long de l’Evangile avertis cette VOIX qui le constitue dans son corps et dans son discours, c’est la voix qu’entendent les morts eux-mêmes 5,25, la voix qui se fait entendre en traversant l’opacité ultime et mortelle du corps de Lazare 11,43, la voix dont la modulation parolée est génératrice de vie, dans l’écoute 5,15 et de vie éternelle 3,15-16, la voix qui, dans le maintenant originaire d’elle-même, franchit toute limite de temps et de lieu, toute frontière 10,3-5 et toute mort 5,27-28, la voix que jamais les hommes n’ont entendue comme telle parce qu’elle est Silence 5,37, et qui n’est pourtant pas étrangère puisqu’elle est la proximité même qui rassemble l’être et les êtres 10,3-5 dans le silence originel, voix de l’ami qui appelle à la joie 3,29, voix de l’esprit dont la perception éveille à la présence et fait naître à nouveau 3,8. Le savoir du Christ entendu comme » folie Jusqu’à plus ample informé, quiconque se prévaut d’un savoir de la vie éternelle n’est pas sage il peut être considéré comme fou puisqu’un tel savoir nie toute possibilité de retour dans les limites du lieu et dénie la mort, à laquelle toute sagesse humaine ramène comme à l’abri de l’être en tant qu’être. Nous l’avons longuement analysé dans la première partie, le fou est celui qui se réfugie dans un savoir d’immortalité » pour fuir l’angoisse massive d’une mort omniprésente dans le lieu de son corps. Il se boucle, s’enferme dans les remparts abstraits de ce savoir et en colmate toutes les brèches au prix d’un effort épuisant, pour que la mort ne fasse plus irruption dans l’endroit où il se trouve. Nous l’avons dit, c’est pour cela que la présence d’un fou nous est tellement insupportable quoi qu’il en ait, la rigidité et la folle assurance de ses certitudes nous renvoient à notre propre angoisse de la mort. Il n’y a qu’une manière de nier la mort, c’est de se réfugier en effet dans l’imaginaire d’un savoir voire d’une science qui abolit immédiatement toute limite et de dénier tout ce qui pourrait en elle la rendre présente c’est-à -dire, en dernier ressort, toute souffrance et tout altérité. C’est pourquoi le fou vit dans son monde intérieur » et échoue constamment à rencontrer quelqu’un d’autre. L’irruption de l’autre, dans la contradiction par exemple, dans l’obligation aussi de respecter une Loi quelconque, le précipite immédiatement dans cela même qu’il ne peut penser, dans son propre corps c’est-à -dire dans la mort. Ce que je voudrais indiquer ici – rapidement – c’est que la multiplicité des contacts avec les autres » sociologiquement parlant à laquelle sont invités ceux qui sont enfermés hors de leur propre corps pour apporter remède à leur maux… vous devriez sortir, voir des gens… » ne fait que renforcer leur angoisse. Les donneurs de tels conseils participent à la folie de celui qui cherche désespérément quelqu’un qui saura écouter la voix de mort qui inconsciemment le submerge. Ce n’est que dans le silence de notre propre mort, pour autant que nous pouvons nous y recueillir, que le hurlement forcené de la vie hors d’elle-même du fou peut se faire entendre. Ecouter un fou, c’est être soi-même dans le lieu de la mort. S’il en est ainsi, il n’est pas faux de dire que la folie est constitutive du savoir de l’homme, puisqu’elle est l’instance qui le renvoie à sa condition de mortel. Elle manifeste qu’il est porteur d’une voix qui sort du néant et qui y retourne comme à son origine, dans la mort. Cette VOIX qui se manifeste dans, par et à travers le savoir des hommes dans l’acte de parler n’est finalement audible que dans le silence de la mort qu’entendent les mortels … quand ils vivent et là où ils vivent. De cette analyse, il ressort, en résumé, que la modalité du rapport à la mort en nous-mêmes est ce qui permet et colore notre rapport à autrui, et non l’inverse. Il n’y a d’accès à l’altérité que dans l’absence radicale, c’est-à -dire dans la mort. Là où il n’y a pas savoir de la mort, il n’y a pas vie avec d’autres possible. Ne sachant pas la mort, le fou au contraire l’agit c’est pourquoi il tue et se tue. Il tue le mortel parce qu’il a peur de la mort. C’est pourquoi il faut » l’arrêter, l’enfermer ou le tuer avant qu’il ne tue. Le fou ne peut pas vivre au milieu des mortels. La proximité du prochain lui est aussi insupportable que la mort. Mais quiconque se prévaut d’un savoir d’immortalité dans la proximité du prochain, c’est-à -dire qui se laisse atteindre par la voix de l’autre, par sa blessure et finalement par sa mort peut, certes, être considéré comme » fou, mais il ne l’est pas. Simplement il entend avec plus d’acuité la voix silencieuse de la mort qui œuvre en lui, et c’est pourquoi il entend l’autre et, par l’acte de cette écoute, le fait vivre, mortel, en lui-même. Traiter de fou un fou, traiter comme fou un homme, c’est finalement ne pas entendre en soi le silence de la mort. C’est pourquoi, dans le langage courant, traiter quelqu’un de fou, c’est refuser de l’écouter, l’exclure du champ de la parole qui traverse la limite, et du champ du langage traversé par la mort. Le fou ne sait pas la mort il ne peut donc vivre, si vivre consiste comme nous l’avons dit – à subvertir la mort. Mais le sage qui ne reconnaîtrait pas dans le fou le non-savoir de la mort comme le noyau même du non-savoir-vivre serait plus fou que le fou. Mais celui qui donne à entendre sa parole de vie dans le lieu de la mort comme passage de la mort à la vie s’adresse par excellence aux mortels qui font tout au long de leur vie l’expérience de ce passage, dans la subversion de la mort. Dans la parole qui constitue son lieu et son savoir, son corps et son discours, il donne à entendre une VOIX qu’entendent les mortels, Voix qui se donne comme la réalité ultime de l’Homme et des hommes, c’est-à -dire comme l’Origine de l’existence et de l’histoire, Silence qui traverse en les fondant hors de lui-même la vie et la mort de l’homme. Hors de lui-même, c’est-à -dire dans ce qui les traverse et les différencie dans l’éternel maintenant d’une présence à soi et à l’autre, VOIX parfaitement réalisée, donnée dans le Silence du monde, dans la Lumière de la création ; Silence d’une vie se donnant dans le don de la créature comme la Voix qui se reçoit et se donne dans le silence du monde. Le Christ fait entendre le Silence de la mort comme la Voix de Dieu La vie se donnant, mourant à elle-même dans la parole de l’homme indique la mort comme lieu de passage à travers lequel la voix de Dieu se réalise dans le silence de la création. Mais réaliser la vie comme ce qu’elle est, don d’elle-même, c’est, pour l’homme, laisser s’accomplir la voix qui traverse sa parole, son savoir et son lieu dans le silence de la mort. Cet accomplissement dans la mort, dans le don radical de soi, est le destin de toute vie qui se sait comme vie. C’est pourquoi prétendre à une parole qui se donne comme le lieu et le savoir, comme le corps et le discours de la vie éternelle, c’est aussi bien se donner comme Dieu se donnant dans l’acte de la création que comme Homme se donnant dans l’acte de la mort dans les deux cas, unique Silence d’une séparation, d’une différence originelle hors de laquelle aucune Présence et aucun présent ne peut se donner à penser. Dans le silence éternel de la mort se fait entendre la Voix éternelle de la création, – jusque-là oubliée -. Mais alors, se donner comme enraciné, lieu et savoir, corps et parole, dans cette VOIX-SILENCE, c’est proprement se donner comme VIE dans la MORT. Proprement, c’est-à -dire EN VERITE », c’est se donner comme le Vivant, maintenant, comme Parole originelle. Etre vivant dans la mort où se donne la vie, c’est ressusciter. Et c’est pourquoi, ce n’est qu’à la lumière de la Résurrection que le corps et le discours du Christ peuvent être dans l’acte du maintenant du souvenir interprétés comme l’accomplissement de l’Histoire ou, autrement dit, comme la VOIX de Dieu se réalisant dans l’acte Silencieux de la création. C’est aussi bien dire – et c’est encore Jean qui le dit – que Dieu est amour, a-mort. Il n’est pas la mort dans la mort même. S’il est vrai que il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », que le don de la vie dans la reconnaissance de la vie de l’autre est la mort de la mort l’a-mour, ou création. L’a-mour est définitive victoire sur la mort, définitive subversion de la mort, définitif savoir de la vie dans le savoir de la mort, définitif lieu de la vie dans le lieu de la mort. Sagesse éternelle de Dieu qui ne peut se donner à lire, hors du rapport à la Voix de Dieu dans le silence de la Création, que comme savoir de fou et/ou lieu de mort. Ainsi en est-il pour les hommes qui rencontrent Jésus-Christ sans entendre la Voix silencieuse de Dieu qui parle en eux ils pensent qu’il est possédé », qu’il délire », que son discours est trop fort et que personne ne peut l’entendre» et ils le tuent pour le ramener à son statut de mortel. Ce faisant, pourtant, ils rendent à jamais audible le silence de la mort. Toutes les références scripturaires de cette étude se réfèrent à l’évangile de Jean. Denis Vasse Il. – EN MARGE DE LA CONFERENCE DE DENIS VASSE LA VOIX, LA FOLIE ET LA MORT. O’NEILL J’aimerais que D. Vasse précise ce qu’il entend par Parole est-ce uniquement le bruit que l’on fait avec sa bouche, ou d’autres choses qui permettent de s’exprimer, par exemple le silence lui aussi? D’autre part, peut-il développer davantage ce qu’on a appelé traditionnellement la folie de la croix ou la folie de l’évangile, en fonction de ce qu’il nous a dit sur la folie et la mort ? G. ENDERLÉ J’aimerais une précision sur le rôle du regard par rapport à la voix ou à l’écoute, comment le regard, ou le voir est-il impliqué dans cette approche anthropologique ? P. BOVATI Je trouve dans l’Ecriture que la mort en général et la mort du Christ, sont très liées à la catégorie ou à la notion théologique du péché. J’aimerais que l’on essaie de voir dans notre discussion comment le péché s’articule à la notion de mort, comment cela est vu dans la mort même du Christ, et aussi comment le péché fait partie de notre vie même. Je ne voudrais pas que la considération du péché soit faite d’une façon extérieure et rapportée à la mort du Christ seulement pour en faire un acte de rédemption, mais je souhaiterais voir comment tout cet ensemble est vécu anthropologiquement. G. PETITDEMANGE Je serais intéressé par une explicitation de ce qui ce matin m’est apparu comme un léger détour dans l’exposé, bien que cela fût annoncé au début avec la mention des Pharisiens, je veux dire la question du mensonge. Car il est vrai que les Pharisiens, c’est nous… F. GUIBAL Ma question pourrait rejoindre celle qui concerne la vie et la mort de Jésus, ainsi que la description de la réalité humaine. Tu proposes la voix comme étant l’entre-deux du lieu et du savoir, et tu montres que la brisure de la voix est la dissociation qui peut mener soit à la folie d’un savoir sans lieu, soit à la mort d’un lieu sans savoir. Mais il me semble que les deux choses ne sont pas absolument sur le même plan. Car ce qui va être le lieu d’une écoute possible de la question humaine, le lieu de surgissement possible de la foi, ce n’est pas le savoir et les représentations, mais c’est le renvoi de ce savoir au silence du corps comme ultime parole. Il serait intéressant de préciser un peu en quel sens il y a analogie entre folie d’une part et mort de l’autre, et en quel sens les deux cas sont différents, puisque c’est