EdwardHopper, Maison, vue de côté, 1931, Aquarelle sur papier, 50. 8×71. 2 cm, Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza Dans ce tableau, tout oppose l'espace de la maison et celui des rails: opposition des lignes verticales de la maison et, celles, horizontales des rails mais aussi opposition des tonalités entre les couleurs froides utilisées pour la maison et le ciel et les Maison au bord de la voie ferrée Maison au bord de la voie ferrée House by the Railroad en anglais est un tableau de l'artiste américain Edward Hopper réalisé en 1925. Il s'agit du premier succès artistique et commercial du peintre[1]. Le tableau est exposé au MoMa à New-York[2]. Description[modifier modifier le code] Maison au bord de la voie ferrée est une peinture à l'huile sur toile. Ce tableau de 61 × 73,7 cm[2] représente une demeure victorienne au bas de laquelle passent des rails de train, comme l'indique son titre. L'élément central du tableau est la grande demeure grise sur la façade de laquelle s'étendent des ombres. De nombreuses fenêtres percent les murs de cette maison inventée de toutes pièces par Hopper qui avait pourtant l'habitude de peindre des paysages réels[3]. L'arrière-plan est vide et ne montre qu'un ciel gris-bleu sur lequel se découpe la maison. Au premier-plan, la teinte rouille des rails et du ballast tranche avec les couleurs froides de la maison et du ciel. Il en résulte une très nette opposition entre la voie ferrée aux couleurs franches, qui suit une ligne horizontale, et la maison aux couleurs plus froides qui suit une ligne de construction verticale[4]. Interprétation[modifier modifier le code] Le thème de l'isolement[modifier modifier le code] On retrouve dans ce tableau le thème central des peintures de Hopper qui est l'aliénation de la vie moderne. Loin de l'effervescence qui caractérise la vie américaine dans les années 1920, Hopper s'attache à peindre l'isolement qui résulte de la vie moderne. Dans Maison au bord de la voie ferrée, l'opposition est clairement marquée entre les rails, symboles de la vie moderne et la maison victorienne, vestige d'un passé qui disparait peu à peu[5]. Le jeu d'ombre sur la façade de la maison lui donne un air mélancolique et peut faire penser au spectateur qu'elle est abandonnée, bien que la présence de rideaux à moitié relevés puisse faire penser l'inverse. Les lignes de forces et les couleurs utilisées les opposent et renforcent donc le sentiment d'isolement de la maison. La tension entre nature et vie moderne[modifier modifier le code] L'arrière-plan désolé, sans vie, ni nature contribue à la sensation d'isolement de la maison. On peut y voir une volonté d'Edward Hopper de montrer à travers cela l'éloignement de la nature et donc de l'univers rural au profit de la vie moderne qu'offrent les villes. La maison, signe du passé et de la vie rurale, côtoie donc la vie moderne représentée à travers les rails sans pour autant que les deux ne semblent correspondre entre-elles. À travers elles s'opposent également le silence et le bruit que représentent respectivement la maison et les rails. Hopper dépeint donc une nature abandonnée, absente, qui s'efface au profit de la vie moderne. L'isolement et la mélancolie qui en résulte et que l'on ressent à travers ce tableau montre la vision critique du peintre vis-à-vis des progrès techniques et de la vie moderne de 1925 Exposition Exposé en 1925, année de sa création, l’œuvre est achetée l'année suivante par le collectionneur Stephen Carlton Clark en. Il en fait don en 1930 au MoMa qui vient tout juste d'ouvrir ses portes[1]. Maison au bord de la voie ferrée y est toujours exposé depuis. Entre le 11 octobre 2017 et le 5 mars 2018, le tableau est déplacé à l'occasion de l'exposition Être moderne Le MoMa à Paris[6] à la Fondation Louis Vuitton à Paris. Réception critique[modifier modifier le code] Lors de son exposition en 1925, le tableau est acclamé par la critique. Il est le premier tableau de Hopper à être reconnu artistiquement et commercialement par des critiques qui saluent la puissance formelle et émotionnelle de l’œuvre[1]. Influence[modifier modifier le code] Alfred Hitchcock dit avoir été influencé par ce tableau pour la représentation de sa maison dans Psychose[7] Il a inspiré George Stevens pour Géant[8] Différentes versions de cette maison ont été créées pour le dessin animé La Famille Addams[9]. Ce tableau à également inspiré les "Imagineers" concepteurs d'attraction de Disneyland pour l'architecture du Phantom Manor à Paris. Bibliographie[modifier modifier le code] en Joseph Anthony Ward, American Silences The Realism of James Agee, Walker Evans, and Edward Hopper, Transaction Publishers, 2010 [10] Notes et références[modifier modifier le code] ↑ a b et c Edward HOPPER – La maison au bord de la voie ferrée L'Encyclopédie sonore des Arts Visuels », sur consulté le 21 juin 2018 ↑ a et b en Edward Hopper. House by the Railroad. 