justement dans la mort que se pose la question d’une écoute du silence. D. VASSE Je répondrai d’abord au P. Guillet. Le mot de conscience me gêne, parce que, pour moi, c’est un mot piégé. Pour que le mot de conscience se donne à penser, il faut qu’il se donne dans un rapport, et dans le rapport d’un langage structuré qui le définisse. Autrement dit, il ne peut être pensé en dehors d’une certaine structure conceptuelle qui met en jeu l’inconscient, la loi, le désir, la mort, etc… D’autre part, vous assimilez ce terme de conscience à un savoir de … Quand il s’agit de l’accomplissement d’un savoir, ou de l’accomplissement des Ecritures, il est bien évident qu’il y a une antinomie profonde et structurale entre, d’une part, la conscience et le savoir et, de l’autre, l’accomplissement. C’est un problème philosophique et une session sur la conscience du Christ suffirait à nous occuper. Vous me demandez d’ouvrir une piste pour éc1airer la chose. Si ce que j’ai essayé de dire ce matin a quelque chance d’être opérant, il est bien certain qu’il n’est pas possible de penser la conscience de quelque homme que ce soit sans rapport à la mort. C’est un critère d’humanité. Le savoir de la mort est constitutif de notre conscience. Il serait donc extrêmement curieux que le Christ soit le seul homme qui ait échappé à cette loi de l’humanité. Autrement dit, poser cette question, c’est poser, par-dessous, la question de l’humanité du Christ. C’est dans cette piste que je chercherais personnellement. Dernière remarque si la conscience implique rapport à la mort, alors qu’est-ce que la mort ? Autrement dit, c’est dans le contenu du mot mort que la conscience du Christ, en tant que Fils révélé de Dieu, nous interroge. Est-ce que la mort, dans la problématique humaine et historique, ne peut être, comme l’écrira Freud, que la réduction à l’état inorganique, c’est-à -dire rien, ou un événement qui n’en est pas un ? Or la lecture de la vie du Christ consiste en ce que l’événement de cette vie est précisément la mort dans le don. A partir donc du moment, où l’Eglise primitive interprète la mort comme quelque chose de nouveau, c’est-à -dire comme le don de Dieu dans la création, nous ne pouvons pas faire autrement que de parler du Christ comme en parlent les évangiles. Je ne crois pas qu’il y ait un désaccord profond, mais il y a un problème de langage à propos de ce mot de conscience. J. GUILLET Du moment que vous parlez de don, vous rejoignez exactement ce que je veux dire. Le Christ meurt et sait ce qu’il fait il donne sa vie. D. VASSE Il donne sa vie, cela veut dire qu’il a vécu… et que sa vie est don de la vie. O. DE DINECHIN Je voudrais prolonger la question en la rapprochant de difficultés entendues à la suite des suicides de bonzes et d’étudiants. Les gens qui font cela donnent apparemment leur vie. Pourtant quelque chose cloche» là -dedans. Ce n’est pas la même chose que la mort du Christ. Mais comment exprimer la différence ? D. VASSE C’est facile. Les bonzes ou les étudiants ne sont pas ressuscités au sens où l’on dit que le Christ est ressuscité. Car c’est cela l’événement fondamental qui est un événement de la foi et dont l’Eglise primitive est le témoin. Il est clair que tout homme vivant donne sa vie en mourant. Reste à savoir qu’il sait qu’il la donne. O. DE DINECHIN J’attendais plutôt le complément suivant dans le don qu’il nous fait, le Christ reçoit sa mort. Ce que ne fait pas un bonze qui se suicide. J. CL. ESLIN Il faudrait analyser dans le détail la signification d’un suicide d’étudiant. A première vue, c’est un certain acte de désespoir. La mort d’un bonze par contre se donne comme un acte significatif; c’est une mort volontaire. Tandis que Jésus ne présente pas sa mort comme un acte significatif ». De sa part, il semble qu’il y ait plus de passivité Jésus est un condamné à mort. C’est au terme d’un procès, qui lui est imposé, qu’on lui prend sa vie. C’est autrui, et même autrui comme juge, qui le met à mort. D. V ASSE On ne peut penser la passivité sans l’activité qui la couple. Une passivité pure, qui n’est pas le don d’une activité, n’existe pas. Le bonze ou l’étudiant qui se suicide, nous donne une vie que nous ne voulons pas prendre; par conséquent le don n’est pas réalisé. Un don vécu ainsi n’est plus un don, c’est un encombrement. J. CL. ESLIN Cette mort a une certaine signification politique, qui est reçue dans le contexte politique très différent du nôtre, du Vietnam, par exemple, ou du Cambodge. D. VASSE C’est la signification qui est reçue, ce n’est pas la mort car nous n’avons pas réclamé la mort du bonze. C’est là une des différences fondamentales entre la foi, ou la religion, et l’idéologie. Ici nous sommes en pleine idéologie. J. CL. ESLIN Il n’est pas sûr du tout que nous soyons en pleine idéologie. Le suicide d’un bonze n’a pas une signification du même ordre que la mort de Jésus. Mais cela me paraît réducteur de dire que ce soit une mort idéologique. D. VASSE Ce n’est pas la mort qui est idéologique, c’est la signification qui lui est donnée. Alors que pour le Christ, la mort n’est paradoxalement signifiante que dans l’événement de la résurrection qui échappe à toute signification. J’aborde maintenant la question de la parole ce n’est pas par hasard si ce mot de parole a disparu ce matin de mon propre discours. C’est qu’à force de l’employer, j’en ai découvert l’ambiguïté et je l’ai mis au repos. Il est certain que le mot de parole connote tout ensemble le corps, le discours et la voix. Le mot que je préférerais, serait plutôt celui de verbe, parce qu’on ne peut écouter la parole de quelqu’un sans entendre sa voix dans un rapport à son corps. Car le terme de parole, qui est employé dans le langage courant d’une part comme voix et d’autre part comme contenu de la parole Paroles du Christ devient extrêmement ambigu. C’est pourquoi, j’ai fait surgir à la place celui de voix. Il y a un an ou deux, j’aurais mis le mot de Parole avec un grand P. La folie de la croix. Si la folie est caractérisée par le non-retour de la voix au lieu ou au corps, il est bien évident que le discours du Christ et la croix sont une folie, puisqu’elles indiquent comme lieu de la voix qui parle en Jésus, le Père. Ce qui veut dire que le corps de Jésus-Christ, la présence de Jésus-Christ, c’est le Père. Cela ne peut évidemment être pensé que comme folie, puisque c’est le retour d’une voix, non pas à Jésus-Christ, mais à son Père. C’est constamment manifesté dans saint Jean. Quant au rôle du regard, ce point met en jeu une autre série de concepts. Le voir, tel qu’on peut le penser anthropologiquement et assez immédiatement est celui de nos sens qui met en rapport avec l’extériorité. Voir, c’est s’identifier au monde, c’est-à -dire à l’objet. Il y a dans la pulsion scopique », comme on dit, une poussée d’identification à l’objet. C’est le serpent qui fascine cf. la mythologie autour du serpent. Mais il est non moins certain que, dans la réalité humaine, il y a un rapport nécessaire entre le voir et l’entendre, entre l’œil et l’oreille, parce que c’est seulement l’entendre qui, passez-moi le terme, castre » le regard. Car lorsque je regarde une tête ou un corps, tout n’est pas dans la vision que j’ai de ce corps ; ce dernier me laisse entendre autre chose que ce qu’il signifie au niveau du regard. C’est cela l’écoute elle joue dans la mesure où ma vision est renvoyée à l’audition de l’être que je suis, un homme; autrement dit, un homme ne regarde qu’en écoutant. L’animal, par exemple, vit au niveau du regard, c’est-à -dire qu’il n’y a rien d’autre pour lui que la chose ; celle-ci est immédiatement signifiante. Or aucun objet n’est immédiatement signifiant pour l’homme. L’oreille, ou l’entendre, est ce qui vient introduire une faille absolument radicale dans le regard. Ce qui fonde la certitude, c’est le rapport du voir et de l’entendre, lui aussi manifesté par saint Jean ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux… » C’est cela qui caractérise la présence. Cette dialectique extrêmement serrée est indiquée dans les Ecritures quand il s’agit du face à face. Car le face à face des amoureux, ou le face à face de l’homme avec Dieu, implique à la fois le regard et l’écoute. Ce qui est irritant dans un visage, c’est qu’il se donne à voir en cachant ce qu’il a à dire, et il le manifeste par les trous qu’il présente en lui-même. Un regard file dans les trous quand je regarde quelqu’un, je cherche à entendre ce que ses yeux, son nez et sa bouche signifient. Je ne peux pas le faire en voyant ce qui est dedans, ce serait de l’ordre du savoir scientifique, mais en cherchant ce que ce regard dit en moi. X. LÉON-DUFOUR Je fais une réflexion qui va dans le même sens la religion chrétienne est une religion de l’entendre, et le voir est renvoyé à la fin des temps. La vision de Dieu est eschatologique. D. VASSE La pathologie est toujours très instructive à ce niveau et on apprend beaucoup dans le contact des voyeurs. Dans la mesure où nous le sommes tous un peu, nous pouvons nous référer à notre expérience personnelle. L’identification du voyeur au sexe est telle que son œil est un sexe. Il est réduit à l’objet, au point que le fantasme dernier d’un voyeur est de devenir aveugle, pour être délivré de son regard. On retrouve cela à un certain niveau de profondeur chez tous les voyeurs. Ne plus voir enfin, c’est pour eux d’être délivré d’une obsession. Car ils ne peuvent pas entendre ce qu’ils voient. La mort et le péché. Il est clair que la notion de péché ne peut être pensable pour l’humanité qu’à partir de la mort ; il faut donc absolument inverser les batteries qui sont les nôtres c’est parce que nous mourons sans pouvoir donner de sens anthropologique à notre mort, que nous en déduisons le péché. C’est la mort en tant que phénomène universel, et là -dessus Paul est formel, qui implique l’universalité du péché; ce n’est jamais l’inverse. D’où le terrible coinçage », quand les adultes mettent sur le dos des enfants, à un âge où ils ne sont pas encore capables de pécher, leur propre péché, et, en particulier, leur sexualité. De ce fait, péchant du péché des adultes, ils ne peuvent que se tuer, alors qu’il ne s’agit pas encore de péché, puisque le péché n’est concevable théologiquement que dans la dimension de l’amour. Employer le mot péché à tort et à travers est une faute, un péché pour de bon. La reconnaissance du péché est donnée par surcroît dans une dialectique de l’amour. Car, dans l’amour, le mensonge de la parole de l’homme devient péché. Ce n’est qu’après la première découverte que nous pouvons dire c’est parce que nous péchons que nous mourons. Au point de départ nous nous interrogeons sur l’universalité de la mort pourquoi allons-nous mourir ? Le péché est finalement une déduction. Une preuve en est donnée par l’expérience que nous faisons après coup dans la mesure où nous avons péché, quelque chose est mort en nous. C’est la tristesse cf. le discernement des esprits de saint Ignace, ou l’ennui qui manifeste que quelque chose est mort en nous. C’est cela la découverte du péché. F. GUIBAL N’y a-t-il pas, dans ta conférence de ce matin, un chemin à suivre à propos du mensonge? La réalité humaine étant cette traversée du lieu et du savoir, qui dans un premier temps est toujours menacée par l’échec que peut constituer soit la folie, soit la mort, il semble que le véritable savoir, celui qui n’est pas folie, est un savoir de vie dans la mort. Mais ceci pourrait définir simplement une certaine sagesse humaine, qui consiste au fond à essayer de vivre honnêtement la condition humaine. Mais il y a un progrès à partir du moment où l’on s’aperçoit que ce savoir de vie dans la mort renvoie toujours quand même à la question de la mort. C’est la raison pour laquelle il y a toujours un décalage entre la folie et la mort. Il y a mensonge, et pas seulement échec, lorsqu’on accepte bien la condition humaine avec la mort qu’elle implique, mais en essayant de dénier la question que cette condition demeure pour elle-même en étant savoir de vie dans la mort. Il y aurait donc une différence entre l’échec, celui de la vie dans la folie ou la mort, et le mensonge qui serait la fermeture sur soi d’un savoir de vie dans la mort qui ne voudrait rien savoir d’une parole possible de vie éternelle. D. VASSE Je reviens sur la question que tu as posée à propos de la voix et de la brisure. Ce que j’ai dit ce matin est d’une certaine manière faux, parce que dans la mesure où nous entrons dans une structure mise en péril par la folie et la mort, c’est dans la voix originaire que nous mettons la brisure. Mais elle n’est jamais là . Nous pensons le monde ainsi, mais à partir du moment où cette brisure devient ce qu’elle est, c’est-à -dire division dans l’écoute, c’est cette division de notre propre écoute qui est mise en cause dans ce que nous appelons la brisure de la voix. C’est l’impossibilité de tout entendre, c’est-à -dire d’entendre le silence. Le péché, c’est de ne pas écouter le silence qui est la voix originelle. Il y a donc substitution entre la voix et l’écoute. Et finalement, c’est notre cœur, notre écoute, notre regard et notre sentir qui sont divisés. Seulement nous ne pouvons en prendre conscience que secondairement, après avoir placé cette brisure dans la voix de l’autre. Ce que je dis est très simple au niveau des rapports humains. Nous ne voyons pas notre propre division et nos propres fautes ; mais nous pouvons être assurés que les défauts que nous stigmatisons avec le plus de force chez les autres, sont ceux-là que nous avons. La brisure de la voix de l’autre est une projection de la division de notre écoute. Ceci est encore une fois très net en pathologie, en particulier dans une espèce de refus orgueilleux et inconscient d’accepter ce que Lacan appelle la division du sujet. Certains névrosés mettent constamment en défaut la parole de l’autre, jamais leur propre écoute. Le refus de reconnaître la division en soi est toujours exprimé par l’affirmation de la duplicité chez l’autre. Il y a des gens qui sont entourés de gens doubles cela veut dire qu’il est bien entendu qu’eux ne le sont pas. C’est cet effet de feed-back, la duplicité de l’autre reconnue comme division de son écoute, qui rend un homme supportable et humain, et le fait entrer dans une véritable dialectique du mensonge qui lie les hommes entre eux. Quand nous parlons, nous mentons c’est le ressort de l’histoire. Si nous ne mentions pas dès l’origine avec Satan, si nous ne prenions pas pour nous la parole de l’autre, il n’y aurait pas d’histoire. D. MAUGENEST En t’écoutant, une phrase me revient Malheureux homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de péché et de ce corps de mort? ». Tu dis c’est la voix originaire qui est le silence de Dieu. Mais n’y a-t-il pas plus dans cette voix que ce que formellement tu y mets ? Cette délivrance, ou cette libération, n’est-elle pas donnée par une confession explicite dans le Christ ressuscité ? D. VASSE Question importante nous n’avons pas d’autre possibilité de confesser la voix de Dieu dans son silence ou dans la résurrection du Christ, c’est-à -dire dans sa mort, que celle de confesser notre mensonge. Il n’y a qu’un moyen pour l’homme d’accéder à la vérité, dès lors qu’il parle, c’est de confesser qu’il ment. Confesser qu’on ment, c’est désigner dans le mensonge l’oubli de la vérité. Confesser un oubli, c’est se souvenir; c’est là -dessus qu’est basée toute l’histoire du peuple d’Israël et du peuple chrétien Souviens-toi de qui je suis… Tu ne peux te souvenir de qui je suis, que si tu te souviens de qui tu es… ». C’est ce qui s’oppose à la perversité, qui est au contraire, non pas la confession du mensonge et de l’oubli, mais l’oubli de l’oubli. L’oubli de l’oubli est un mensonge au carré, parce que dire qu’on oublie un oubli, c’est confesser qu’on ne l’oublie pas, mais qu’on fait comme si» on l’oubliait. D. MAUGENEST Mais je ne peux pas confesser de moi-même que je mens. D. VASSE Pas plus que je ne peux vivre de moi-même et parler de moi-même. D. MAUGENEST Je veux dire par-là que l’initiative me vient de la confession de foi elle-même du Christ qui m’apprend mon péché. D. VASSE Dans saint Jean, que dit Jésus ? Vous ne m’entendez pas, vous ne me comprenez pas, parce que vous n’entendez pas la vérité en vous ». Car nous avons toujours cette possibilité, qui est profondément nôtre, de ne pas entendre en nous ce silence de la vérité, parce que nous ne confessons pas notre mensonge. Mais à partir du moment où un homme se reconnaît menteur, fauteur, limité, etc… , c’est la vérité de l’autre qui lui apparaît. On ne voit pas quelqu’un qui confesse sincèrement son mensonge, proclamer sa vérité ; c’est au contraire le moyen par lequel il va proclamer la vérité de l’autre. ALETTI Il me semble qu’il y a dans le terme de voix une résonance johannique. Jean-Baptiste dit Voix phônè dans le désert… », et Jésus Vous n’entendez pas ma voix », etc… Il y a donc dans ce mot un aspect musical, une résonance qui ne se trouve pas dans le terme de Parole.
Judasaime l'argent dans son coeur - Malveillant, il se tourne contre le Maître - il médite et prépare la trahison - Il déchoit de la lumière et reçoit les ténèbres - Il marchande et vend Celui qui n'a pas de prix - Malheureux, il trouve en retour la pendaison et la mort douloureuse. (mardi saint : 3ème cathisme)
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Et comme le cochon, il devra être passé au feu pour perdre ses poils !Que des mots d'amour fou, je croirais lire les cantiques ! monge - ancien Messages 4382Inscription 19/01/2014Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1332 Nathalie2 a écrit Code La doctrine catholique est claire sur ce point si l'on meurt en état de péché mortel, on va direct en enfer. ok, imaginons qu'un assassin tue une personne en état de péché mortel. Or celle-ci, si elle avait vécu jusqu'au bout, aurait eu le temps de se est vraiment coupable ? Coupable de quoi? Le temps pour se convertir on l'a à chaque instant du présent, si vous remettez ce temps de conversion à plus tard et que entre temps vous mourrez alors vous allez en Enfer et ce sera à cause de votre refus de vous repentir aujourd'hui, tout de devons être responsable de nos actes, la patience de Dieu a des limites, un jour il va nous rappeler à l'improviste il a insisté sur ce détail en disant qu'il viendra comme un voleur.... Alors quand on veut commettre un péché, pensons que Dieu risque de ne pas nous donner une chance supplémentaire de repentir, et ce péché peut de nous damner éternellement! Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1333 Nathalie2 a écrit Il a un grand coeur poilu. Et comme le cochon, il devra être passé au feu pour perdre ses poils !Que des mots d'amour fou, je croirais lire les cantiques ! _________________Arnaud Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1335 Simon a écrit Pourquoi avoir effacé mon message au sujet d'Abenader ? Moi ? Je ne me rappelle pas avoir fait cela ? _________________Arnaud InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1432 L'idiot, je posais la question à abenader je crois, je ne sais plus.Par rapport à son raisonnement... bref, rien à voir avec moi. Et il m'a répondu. InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1436 Arnaud Dumouch a écrit Simon a écrit Pourquoi avoir effacé mon message au sujet d'Abenader ? Moi ? Je ne me rappelle pas avoir fait cela ? Cécile ? Espérance ? L'assoiffé ?Mauvaise manip de ma part ? InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1734 mortderirej'adore lire ce genre de trucs, les admi qui se censurent entre eux !Ce n'est pas la première fois pour toi, simon, cela doit être un complot. ThéodéricMessages 18140Inscription 21/08/2007Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 2113 Bonsoir Jean Lucje te répond en bleu dans ta remarque jean-luc56 a écrit ""la Maison de Dieu n'est pas un foutoir , si vous choisissez Sa Maison Son Royaume et que vous y travaillez réellement le démon ne viendra même pas vous enquiquiner !Paul dit " fuyez le démon et il fuira loin de vous !" c'est l'évidence la Sainteté ne l'attire pas ! "" Et la tentation de jésus par le malin,c'est quoi??Jésus Est Celui porte le péché du monde donc il est évidant que le démon ne cessera d el'atatquer Jésus Est venu pour cela pourrait on dire !beaucoup d'être sur le chemin sont tentés régulièrement ,est ce un test pour avancer? là encore le démon vient mais ne domine pas il tente ben oui c'est la seule chose qu'il sait faire ! mais répond lui par Le Christ et il part , de toute façon le temps que 'lon est ici il viendra nous casser les pieds ! mais si tu marches droit il viendra beaucoup moins parqu'il reconnais bien Jésus qui l'a vaincu si tu marches a la suite du Christ !si le démon nous tente c'est parce que nous y sommes disposé quelque part , il s'accroche a ce qui est a lui !!peu de Saint sur cette terre mais beaucoup de démons, il suffit de regarder la vie de l'humanité pour comprendre. c'est tout le but cesser d'être du monde par l'Esprit du Christ Qui Est d'en haut , l'erreur principale est de vouloir diriger le monde , Jésus n'a promit que de nous faire entrer Au Royaume de Dieu et non pas de régler le bazar du monde l’Église est là pour le Royaume et permettre d'y faire entrer le maximum d'homme pas pour régler le monde , il n'y a que si l'humanité entière se convertissait au Christ en recevant l'Esprit Saint que cela aurait lieu ! l’Église n'a pas vocation a assumer la politique sauf celle du Christ donc le Royaume = l'Esprit Saint que le monde ne peut recevoir ni Connaitre dims Messages 7119Inscription 27/01/2009Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 2237 Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1311 Nathalie2 a écrit mortderirej'adore lire ce genre de trucs, les admi qui se censurent entre eux !Ce n'est pas la première fois pour toi, simon, cela doit être un complot. C'est le fantome de Docteur Angélique. Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1320 dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Trop rapide. Les décorporations sont là avec leur vision OBJECTIVE et VERIFIABLE de la Mosquito Messages 341Inscription 26/01/2015Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1325 dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. dims Messages 7119Inscription 27/01/2009Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1624 Les témoignages proviennent des religieux comme des non religieux. Les Chrétiens verront l apparition du Christ, les musulmans verront des apparitions qui concordent avec l islam et les athées pourront rencontrer des êtres proches ou des êtres lumineux qui n'ont pas de signification religieuse. Mais le problème c'est que les Chrétiens ont vite intégré ce phénomène à leur croyance. Pourtant des personnes qui ne croient pas en Jésus et qui peut être en ont jamais entendu parlé ont vécu cela. dims Messages 7119Inscription 27/01/2009Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2147 Petit ajout N'oublions aussi les témoignages des NDE négatives. ThéodéricMessages 18140Inscription 21/08/2007Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2150 Nathalie2 a écrit mortderirej'adore lire ce genre de trucs, les admi qui se censurent entre eux !Ce n'est pas la première fois pour toi, simon, cela doit être un complot. Nathalie2désolés d'voir répondu sur le fil "les messes noirs " et que ta douce réponse ai fini par faire blacklister le sujet alors que ta charité ne voulait que me blacklister moi !! Mon Dieu y a pas de justice !! pour ton information je en suis pas ce que l'on peut appeler typiquement catholique , bien que je ne soit pas anti catholique et quand je trouve de belles choses je le dis , comme le fait de citer les Saints ! mais avec toi en fait discuter revient a se ranger a ton avis sinon on est blacklister et insulté ; ce qui fait que coté crédibilité Chrétienne tu repasseras qu'en même !! je ne sais plus qui parle d'Amour de Dieu qi implique celle du prochain dans les évangiles ; mais tu pourrais lire c'est intéressant et même parfois ça nous concerne ! a une prochaine fois , et 1000excuses d'être venu répondre là , mais l'autre sujet a été bouclé avant que j'ai pu te répondre !t'es pas la seule a balcklister j'ose pas te coller une fleur ou une bise la fois dernière ça a déclencher un mitraillage d'insultes de ta part ; donc ben Heu heu euu pff ThéodéricMessages 18140Inscription 21/08/2007Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2151 Mosquito a écrit dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. mouhai sauf ceux qui se sont convertit au Christ après l’expérience , eux on les mets dans quelle catégorie ?? Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2225 RenéMatheux a écrit Abenader a écrit Dumouch et R'né, z'êtes vraiment deux gros comiques !!!Merci! C'est gentil! Donc, je reprends Citation CATECHISME DU CONCILE DE TRENTELes Pasteurs ont donc à prévenir les Fidèles que celui qui veut s’approcher de Dieu pour Lui faire cette demande, est obligé d’abord de reconnaître ses propres fautes, puis de ressentir une véritable douleur de les avoir commises, et en même temps d’être bien persuadé que Dieu a la volonté de pardonner à tous les pécheurs qui sont dans les dispositions que nous venons de rappeler. Autrement, le souvenir plein d’amertume et la vue effrayante de tous nos péchéspourraient nous jeter dans le désespoir de Caïn et de Judas, qui ne voulurent voir en Dieu qu’un Vengeur et un Justicier, et non point la Bonté même de la Miséricorde infinie. De plus, saint Pierre, premier Pape, a bien ditquelque part dans les Actesque Judas est allé dans son lieu à lui. Pourraient.......... Euhh... oui, on est sur de la syntaxe de base, mon les fidèles ne sont pas persuadés de la miséricorde divine, ils pourraient tomber dans le péché de Caïn et de quoi le problème ?De plus, puisque vous regimbez, tenez, de la liturgie orthodoxe Citation Judas, ta vie est désespérée - A la compassion tu n'as pas incliné - Mais tu as fermé ton coeur dur - en trahissant le seul Miséricordieux. dimanche des saints PèresJudas aime l'argent dans son coeur - Malveillant, il se tourne contre le Maître - il médite et prépare la trahison - Il déchoit de la lumière et reçoit les ténèbres - Il marchande et vend Celui qui n'a pas de prix - Malheureux, il trouve en retour la pendaison et la mort douloureuse. mardi saint 3ème cathismeIl vend le Christ comme un esclave fugitif - C'est la coutume des voleurs de jeter les choses précieuses - Maintenant le disciple a donné aux chiens ce qui est saint - Maître - Fuyons son oeuvre. Seigneur patient, gloire à Toi. apostiches de laudes ça vous va, ou on continue ?_________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 24/3/2015, 1401 Un dogme ou un anathème est vrai au mot près!Le texte que vous citez, à supposer qu'il soit dogmatique, n'empèche pas du tout ce que je dis!Avec "pourrait", tout est possible! Eh, old boy? Et ce que dit l'évangile est clair "si vous avez visité un malade avec de la vraie charité......."De toutes façons rien n'empèche qu'au moment de la mort, Jésus envoie à ces ames une lumière suffisante pour qu'il regrette leur péché mortel si ils en ont fait. C'est même certain vous avez fait un acte d'amour envers Jésus il vous le rendra! Paf Mon vieux ! InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 24/3/2015, 1409 théodéricJe ne vois pas le rapport à part encore faire un HS et faire des histoires de bonne femme hystérique !Ok, pas de soucis, je n'avais jusqu'à présent aucune raison de le faire également, bon c'est fait. Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 25/3/2015, 2156 RenéMatheux a écrit Un dogme ou un anathème est vrai au mot près!Le texte que vous citez, à supposer qu'il soit dogmatique, n'empèche pas du tout ce que je dis!Avec "pourrait", tout est possible! Eh, old boy? Et ce que dit l'évangile est clair "si vous avez visité un malade avec de la vraie charité......."De toutes façons rien n'empèche qu'au moment de la mort, Jésus envoie à ces ames une lumière suffisante pour qu'il regrette leur péché mortel si ils en ont fait. C'est même certain vous avez fait un acte d'amour envers Jésus il vous le rendra! Paf Mon vieux ! Je n'en sais rien cher ce que je sais c'est celaSi on meurt en état de grâce, on va on on meurt avec un ou des péchés véniels sur l'âme, on va en on meurt en état de péché mortel, on va en à l'agonie, le diable redouble de tentations pour essayer de ravir l'âme du mourant. Mais le bon Dieu, au même moment, redouble de grâces pour la sauver..._________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 25/3/2015, 2159 Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 25/3/2015, 2209 ça, je ne sais tout cas, cette scène de ce film qui pour moi est surnaturel, d'une beauté et d'une profondeur inégalées est fort bien faut bien comprendre que la douloureuse agonie de Notre-Seigneur était aussi violente pour son âme que l'étaient les tortures pour son Corps. Lors de l'agonie, tous les péchés des hommes depuis la Création se déversaient dans l'âme de notre doux Jésus. Il en était tellement troublé qu'il souffrait de fièvre et d'une sueur de sang. Alors que le diable l'ait tenté en lui disant, comme dans le film, qu'il était impossible de porter ce fardeau, c'est fort possible. Je crois que le diable a tout fait pour lui faire perdre espoir, bien que ce fut savez, cher Simon, ce sont des Mystères tellement profonds et tellement adorables... _________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 26/3/2015, 0215 Oui, c'est un grand mystère d'amour que la Passion ! RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1730 Abenader a écrit RenéMatheux a écrit Un dogme ou un anathème est vrai au mot près!Le texte que vous citez, à supposer qu'il soit dogmatique, n'empèche pas du tout ce que je dis!Avec "pourrait", tout est possible! Eh, old boy? Et ce que dit l'évangile est clair "si vous avez visité un malade avec de la vraie charité......."De toutes façons rien n'empèche qu'au moment de la mort, Jésus envoie à ces ames une lumière suffisante pour qu'il regrette leur péché mortel si ils en ont fait. C'est même certain vous avez fait un acte d'amour envers Jésus il vous le rendra! Paf Mon vieux ! Je n'en sais rien cher ce que je sais c'est celaSi on meurt en état de grâce, on va on on meurt avec un ou des péchés véniels sur l'âme, on va en on meurt en état de péché mortel, on va en à l'agonie, le diable redouble de tentations pour essayer de ravir l'âme du mourant. Mais le bon Dieu, au même moment, redouble de grâces pour la sauver... Oui!Mais la tradition de l'Eglise dit que dieu intervient au dernier moment pour sauver une ame! RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1731 Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Dans l'évangile, il n'est pas écrit que, après la tentation au désert, le diable devait revenir? InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1817 "Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé." Luc 4, 13 Catena Aurea a écrit Théophyl. Ou bien, comme il l'avait tenté dans le désert par l'attrait de la sensualité, il se retira de lui jusqu'au temps de sa passion, où il devait le tenter par la crainte de la douleur. jean-luc56 Messages 3941Inscription 27/11/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1825 le diable a compris à qui il avait à faire. pas fou le malin _________________""l'eau d'une rivière est toujours plus pure à la source" Le respect est ce que nous devons; L’amour est ce que nous donnons» – Philip James Bailey "Respecter les uns comme les autres nous fait éviter le mal."Proverbe hébreu ; Les sentences et proverbes des anciens Rabbins 1629 InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1852 Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Je n'ai pas vu le film ni lu les méditations d'AC Emmerich, mais il me semble qu'à Gethsémani, Jésus était seul, s'est senti abandonné et a dû - humainement - se demander si ça valait le coup d'aller jusqu'au bout. On sent vraiment sa détresse, le besoin humain d'avoir ses disciples veiller avec pense, oui, que c'était bien Satan qui le tentait et que Jésus a vécu son agonie tiraillé entre sa mission divine et sa nature humaine. RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1854 Simon a écrit "Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé." Luc 4, 13 Catena Aurea a écrit Théophyl. Ou bien, comme il l'avait tenté dans le désert par l'attrait de la sensualité, il se retira de lui jusqu'au temps de sa passion, où il devait le tenter par la crainte de la douleur. Merci de la référence!Bon ben, c'est clair! InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1854 Espérance a écrit Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Je n'ai pas vu le film ni lu les méditations d'AC Emmerich, mais il me semble qu'à Gethsémani, Jésus était seul, s'est senti abandonné et a dû - humainement - se demander si ça valait le coup d'aller jusqu'au bout. On sent vraiment sa détresse, le besoin humain d'avoir ses disciples veiller avec pense, oui, que c'était bien Satan qui le tentait et que Jésus a vécu son agonie tiraillé entre sa mission divine et sa nature humaine. Pour lire les méditations voir le film InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 2222 Comment ce nomme cet Sainte connu qui au moment de ça mort voyer le diable au pied de son lit et la sainte Vierge lui parler de ne pas s'inquièter?? Mosquito Messages 341Inscription 26/01/2015Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 1/4/2015, 1157 Théodéric a écrit Mosquito a écrit dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. mouhai sauf ceux qui se sont convertit au Christ après l’expérience Convertis au Christ, c'est vite dit. Théodéric a écrit eux on les mets dans quelle catégorie ?? Dans la catégorie de ceux qui ont été abusés 2 Corinthiens 1114. RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 4/4/2015, 1751 Mosquito a écrit Théodéric a écrit Mosquito a écrit dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. mouhai sauf ceux qui se sont convertit au Christ après l’expérience Convertis au Christ, c'est vite dit. Pourquoi?C'est la doctrine constante, Jésus viendra nous proposer le salut au dernier moment! InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 