1925 MoMA », sur consulté le 17 juin 2018 ↑ Fre », sur ↑ en House by the railroad », sur ↑ en house by the railroad », sur ↑ Exposition Etre moderne Le MoMA à Paris », sur consulté le 21 juin 2018 ↑ Peinture et littérature au XXe siècle sur Google Livres ↑ Art Direction and Production Design sur Google Livres ↑ Maison près de la voie ferrée de Edward Hopper », sur consulté le 17 juin 2018 ↑ American Silences sur Google Livres Liens externes[modifier modifier le code] Ressource relative aux beaux-arts en Museum of Modern Art Noubliez pas de prendre en photos vos réalisations et de nous les partager sur Facebook ou sur centresocial@mairie-athis-mons.fr. Bonnes créations, L’équipe du Centre Social Éclaté PAYSAGES URBAINS : LE STYLE EDWARD HOPPER ATELIER TUTO 14 JAN. 2021 SYLVIE POISSON DESSAUT LE PAYSAGE URBAIN Pour des raisons de droits de reproduction d’images, les photos des Quiz 1 Trouver le tableau avec tous les indices Record en 12,55s par mmathieu
Dansla maison d'Edward Hopper « Maison au bord de la voie ferrée » (1925) est considérée comme l’un de ses meilleurs tableaux. La voie ferrée au premier plan coupe la maison, la bâtisse est le vestige d’un temps révolu, deux époques s’affrontent !
Publié le 12 oct. 2012 à 101Il y a quelques peintres, très peu, dont le répertoire s'est inscrit dans la mémoire collective. Pour l'angoisse existentielle, on citera Le Cri » de Munch, pour le glamour devenu icône, la Marilyn » de Warhol, pour l'absurde de la pipe qui n'en est pas une, Magritte... Pour la solitude urbaine, c'est le peintre Edward Hopper qui vient à l'esprit. Du moins chez les amateurs d'art... En effet, il n'est pas sûr qu'en France le grand public connaisse son patronyme. Il a des circonstances atténuantes puisque la seule exposition qui ait montré Edward Hopper dans notre pays date de 1989 et elle se tenait à Marseille. Mais voilà que le tort est réparé puisqu'à Paris le Grand Palais accueille en majesté le maître américain avec 128 rétrospective est signée d'un conservateur du Centre Pompidou, Didier Ottinger, qui a imaginé une exposition intellectuelle ». Autrement dit, il ne s'arrête pas à une compilation d'oeuvres célèbres, comme cela semblait le cas dans l'exposition de 2004 à la Tate Modern de Londres. Il met en place, dans la grande tradition française, une théorie qui cherche à élucider les images Hopper. Et c'est ainsi que le plus célèbre des artistes modernes américains prend un petit accent voyages à ParisEdward Hopper est né en 1882 dans l'Etat de New York, issu d'une famille de la middle class ». Il fait des études d'art à New York et pour subvenir à ses besoins, à partir de 1905, devient illustrateur dans une agence de publicité. Magritte et Warhol ont commencé leur carrière en faisant de même. La bonne école pour concevoir un message efficace. En 1906, puis en 1909 et en 1910, il se rend à Paris qui est alors l'épicentre mondial de la création. Les impressionnistes le fascinent et il adopte leur palette de couleurs tout en élisant des sujets de la modernité américaine moyens de locomotion et fêtes enseigne une chose importante la verve Hopper est très précoce. Une des premières toiles montrées au Grand Palais est là pour le montrer. Young Woman in a Studio » et Solitary Figure in a Theatre », des peintures réalisées dans les années 1901 à 1904 en noir, gris et un peu de blanc plongent le spectateur dans la solitude des salles vides et permettent de s'identifier au seul humain présent sur la toile. En 1906 et 1909, Hopper peint Paris et il conservera toute sa vie ces oeuvres dans son studio. Sa vue du Louvre, et plus précisément du Pavillon de Flore, c'est déjà du Hopper pur jus ». Par le point de vue, car il représente seulement le coin du bâtiment. Par la lumière aussi, écrasante, qu'il a postée sur l'immeuble et qui lui donne une forme 1914, il peint un monument » de la peinture mondiale Soir bleu ». Au bord de la mer, sur une terrasse bordée d'une colonnade, il représente sur une toile toute en longueur une série de personnages attablés. Parmi ces gens normaux », une sorte de Pierrot au visage grimé, habillé de blanc. On ne peut s'empêcher de penser que c'est lui le clown. La solitude de l'artiste face à la société. Hopper doit encore travailler dans la publicité pour subvenir à ses besoins. En 1925 enfin, ses efforts et sa singularité