4/4/2015, 1912 Je n'avais pas pu répondre, mais je le fais jésus prêchait les démons se mettaient à s'agiter et vociférer. "viens-tu nous tourmenter avant l'heure, messie". Oui en plus ils vendaient Jésus en déclarant qu'il était le messie. Le diable était constamment près de lui, automatiquement. On n'exorcise pas en ne faisant pas de tremblements dans les sous célèbre phrase dite à Pierre "Vas-t-en derrière moi, satan, car tes paroles ne sont pas celles de dieu". Satan a bien influencé Pierre, ou soufflé ce qui ne voulait pas dire que pierre était possédé InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 4/4/2015, 1916 Espérance a écrit Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Je n'ai pas vu le film ni lu les méditations d'AC Emmerich, mais il me semble qu'à Gethsémani, Jésus était seul, s'est senti abandonné et a dû - humainement - se demander si ça valait le coup d'aller jusqu'au bout. On sent vraiment sa détresse, le besoin humain d'avoir ses disciples veiller avec pense, oui, que c'était bien Satan qui le tentait et que Jésus a vécu son agonie tiraillé entre sa mission divine et sa nature humaine. Il tombe sur la face, et ses gouttes de sueur faisaient des grumeaux !Juste par la simple pensée de ce qu'il allait devoir endurer. Du statut de dieu à un simple homme faible, c'est dur, avec en plus la souffrance extrême. de la pure torture. monge - ancien Messages 4382Inscription 19/01/2014Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 5/4/2015, 0939 Nathalie2 a écrit Il tombe sur la face, et ses gouttes de sueur faisaient des grumeaux !Juste par la simple pensée de ce qu'il allait devoir endurer. Du statut de dieu à un simple homme faible, c'est dur, avec en plus la souffrance extrême. de la pure torture. ça c'est l'interprétation qui correspond à notre faiblesse d'amour et on souhaiterait que Jésus ait partagé cette même faiblesse d'amour que nous, afin de justifier notre replie sur nous même dans certaine circonstance de la vie. C'est une interprétation, car les écritures ne nous disent pas ce qui angoisse Jésus, elles ne nous disent pas pourquoi il a demandé à son Père de faire passer la coupe loin de y a une autre interprétation à laquelle j'adhère qui est tirée justement des visions de Cathérine Em et d'autre mystique qui ont eu des visions sur la passion du Christ. Le diable en tentant Jésus en ce moment à montrer à Jésus toutes la multitude qui ira en Enfer malgré sa passion, il a fait croire au Christ que passion ne servirait donc à rien. Les gouttes de sang de Jésus c'était à cause de tout ceux qu'il voyait tomber en Enfer, alors dans la faiblesse de son intelligence humaine il a cru que sa passion ne servirait à rien, c'est pour cela qu'il a demandé à son Père de faire passer la coupe loin de j'adhère a cette interprétation? parce-que l'amour parfait consiste à s'oublier soit même pour se faire du soucis pour le bien de ceux qu'on aime, et seul le malheur du bien aimé et non son propre malheur peut angoisser celui qui aime à la perfection. Déjà on voit certaine femme être prête à se jeter dans l'eau pour sauver son enfant oubliant qu'elle même ne sait pas nager. On voit des animaux affronter certain danger pour protéger leur petit. Et c'est Jésus qui est l'amour parfait qui aurait d'abord son regard tourné sur son bien être plutôt que d'avoir soucis du salut de l'humanité? c'est absurde. boulo Messages 18943Inscription 25/12/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 0836 Petit appelle Liens/Videos du 9/9/2015 à sponsoriser un documentaire de Sonia Barkallah sur une croix mystérieuse . Cette cinéaste a déjà réalisé un documentaire sur les EMI . RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1224 Qu'est ce qu'elle a de mystérieuse, mon bon????? boulo Messages 18943Inscription 25/12/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1307 Elle a été posée vers le 12e siècle au milieu d'une falaise dont l'escalade est impossible avec les moyens traditionnels pitons et cordes .Le bois de cette croix a été daté " au carbone 14 " . RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1343 C'est quand même pas la santa casa de Lorrette qui a volé de Nazareth en yougoslavie puis en italie???? Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1409 Il y a aussi l'escalier miraculeux de saint Joseph..._________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1414 Il n'a pas volé à Santa fé, lui! La santa casa, elle, a volé! cederic Messages 1448Inscription 06/10/2013Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 10/2/2016, 2249 Nathalie2 a écrit jean-luc56 a écrit on nous cache tout,on nous ne dit rien;c'est cela le cadeau Bonux grrrrr ! je veux savoir moi !Mais sérieusement, quoi ? à moins que les emi nde sont de la pure dope !après il est vrai que dès qu'on a franchi une frontière on ne peut plus revenir, qu'est ce qu'il y a derrière la frontière ? magnifique image Spoiler boulo Messages 18943Inscription 25/12/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/2/2016, 1136 élément qui n'est pas assez pris en compte , c'est que ces EMI semblent se compter par millions et que le public particulièrement les catholiques et les laïcards tarde à s'y intéresser ou est très réticent . Heureusement , quelques journalistes plus courageux que les autres , bravent les menaces de représailles quant à leur carrière ._________________Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UNMOUVEMENT , de toute éternité 24/05/2021 .NB La couleur rouge est réservée à la modération .Dernière édition par boulo le 11/2/2016, 1727, édité 1 fois InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/2/2016, 1402 Bonjour tout le monde .RenéMatheux voici ce que tu recherche des témoignages de nde négatives, j'ai galéré pour trouvé tellement il y'en a peu là est le seul témoignage de nde négatives que j'ai lu mais il doit surment y'en avoir d'autres.. Pour trouvé celui là je suis parti sur google et j'ai tapé "nderf témoignage de nde négatives" . Aprés avoir lu le témoignage vous comprendrez la phrase ci-dessous C'est surment dans cette même obscurité et dans ce même vide que les anges qui ont péché sont lié en attendant le jugement 2 pierre 24 . RenéMatheux j'espére t'avoir aidé , a+ Contenu sponsoriséSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? NDE et Approches de la mort = mensonges? Page 2 sur 2Aller à la page 1, 2 Sujets similaires» RAPPEL Arnaud Dumouch n'enseigne pas un salut APRES la mort mais A L'HEURE de la mort » Devant la mort, juste avant la mort, aux derniers moments de la vie» Mensonges balayés par Saint-Seraphim» Les mensonges d'une société???» Les mensonges de wikipediaPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumDOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE Témoignages, discernement, cas concrets ╬Sauter vers
Celuiqui aime a déjà franchi la mort S 89 (aucun de nos gestes, même parmi les plus humbles et les plus effacés, n’est vain aux yeux du Seigneur) Heureux les hommes au coeur de chair W 100 (ces hommes au coeur de chair, ce sont les saints ce sont nos défunts, c’est nous-mêmes qui, chaque jour, essayons de répondre à l’appel des
Jeudi 4 août, Monseigneur Norbert Turini, administrateur apostolique du diocèse de Perpignan Elne, a présidé une messe de réparation en l’église Saint François d’Assise de Perpignan qui avait été profanée quelques jours auparavant. Il était assisté du Père Florimond, prêtre de la Communauté de Paroisses de la Sainte Famille. L’assistance était nombreuse pour faire corps et montrer que plus que jamais les catholiques sont soudés face à de tels agissements. Mercredi 3 août, le service diocésain de la coopération missionnaire avait organisé une journée fraternelle et de rencontre pour les prêtres africains qui résident et servent dans notre diocèse. C’était également la dernière journée de présence de Mgr Tagbino, évêque de Kankan en terre catalane. Il a présidé la messe dans la chapelle Saint Jean Paul II, avant de partager un repas convivial avec tous les acteurs de cette journée. Mgr Alexis Ali Tagbino, évêque du diocèse de kankan Guinée Conakry jumelé avec le notre est en visite depuis deux jours dans les Pyrénées Orientales. Une manière pour le prélat de renforcer les liens et de continuer à construire cette fraternité et amitié qui rattache nos deux diocèses. Il a passé une journée à Saint Martin du Canigou avec Mgr Turini, administrateur apostolique, en présidant une messe dans l’abbatiale. Puis il a rencontré les soeurs carmélites de Vinça. Le lendemain il est parti à la rencontre des communautés de paroisses à travers le diocèse. Il explique dans une interview vidéo ci dessous comment il voit et conçoit le jumelage des deux diocèses et comment il compte le faire fructifier avec le prochain évêque. À la suite d’actes de dégradations, profanation et vols, survenus dans l’église Saint François d’Assise, quartier du Bas Vernet à Perpignan ces derniers jours, une messe de réparation sera célébrée le jeudi 4 août à 18 h en ce lieu par Mgr Turini, administrateur apostolique du diocèse de Perpignan Elne. Toute la communauté chrétienne est invitée à s’associer a ce moment de recueillement. Lundi 25 juillet, la municipalité de Py, petit village de la vallée de la Rotja, fêtait le millénaire de l’église et de la commune instituée en l’an 1022. À cette occasion, Mgr Turini, administrateur apostolique du diocèse de Perpignan Elne, a présidé une célébration eucharistique pour marquer ce bel événement. De nombreux habitants du village étaient présents autour de Françoise Eliott, maire du village, pour participer et célébrer cet anniversaire peu commun. Reportage en images. De nouvelles nominations effectives au 1er septembre 2022 sont promulguées pou le diocèse de Perpignan Elne. D’une part en raison du changement de gouvernance et d’autre part pour nommer un nouveau curé dans le communauté de paroisses du Haut Riberal. Le pèlerinage diocésain Aplec ND de Font Romeu qui marque la rentrée pastorale dans notre diocèse aura lieu cette année le 11 septembre à l’Ermitage ND de Font Romeu à partir de 9 h 30. Ce sera également l’occasion de dire au revoir à notre Père Évêque, Mgr Turini, qui vient d’être nommé Archevêque de Montpellier. Rendez vous tous à Font Romeu le dimanche 11 septembre. La trêve estivale est arrivée. Le temps de souffler et de se ressourcer est venu après une année pastorale dense et riche. Les services de l’évêché vous souhaitent de bonnes vacances que vous soyez à la mer à la montagne, à l’étranger… Un bel été également pour prendre le temps. Rendez vous à la rentrée, le 11 septembre lors de notre Aplec diocésain à ND de Font Romeu. Après avoir passé cinq jours a sillonner les routes et chemins du plateau cerdan, la soixantaine de participants au 3e PéléVTT66 a achevé son périple en fanfare, dimanche, en bouclant la boucle à l’Ermitage ND de Font Romeu. C’est Monseigneur Turini, tout fraichement nommé archevêque de Montpellier qui a clôt cette édition 2022 avec une messe d’envoi dans la prairie. Il était accompagné de deux frères évêques Mgrs Georges Pontier Archevêque émérite de Marseille et Michel Mouïsse évêque émérite de Sarlat-Périgueux en vacances dans le coin. Les jeunes qui ont participé à cette aventure sportive et spirituelle sont tous revenus fiers d’avoir terminé et raffermis dans leur foi, prêts à poursuivre l’oeuvre du Christ et à revenir l’année prochaine. Retrouvez le reportage photos ci-dessous.
RefrainCelui qui aime a déjà franchi la mort. Rien ne pourra le séparer de l´amour du Dieu vivant. 1 Si notre faim de ta Parole A nourri nos corps brisés, Devant toi, Seigneur, nous aurons le coeur
Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon où commander le coffret Pokémon Go Collection ... € Voir le deal Le Deal du moment Cartes Pokémon Japon le display ... Voir le deal DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE Théologie catholique ╬ 3 participantsAuteurMessageArnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 6/5/2011, 2258 Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte alors que, immaculée Conception, elle ne devait pas mourir ? C'est l'opinion de Jean-Paul II. Sa mort ne fut pas une simple dormition.Cette chanson de Nolween Leroy me semble en donner l'explication elle est morte de l'Ascension du Christ qui, pendant 12 ans, se cacha à elle pour ne plus venir que dans le silence de l' mort de Marie Conte d'Arnaud DumouchEn version Audio édition par Arnaud Dumouch le 6/5/2011, 2321, édité 2 fois Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 6/5/2011, 2305 La mort de Marie Conte d'Arnaud Dumouch Le secret de Jean À compter du jour où Jésus est monté au Ciel, après sa résurrection, j’ai vu Marie décliner peu à peu. Elle devenait diaphane à mesure que la vie s’échappait d’ m’a demandé de célébrer pour elle l’eucharistie. Je l’ai fait chaque jour. Mais elle n’en a pas été la fin de sa vie, nous étions retirés à Éphèse. J’avais aménagé dans sa maison une sainte Arche pour qu’elle ne soit jamais séparée de la Présence de son Fils, sous la forme du pain et du jour, elle m’a dit Je vais mourir, je crois. J’aimais tant l’aimer... »- Mais, mère, il est là , dans l’ Oui, mon fils, mais je ne peux pas. J’aimais trop l’aimer, je crois. Mon cœur et mon corps souffrent trop. Nos âmes, nos vies enlacées… »- Il ne vous a pas Oui, il ne m’a pas abandonnée… C’est malgré moi… J’entends des chants anciens, des chœurs à deux. Et après je pleure. » Marie est vraiment morte[1]. Je l’ai trouvée un matin, endormie dans sa chambre. Elle était près du calice qu’elle tenait contre elle. Je crois qu’elle n’a pas survécu à l’absence de celui qui était présent auprès d’elle. Elle a été usée, je crois, par le mystère de l’eucharistie. Jésus y était trop silencieux. » Le secret du Chérubin Je suis le chérubin chargé de veiller sur le paradis terrestre Genèse 3, 24. C’est moi qui empêche l’homme d’approcher de l’arbre de vie, afin qu’il ne vive pas toujours sur cette terre. Mais il y avait une exception, sur ordre de Dieu. Une fillette virginale, Marie, était chaque jour nourrie des fruits de cet arbre, directement par Dieu, par grâce. Si bien qu’après environ soixante années passées sur la terre, elle était comme une jeune fille, de l’avis de tous ceux qui la voyaient[2]. Contemplant Marie, je pensais qu’elle devait rester sur terre physiquement jusqu’à la fin du monde pour accompagner l’Église avec l’eucharistie. Et pourtant elle est morte, douze ans après Jésus. Celle-là devait vraiment aimer beaucoup et beaucoup souffrir pour mourir alors qu’elle était immortelle. » Le secret de Jésus Marie, elle est pour la Trinité le jardin le plus précieux de la création. À chaque seconde de sa vie elle a été façonnée, et jamais on ne verra créature plus petite, plus humble, plus existe cependant un secret bien scellé. Il le sera jusqu’à la fin du monde. Il n’y aura jamais de dogme sur ce point. Chacun verra ce fait un jour, mais uniquement de l’autre côté de cette voici Le jour de ma résurrection et les jours qui ont suivi, Marie ne m’a pas vu jour de mon ascension, elle était là . Mes Apôtres m’ont vu dans toute ma gloire, et elle seule parmi eux, ne m’a pas jour de la Pentecôte, une flamme a surmonté son visage, mais elle n’a rien senti. Son esprit a été dans la nuit, qui ne l’a pas n’a pas émis une plainte, une protestation, se sachant indigne... Il fallait qu'elle passe par cette dernière épreuve. Si le grain de blé ne meurt pas à tous ses désirs, il reste seul. Et le trésor de Marie, c'était moi ...Pour voir Dieu face à face, il faut avoir tout perdu. C'est le mystère de la Trinité. Dieu ne peut se changer. Et, pas à pas, dans cette nuit, Marie a commencé à accompagner mon Église naissante, rapportant tous mes commandements, racontant à Luc mon enfance, à Jean les secrets les plus profonds. Elle était prête à rester 1000 ans sur terre pour me plaire, s’il l’avait fallu. » Se sachant indigne » ! Voilà pourquoi mon Père l’aime, Marie, la plus sainte des femmes, elle qui n’a jamais péché … L’ange de la mortJe suis l’ange gardien de Marie. À l’heure de sa mort, j’étais là . C’est moi qui étais aussi présent à l’agonie de Gethsémani, pour son Fils, Dieu fait Homme. Marie n’a pas désobéi en mourant avant que son Fils ne vienne la chercher. C’est son âme qui, brisée dans son tréfonds, n’a pu maintenir plus longtemps son emprise sur ce corps. Son cœur avait trop existe dans la Bible un cantique qui ne parle que du secret de cette nuit-là 3, 1 Sur ma couche, la nuit, j'ai cherché celui que mon cœur aime. Je l'ai cherché, mais ne l'ai pas trouvé ! Je me lèverai donc, et parcourrai la ville. Dans les rues et sur les places, je chercherai celui que mon cœur aime. Je l'ai cherché, mais ne l'ai pas trouvé ! »Marie s’est juste levée avec trop d’effort, et son corps n’a pas suivi son âme. Son âme s’est mise à chercher partout sur cette terre. Lorsqu’elle m’a rencontré, moi le gardien de la vie, elle m’a dit Cantique 3, 3 Avez-vous vu celui que mon cœur aime? »Je lui ai dit Cantique 1, 8 Si tu ignores où il se trouve, ô la plus belle des femmes, suis les traces du troupeau, et mène paître tes chevreaux près de la demeure des bergers. »Par cette phrase, je lui indiquais de prendre le chemin de tous les hommes à l’heure de leur mort. Marie est donc passée par le chemin que tous suivent. Elle a dû rester quelques jours sur terre. Elle est retournée sur les lieux de l’Évangile. Au Golgotha, tout était comme au fameux Jour, ce jour où son âme avait été transpercée… Elle a visité chacun des Apôtres, chacun des anciens, chacun des fidèles, là où ils étaient. Pour chacun, elle avait un mot, une caresse. C’est ainsi que Thomas l'Apôtre, mystérieusement prévenu de sa mort par un songe, s’est mis rapidement en marche du lieu où il était vers Éphèse. Il voulait la voir une dernière fois. Elle l’avait tant soutenu dans ses doutes !Le troisième jour, je suis venu vers elle. Elle répandait tant de simple tendresse auprès de ceux qu’elle visitait de son âme, que je ne me lassais pas d’un tel spectacle. Je me suis dis que j’étais heureux d’avoir choisi Dieu au jour de ma création. Quelle Reine il me donnait !À mon invite, Marie a franchi le seuil qui ouvre sur l’autre monde. Et, comme tous, elle a dû, avant toute chose, croiser le chemin de l’Ange de Marie connaissait la nécessité de cette dernière épreuve. Elle en avait averti elle-même saint Paul, qui en avait averti tous les chrétiens 2 Thessaloniciens 2, 1 Nous vous le demandons, frères, à propos de la Parousie de notre Seigneur Jésus Christ et de notre rassemblement auprès de lui, ne vous laissez pas trop vite mettre hors de sens ni alarmer par des manifestations de l'Esprit, des paroles ou des lettres données comme venant de nous, et qui vous feraient penser que le jour du Seigneur est déjà là . Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Être perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. » Moi, Je suis Lucifer Moi, je suis Lucifer. J’étais donc là , pour elle seule, sûr de moi plus que jamais, ayant aiguisé mes armes décisives pour l’entraîner à jamais loin de Dieu. Puisqu’elle avait résisté à la révolte au jour de la Croix, c’est par la désespérance que je me préparais à attaquer cette femme, sachant qu’il n’y a pas beaucoup de distance entre l’humilité et le désespoir. Mais, un certain doute subsistait il existe un tel chemin entre le désespoir ce sentiment de définitive perte et la désespérance comme péché contre l’Esprit cette volonté, libre, consciente, choisie de définitive perte... J’ai donc pris la parole en regardant Marie droit dans les yeux Je suis Lucifer. Je suis l’ange de la vérité, celui qui discerne les intentions du cœur. Et j’ai vu aujourd’hui une chose inédite, une chose qu’on ne voit pas chez les amis de Dieu. J’ai cherché un exemple dans les Écritures. Il n’y en a pas. A-t-on jamais vu un serviteur de Dieu devancer l’heure de sa mort ? Est-il permis de franchir les portes de la mort sans y être invité ? »Marie se tenait là , debout devant moi. Elle contemplait face à face cette vérité que je lui assénais. Elle ne nia pas. Elle ne se défendit pas. Elle ne se justifia elle murmura, dans la direction invisible de son Dieu qu’elle attendait et qu’elle ne voyait toujours pas Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir. Mais dis seulement une parole et je serai guérie. » Ce fut tout. Et je me dois de témoigner pour Marie, une seule fois, bien qu’il m’en coûte Cette créature est décidément trop puissante elle transforme en humilité jusqu’à l’amour extrême ! Je suis Jésus Marie m’a en quelque sorte forcé à revenir pour elle. Comme Joseph l’Égyptien vis-à -vis de ses frères Genèse 45, 1, je me tenais jusqu’ici dans l’obscurité, caché, méconnaissable. Et je brûlais de déchirer pour elle les voiles de cette eucharistie où je me dissimulais. J’attendais cependant, voulant la conduire plus loin encore sur ce chemin. Mais, lors de sa rencontre avec Lucifer, au spectacle de son âme, de tant d’amour humble, je n’ai pu me contenir devant tous les gens de ma suite et je me suis écrié, déchirant le ciel Je suis Jésus ». Et personne ne put comprendre l’intensité de ce qui se passa pendant que je me faisais reconnaître de Marie. Et je pleurais tout haut, et tout le Ciel entendit, et la nouvelle parvint jusqu’au palais de la Trinité. Et la Trinité ne put attendre plus longtemps. Sur son ordre, on cassa pour Marie toutes les règles. Les anges furent brusqués. Par leur action immédiate, le précieux corps de Marie fut littéralement évaporé de la planète Terre à travers la tombe que Jean venait de fermer. Il rejoignit son âme sans plus attendre. Car ce jour-là , la Trinité voulut habiter toute entière et face à face en Marie, et visiter sans obstacle ce jardin secret, dans sa plénitude, corps et entendit juste deux phrases, comme une colombe au creux du rocher, dites par la Trinité Je t’attendais. Je désirais tant t’aimer. » Le secret de Thomas, ApôtreJ’ai mis quatre jours pour rejoindre Éphèse. J’avais été averti en songe de la mort de Marie. Je voulais la voir, la remercier une dernière fois. Lorsque je suis arrivé, elle était déjà en terre et les Apôtres, qui avaient tous été avertis comme moi en songe par Marie elle-même, me racontèrent sa mort, son corps vêtu d’une robe blanche, son enterrement, et la joie de tous, à cause de la certitude de sa joie à elle Elle est avec son Dieu. Elle n’attendait que cela. »Mais je les suppliai tant et tant, je leur fis tellement de prières, voulant voir une dernière fois son visage, qu’ils acceptèrent de rouvrir pour moi sa tombe. Elle était enterrée selon la coutume romaine, dans un sarcophage de calcaire et dans le ouvrit le sarcophage, il était vide. La robe était là , comme affaissée, et les fleurs intactes. Mais le corps de Marie avait disparu. J’ai vu cela de mes yeux. Et cette fois, j’ai cru. Je crois que Marie est au Ciel, avec son corps, dans la vision de Dieu. Et je crois qu’elle ne cesse de nous visiter, un à un, sur terre et dans tous les purgatoires que nous traversons, comme au jour de sa mort, mais dans l’intégrité de son édition par Arnaud Dumouch le 6/5/2011, 2321, édité 3 fois Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 6/5/2011, 2309 EXPLICATION THÉOLOGIQUE DE CE SURPRENANT CONTE"Nul ne peut voir Dieu sans mourir". Cette phrase indique la nécessité de mourir à tout ce qui est un désir profond, même légitime et noble, "pour voir Dieu".J'essaye d'expliquer pourquoi c'est le sommet de la mystique La cause de cela vient de la est, par essence, don absolu. Le Père, dit saint Thomas, n'est que relation subsistante il n'existe qu'en relation avec le fils. Cela peut paraître très théorique. En fait cela signifie que la Trinité ne vit que dans une perpétuelle "mort à soi-même" qui donne ce qu'on signifie habituellement et de manière maladroite car le mot ne va pas par l'HUMILITÉ en Dieu. Si Dieu est comme cela, la conséquence immédiate, c'est qu'il ne PEUT ÊTRE COMPRIS donc vu que par des gens qui sont comme cela. Et Dieu ne peut pas faire autrement. Le moindre retours sur soi, le moindre désir individuel même légitime, même lié à la charité la plus sublime et on ne peut voir Dieu. Alors, pour préparer à tout homme un tel coeur puisque c'est indispensable, Dieu procède de la manière suivante il retire tôt ou tard à TOUTE PERSONNE ce qui constitue son Pour purifier l'avare, c'est facile Dieu lui retire sa cassette d'or. C'est pour lui une vraie nuit de l'esprit, très efficace pour le disposer au salut c'est la croix du mauvais larron.- Pour purifier sainte Thérèse de l'Enfant Jésus dont le trésor est le Christ, Dieu lui retire le Christ d'où sa terrible nuit de l'esprit jusqu'à sa mort._________________Arnaud InvitéInvitéSujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 7/5/2011, 1041 J'aime cette explication théologique titeyo Messages 209Inscription 07/02/2010Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 12/5/2011, 2308 Merci Arnaud Mister be Messages 17200Inscription 11/02/2011Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 27/5/2011, 1703 Heureux les coeurs purs car ils verront Dieu.Mt 5,8_________________Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine?Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie! InvitéInvitéSujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 27/5/2011, 1724 Contenu sponsoriséSujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? Page 1 sur 1 Sujets similaires» La Vierge Marie est elle morte ou s'est-elle juste endormie ? » Pourquoi Marie est-elle restée vierge?» Marie est-elle morte ou non, non de non ! ?» La dévotion à la Vierge Marie est-elle biblique» Marie fut-elle vierge malgré son accouchement ?Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumDOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE Théologie catholique ╬Sauter vers
10– CELUI QUI AIME A DÉJÀ FRANCHI LA MORT (S 89) Refrain : Celui qui aime a déjà franchi la mort, Rien ne pourra le séparer de l’amour du Dieu vivant ! 1-Si notre faim de ta
Malu Malu L’abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu, né le 22 juillet 1961 à Muhangi territoire de Lubero et mort le 30 juin 2016 à Dallas Texas1, est un prêtre catholique, un militant et un homme d’État de la République démocratique du Congo. Il était président de la Commission électorale nationale indépendante pendant l’élection présidentielle de 2006 en République démocratique du Congo puis entre juin 2013 et octobre 2015. Il a été vice-président et président du forum des commissions électorales de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe SADC et a joué un rôle majeur dans d’autres réseaux électoraux africains. Malu malu a contribué à la création de plusieurs institutions d’appui aux élections à l’échelle nationale et internationale, dont le Réseau des compétences électorales francophones francophones RECEF. Election CENI La dépouille de l’Abbé Apollinaire Malumalu exposée au siège de la Commission électorale nationale indépendante Ceni à Kinshasa, le 15/07/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo Apollinaire Malu-Malu Il a également été cofondateur avec Fabio Bargiacchi du Centre Européen d’Appui Électoral ECES et premier président. Culte d’actions de grâce 30 juin 2022 Denis Kadima a pris part au culte d’actions de grâce organisé en memoire de Apollinaire malu malu. Cet événement commémoratif s’est déroulé à la paroisse notre Dame de Fatima, située précisément à Gombe. Prenant la parole, il a indiqué qu’on ne remplace pas Malu Malu mais on lui succède. Avant de se rappeler de bons souvenirs jadis vécus avec le premier président de la commission électorale nationale indépendante. ” C’est grâce à lui que la ceni a collaboré avec la structure électorale que je dirigeais “,a révélé Denis KADIMA. Le patron de la CENI Abbé Apollinaire Malu Malu, a par ailleurs salué les différentes qualités du défunt, dont l’esprit d’écoute.” Celui qui écoute beaucoup a la capacité d’apprendre et d’enseigner “dit-il. Notons que plusieurs cadres de la commission électorale nationale indépendante ont rehaussé de leur présence à cette cérémonie. Notamment Paul Mohindo, Jean Ilongo, Gérard Bisumbu, Mme Ngalula Joséphine, sans oublier Corneille Nangaa. Il sied de rappeler que ça fait déjà 6 ans depuis que l’abbé Apollinaire Malu Malu décédait aux États-Unis. C’était le 30 Juin, la date à laquelle la RDC commémore son accession à l’indépendance. Cette mort etait due à une longue maladie. Inscrivez vous à notre Newsletter Recevez les dernières mises à jour de l'actualité dans votre boîte aux lettres. En cochant cette case, vous confirmez avoir lu et accepté nos conditions d'utilisation concernant le stockage des données soumises via ce formulaire.