sont reconnus. Une série d'aquarelles est vendue avec facilité et un collectionneur influent, Stephen C. Clarck, fait l'acquisition de House by the Railroad » dont il va faire don plus tard au MoMA de New York. La Maison près de la voie ferrée », c'est cette grande maison américaine typique dont Hitchcock va s'inspirer dans Psychose ». Le peintre peut désormais se consacrer entièrement à sa Ottinger insiste sur le fait que Hopper entretient un sentiment de nostalgie vis-à-vis de l'Amérique du passé. Ainsi le corpus de son oeuvre ne contient qu'une seule vue de gratte-ciel et encore, est-elle coupée... La nostalgie et la mémorisation de scènes qui sont vouées à la destruction... C'était la préoccupation partagée par un grand photographe français, Eugène Atget 1857-1927, qui a immortalisé systématiquement un Paris en voie de disparition. Dans un entretien daté de 1956, Hopper confie à son propos Il y avait quelque chose dans sa façon de photographier. Quoi qu'il en soit, les photographies ne sont pas encombrées de détails, on n'y voit que l'important. »Sans fioritureComme le photographe, le peintre est un obsessionnel des lignes de fuite, des constructions géométriques et des compositions sans fioriture. Son premier biographe, Guy Pène du Bois, raconte que l'épouse du peintre -Jo, son principal modèle -avait fait l'acquisition d'un col de dentelle et qu'il était allé jusqu'à le lui racheter afin qu'elle ne le porte plus. Il explique encore qu'il lui avait fallu des années avant qu'il puisse se résoudre à peindre un nuage dans le ciel. En 1933, le MoMA de New York célèbre Hopper en organisant sa première rétrospective. Edward va devenir le porte-drapeau de la nouvelle peinture la recherche de la lumièrePourtant la théorie de Didier Ottinger est bien qu'il résiste à cette nouvelle identité yankee. Il ne montre pas des usines en marche, mais une gare déserte. La salle de spectacle, ça n'est pas l'euphorie mais la solitude de l'ouvreuse. En 1953, l'artiste déclare Le grand art est l'expression extérieure de la vie intérieure de l'artiste qui s'incarne dans sa vision personnelle du monde. » En 1927, il peint Drug Store ». Explication de Didier Ottinger la devanture du magasin, barrée par une publicité pour un laxatif, est une référence à la société de consommation américaine qui souffre d'un la dernière partie de sa vie, Hopper va très fréquemment peindre ces personnages installés sur des fauteuils, dans sa ville de Cape Cod, et qui prennent le soleil. A la recherche de la lumière. C'était la quête d'Edward lire le hors-série illustré sur Edward Hopper », publié par Connaissance des arts ». Retrouvez le blog de Judith Benhamou-Huet sur L'exposition en images sur

Maisonau bord de la voie ferrée Maison au bord de la voie ferrée (House by the Railroad en anglais) est un tableau de l'artiste américain Edward Hopper réalisé en 1925. 3 relations: Edward Hopper, Nighthawks, Psychose (film). Edward Hopper

EdwardHopper naît à Nyack, ville de l'État de New York, au sein d’une famille modeste de commerçants qui vendent des articles de mercerie. Il reçoit une éducation baptiste1 et fréquente une école privée, puis le lycée de sa ville natale. Il s’installe ensuite à New York, où il se forme au métier d’illustrateur dans la New York School of Illustrating2. Il entre à la New

Maisonau bord de la voie ferrée (House by the Railroad en anglais) est un tableau de l'artiste américain Edward Hopper réalisé en 1925. Il s'agit du premier succès artistique et commercial du peintre. Le tableau est exposé au MoMa à New-York. Description Maison au

RFL101RFLcine La Maison Au Bord De La Voie Ferrée Edward Hopper by Rfl En Touraine published on 2015-05-11T18:18:09Z. Appears in playlists RFL 101 - RFL ciné by Rfl En Touraine published on 2014-08-01T13:22:36Z. Users who like RFL101 RFLcine La Maison Au Bord De La Voie Ferrée Edward Hopper
EdwardHopper est l'une des figures majeures du courant réaliste américain, avec des tableaux comme Maison au bord de la voie ferrée (1925) ou encore Nighthawks (1942). Son style particulier, fait de formes simples et de couleurs plutôt sombres, joue sur les contrastes entre ombre et lumière. Hopper arrive à se diversifier dans ses The House by the Railroad » (« La Maison au bord de la voie ferrée ») est une oeuvre maîtresse. En 1930, elle entre dans les collections du Museum of Modern Art de New York. La même année, « Early Sunday Morning » (« Tôt un dimanche matin ») entre dans les collections du Whitney Museum of American Art. En 1933, le Museum of Modern Art de New York organise la 5sE6.
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