J16 Seigneur Jésus tu es vivant La préparation pénitentielle S 55-49 Seigneur Jésus, par ton sang versé Chant pour le dernier Adieu S 89 Celui qui aime a déjà franchi
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ" Romains 6 1-11. La conversion à Jésus-Christ ne consiste pas à croire en une doctrine chrétienne, ni à s’engager dans une religion chrétienne. Mais c’est avant tout une mort et une résurrection, en Christ et avec Christ. Sans cette mort et cette nouvelle naissance, il n’y a aucune vie chrétienne authentique possible! En Christ, nous mourons à toute notre vie passée de péché, et nous ressuscitons à une vie entièrement nouvelle, la vie éternelle. Tous les fondements de notre vie chrétienne et de notre unité chrétienne doivent s’appuyer sur cette seule réalité incontournable celle de notre mort et de notre résurrection en Christ. C’est ce baptême ou "plongeon" dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ qui est le seul véritable baptême chrétien, dont les baptêmes ultérieurs d’eau et d’Esprit ne sont que la représentation et la confirmation. Sans ce baptême dans la mort et la résurrection de Jésus, le baptême d’eau n’aurait aucune valeur ni aucune signification. Et il ne serait pas possible non plus d’être baptisé dans le Saint-Esprit. La Bible mentionne donc trois baptêmes chrétiens, et ces trois-là sont un le baptême dans la mort et la résurrection de Jésus, le baptême d’eau, et le baptême dans le Saint-Esprit. Le baptême d’eau représente notre mort et notre résurrection en Jésus-Christ. Ce baptême est à la fois un ensevelissement en Christ, l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et un acte d’obéissance à l’ordre formel du Seigneur Jésus. Le baptême dans le Saint-Esprit est donné à tous ceux qui le demandent, et qui veulent obéir au Seigneur. C’est le Saint-Esprit, lorsqu’Il nous remplit, qui seul peut nous conduire, d’une manière pratique, dans la mort effective de tout notre passé de péché, et dans la vie concrète de résurrection en Christ. En effet, si nous sommes morts et ressuscités en Christ, si nous sommes bien baptisés dans la mort et la résurrection de Christ, c’est en esprit que nous le sommes, dès le moment de notre conversion à Christ et de notre nouvelle naissance en Christ. Toutefois, cette réalité spirituelle, qui est déjà la nôtre en Christ, doit ensuite passer dans tous les aspects de notre vie pratique. Et ce sont les baptêmes d’eau et d’Esprit qui nous garantissent un bon départ dans notre vie chrétienne. Si nous voulons bien arriver, il nous faut commencer par bien partir! C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus Lui-même a ordonné à Son Eglise d’être baptisée d’eau et d’Esprit, et c’est aussi pour cela que l’Eglise primitive accordait une importance capitale à ces baptêmes. Etre baptisé d’eau et d’Esprit sont en effet les deux premiers commandements que le Seigneur adresse à Ses disciples, une fois qu’ils sont passés par la nouvelle naissance. "Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde" Matthieu 28 18-20. "Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Alors les apôtres réunis lui demandèrent Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël? Il leur répondit Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux" Actes 1 4-9. L’Eglise primitive attachait une extrême importance au fait d’obéir à ces ordres du Seigneur Jésus. Tout nouveau converti était baptisé d’eau immédiatement après sa conversion. On n’attendait même pas le lendemain! Aujourd’hui, on peut faire attendre un nouveau converti pendant des mois avant de le baptiser, pour toutes sortes de raisons humaines, dont aucune n’est spirituelle! Il est temps, bien-aimés, que nous réapprenions à obéir au Seigneur! N’oublions pas que nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ, et que nous devrons tous Lui rendre des comptes! Quand nous voyons aujourd’hui le peu d’importance, ou même le mépris, accordé au baptême d’eau, dans certains milieux chrétiens, on ne peut que constater le niveau d’apostasie atteint dans l’Eglise visible. Pour toutes sortes de raisons, on en vient même à considérer le baptême d’eau comme une simple formalité optionnelle. On en a fait aussi un "sacrement salvateur" administré à des bébés ou à des petits enfants, alors qu’il est l’engagement volontaire et conscient de ceux qui sont d’abord passés par la repentance, et qui ont déjà reçu le Seigneur Jésus comme leur Sauveur et Maître. Devant toutes ces dérives, nous affirmons, Bible à l’appui, que tous ceux qui négligent, ou même qui refusent, en toute connaissance de cause, de se soumettre à l’ordre formel de leur Seigneur de passer par le baptême d’eau, tous ceux-là rejettent les conditions qu’Il a imposées à Ses disciples pour faire partie de Son Corps et de Son Epouse sainte. Peuvent-ils encore espérer que le Seigneur, lorsqu’Il reviendra prendre Son Epouse, considèrera qu’ils en font partie? Ils feraient mieux de ne pas se bercer de cette illusion! Ils feraient mieux d’obéir au plus vite à Celui qu’ils considèrent comme leur Seigneur, tant qu’il est encore temps! Soyons clairs il n’est nullement nécessaire d’être baptisé d’eau et d’Esprit pour recevoir le salut de Dieu en Jésus-Christ. Pour être sauvé, il suffit de se repentir de ses péchés, et de croire en Jésus. Le brigand sur la croix a été sauvé, mais il n’était baptisé ni d’eau ni d’Esprit. Son entrée dans le Paradis de Dieu lui a été assuré. Mais s’il avait survécu, il n’aurait pas manqué de passer par ces baptêmes, pour faire partie de l’Eglise de Jésus-Christ. En quel nom faut-il baptiser d’eau les nouveaux convertis? Dans certains milieux chrétiens, on insiste sur la nécessité de baptiser d’eau uniquement "au nom de Jésus". On fait même "refaire" les baptêmes qui ont été accomplis "au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit". Qu’en est-il exactement dans la Bible? Dans les Actes des Apôtres, il est écrit qu’ils baptisaient "au nom de Jésus-Christ" Actes 2 38, ou "au nom du Seigneur Jésus" Actes 8 16 et 19 5, ou encore "au nom du Seigneur" Actes 10 48. Déjà , nous pouvons remarquer qu’ils n’utilisaient pas une "formule unique" pour baptiser. Les partisans du baptême "au nom de Jésus" affirment que les apôtres et les disciples ont interprété de cette manière l’ordre du Seigneur Jésus, donné dans Matthieu 28 19. Ils disent que, lorsque Jésus a demandé de baptiser "au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit", cela devait être interprété comme un baptême "au nom de Jésus", comme les Actes semblent l’indiquer. Nous devons nous élever énergiquement contre une telle interprétation erronée. En effet, il aurait été très facile, pour le Seigneur Jésus, de dire à Ses disciples "Vous devrez baptiser Mes disciples en Mon nom". Dans plusieurs passages, le Seigneur Jésus, dans les Evangiles, a demandé à Ses disciples de faire certaines choses "en Son nom". Il nous a demandé par exemple de "prier le Père en Son nom", de "chasser les démons en Son nom", "d’imposer les mains aux malades en Son nom"… Mais nulle part Il n’a demandé de "baptiser en Son nom". Au contraire, Il a clairement demandé de baptiser "au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit". Jean 1410 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres. 1411 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. 1412 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père; 1413 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 1414 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. 1415 Si vous m'aimez, gardez mes commandements. 1416 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 1417 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 1418 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 1420 En ce jour-là , vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. 1421 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. 1423 Jésus lui répondit Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 1424 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé. 1425 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 1426 Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 1427 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point. 1429 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez. 168 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement 169 en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; 1613 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. 1614 Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. 1615 Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. 1620 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. 1621 La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. 1622 Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. 1623 En ce jour-là , vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. 1624 Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. 1625 Je vous ai dit ces choses en paraboles. L'heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. 1626 En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous; 1627 car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. 1633 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. Matthieu Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Hébreux 4 Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit Je jurai dans ma colère Ils n'entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour. Et ici encore Ils n'entreront pas dans mon repos! Or, puisqu'il est encore réservé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd'hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs. Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d'un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur. Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. Colossiens 115 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. 116 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 117 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 118 Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. 119 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; 120 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. 121 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, 122 pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, 123 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j'ai été fait ministre. 124 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. 125 C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse pleinement la parole de Dieu, 126 le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, 127 à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir Christ en vous, l'espérance de la gloire. 128 C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. Proverbes 81 La sagesse ne crie-t-elle pas? L'intelligence n'élève-t-elle pas sa voix? 82 C'est au sommet des hauteurs près de la route, C'est à la croisée des chemins qu'elle se place; 83 A côté des portes, à l'entrée de la ville, A l'intérieur des portes, elle fait entendre ses cris 84 Hommes, c'est à vous que je crie, Et ma voix s'adresse aux fils de l'homme. 85 Stupides, apprenez le discernement; Insensés, apprenez l'intelligence. 86 Écoutez, car j'ai de grandes choses à dire, Et mes lèvres s'ouvrent pour enseigner ce qui est droit. 87 Car ma bouche proclame la vérité, Et mes lèvres ont en horreur le mensonge; 88 Toutes les paroles de ma bouche sont justes, Elles n'ont rien de faux ni de détourné; 89 Toutes sont claires pour celui qui est intelligent, Et droites pour ceux qui ont trouvé la science. 810 Préférez mes instructions à l'argent, Et la science à l'or le plus précieux; 811 Car la sagesse vaut mieux que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix. 812 Moi, la sagesse, j'ai pour demeure le discernement, Et je possède la science de la réflexion. 813 La crainte de l'Éternel, c'est la haine du mal; L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, Et la bouche perverse, voilà ce que je hais. 814 Le conseil et le succès m'appartiennent; Je suis l'intelligence, la force est à moi. 815 Par moi les rois règnent, Et les princes ordonnent ce qui est juste; 816 Par moi gouvernent les chefs, Les grands, tous les juges de la terre. 817 J'aime ceux qui m'aiment, Et ceux qui me cherchent me trouvent. 818 Avec moi sont la richesse et la gloire, Les biens durables et la justice. 819 Mon fruit est meilleur que l'or, que l'or pur, Et mon produit est préférable à l'argent. 820 Je marche dans le chemin de la justice, Au milieu des sentiers de la droiture, 821 Pour donner des biens à ceux qui m'aiment, Et pour remplir leurs trésors. 822 L'Éternel m'a créée la première de ses oeuvres, Avant ses oeuvres les plus anciennes. 823 J'ai été établie depuis l'éternité, Dès le commencement, avant l'origine de la terre. 824 Je fus enfantée quand il n'y avait point d'abîmes, Point de sources chargées d'eaux; 825 Avant que les montagnes soient affermies, Avant que les collines existent, je fus enfantée; 826 Il n'avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde. 827 Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là ; Lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme, 828 Lorsqu'il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l'abîme jaillirent avec force, 829 Lorsqu'il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, Lorsqu'il posa les fondements de la terre, 830 J'étais à l'oeuvre auprès de lui, Et je faisais tous les jours ses délices, Jouant sans cesse en sa présence, 831 Jouant sur le globe de sa terre, Et trouvant mon bonheur parmi les fils de l'homme. 832 Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et heureux ceux qui observent mes voies! 833 Écoutez l'instruction, pour devenir sages, Ne la rejetez pas. 834 Heureux l'homme qui m'écoute, Qui veille chaque jour à mes portes, Et qui en garde les poteaux! 835 Car celui qui me trouve a trouvé la vie, Et il obtient la faveur de l'Éternel. 836 Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme; Tous ceux qui me haïssent aiment la mort. Jean 1523 Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Luc 1123 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. 926 Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. 723 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute! 646 Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Matthieu 721 Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Luc 1257 Et pourquoi ne discernez-vous pas de vous-mêmes ce qui est juste? Jean 101 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 102 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 103 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. 104 Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. 105 Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. 109 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Matthieu 713 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là . 714 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Jean 146 Jésus lui dit Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Luc 1324 Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. 1325 Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! il vous répondra Je ne sais d'où vous êtes. 1326 Alors vous vous mettrez à dire Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues. 1327 Et il répondra Je vous le dis, je ne sais d'où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité. 1328 C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. 1329 Il en viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi; et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu. 1330 Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers. Jean 1248 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. 1249 Car je n'ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. 1250 Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C'est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites. Luc 1726 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. 1727 Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; le déluge vint, et les fit tous périr. 1728 Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; 1729 mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de souffre tomba du ciel, et les fit tous périr. 1730 Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra. 962 Jésus lui répondit Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu. 524 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Marc 1331 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Matthieu 1811 Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu. 1230 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. 1929 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle. 1930 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
sinotre faim de ta parole a nourri nos cœurs brisés devant toi seigneur, nous aurons le cœur en paix celui qui aime à déjà franchi la mort rien ne pourra le séparer de
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